Révision anglais
Étude de cas : Révision anglais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sarah Bekkali • 15 Novembre 2018 • Étude de cas • 3 665 Mots (15 Pages) • 548 Vues
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“So only a genius loser can get a 175?”
“Actually, no. I would get a 180. Now can I have my money, please?”
WOULD
- RAD ou EPIST : Dans cet énoncé, le locuteur estime les chances que
se réalise. Il émet donc une hypothèse, celle que le référent de « I » (donc lui-même), obtienne la haute note de 180, et il juge la correspondance entre cette hypothèse et ce qui se passe(passera/passerait) dan le monde, pour de vrai. Il s’agit donc de modalité épistémique. - FOND MOD : il est capable d’émettre cette hypothèse en fonction des connaissances du monde qui l’entoure. Déjà, il connait l’examen (sa difficulté, les questions posées), puisqu’il l’a déjà passé au moins une fois (cf. l’extrait). Ensuite, il connait ses capacités intellectuelles / d’apprentissage pour et examen en particulier : il sait à quelles questions il a su répondre lors de l’examen, et celles sur lesquelles il séchait. Il est donc capable d’estimer ce qu’il obtiendrait comme note s’il donnait tout ce qu’il avait.
- SIGN MOD : En utilisant WILL, le locuteur estime que les chances de réalisation de sont très certaines. Au contraire, s’il avait été moins (ou peu) sûr, il aurait utilisé MAY, ou encore MIGHT. En fait, WILL tend toujours plutôt du côté de la nécessité (radicale ou épistémique) : nécessité radicale car quand on veut, on peut ; nécessité épistémique car WILL renvoie à une occurrence habituelle, ou très régulière, qui permet de prédire la répétition d’un procès quand les conditions sont réunies (EX : Lions can be dangerous. But they WILL be if they’re hungry).
CAN
- RAD ou EPIST : le locuteur demande la permission de recevoir son argent, ou alors, demande très très poliment à son interlocuteur de lui donner son argent (obligation très très atténuée). Il s’agit donc de voir comment une relation de hiérarchie, interpersonnelle, entre un créditeur et son débiteur, permet de réaliser le procès « have my money ». On s’intéresse donc aux conditions de réalisation de « have my money » (radicale), qui reposent sur les relations de pouvoir/devoir entre le sujet et son interlocuteur (déontique).
- FOND MOD : le locuteur est en droit de demander son argent car il a accompli l’acte qui mérite d’être rémunéré (le fait de tricher à l’examen et d’obtenir une note convenable). Il est donc légitime de réclamer son dû puisqu’il a lui-même rempli ses obligations envers son interlocuteur. On remarquera que cette question devrait être une sorte d’ordre au départ (Give me my money/ the money you owe me), mais l’ordre est ici très atténué car même si le louteur est dans son droit de demander son argent, obtenir l’argent dépend de la bonne volonté de son interlocuteur, qui est alors dans une position hiérarchique de supériorité.
- SIGN MOD : Normalement, le modal associé à une demande / permission radicale déontique est MAY. On peut cependant utiliser CAN pour atténuer encore la demande, au sens où CAN, qui est souvent plutôt associé à la modalité radicale dynamique, met plus l’accent sur les conditions non-hiérarchiques/interpersonnelles de réalisation du procès. Ici, on comprend « can I have my money ? » comme étant : “c’est bon, j’ai fait tout ce qu’il fallait (conditions matérielles / situationnelles : remplir sa part du contrat), j’ai même expliqué POURQUOI j’avais fait les choses de telle manières, il n’y a plus rien qui te retient de me donner mon argent. » Il pourrait donc être pertinent de voir comment l’utilisation de CAN plutôt que MAY fait virer cette demande du déontique très légèrement vers le dynamique.
“You must admit, I look very dashing.”
- RAD ou EPIST: ici, le locuteur n’est pas en train de faire une hypothèse sur le fait que son interlocuteur (« you ») va ou non admettre quelque chose. Au contraire, il est en train de lui forcer la main afin qu’il admette quelque chose. Dit autrement, le locuteur ne dit pas « I am pretty/fairly sure that you will admit that I am dashing” (qui serait une hypothèse), mais plutôt “I dare you to say otherwise; You have to admit that I look dashing; I will not accept another opinion but the one that says I am dashing”. Il s’agit donc de modalité radicale. Comme il s’agit d’une obligation (très atténuée, certes, car il s’agit d’une expression figée), on pourrait parler de modalité radicale déontique. Mais le passage par les fondements de la modalité pourrait nous faire pencher pour un radical dynamique. Explications.
- FOND MOD : d’où vient cette obligation ? Ici, il est très peu probable qu’on soit dans un cas où un supérieur ordonne à un subordonné de lui faire un compliment (ce n’est pas Louis tyrannisant un junior associate ici, mais Mike, le jeune héros, cranant devant la glace et sa petite amie). On n’est pas vraiment dans un cas où le fondement de la modalité vient d’un rapport de pouvoir (hiérarchique, interpersonnel) entre le locuteur et le sujet de « must admit ». En revanche, on comprend qu’il n’est peut-être pas possible de conclure à autre chose que « I look very dashing » à cause de conditions « matérielles » : le costume lui va bien, le locuteur est plutôt beau gosse (selon les standards implicitement supposés dans la série), etc. Ce sont donc les conditions extérieures à la relation entre les locuteurs qui permettent d’expliquer cette obligation. Auquel cas, il serait plus judicieux de parler de radical dynamique.
- SIGN MOD : Must est à fond du côté de la nécessité : obligation de, interdiction de (radicale), très forte probabilité que / obligation que ça se passe comme supposé / impossibilité d’envisager un procès inverse qui se réaliserait (épistémique). Or, ce qu’il sera intéressant de commenter ici, c’est le caractère tellement atténué de cette obligation qu’il n’y a plus rien de contraignant dedans. C’est une expression tellement répandue qu’elle veut plus dire une certaine connivence entre les locuteurs (Come on, humour me : don’t I look dashing ?), ou alors un défi relativement amical d’aller à l’encontre de l’opinion du locuteur (can you honestly say that I don’t look dashing ?). Le but reste tout le temps une joute verbale agréable, là où une obligation aurait soit gêné / soit énervé l’interlocuteur. // Politesse linguistique ?
“You can pay me later. I got to go.”
- Cf le CAN précédent.
- RAD ou EPIST: on ne fait une hypothèse sur les chances que le référent de « you » rembourse ou non le locuteur. Au contraire, le locuteur donne la permission à son interlocuteur de le rembourser à un moment ultérieur. Il s’agit donc d’envisager ce qui conduit (//conditions) à la réalisation du procès « pay me later ». Il s’agit donc de modalité radicale. Pour déterminer si c’est déontique ou dynamique, passez aux fondements de la modalité (qui justifie POURQUOI le procès « pay me later » pourra être réalisé).
- FOND MOD : Le procès de rembourser plus tard est une option proposée par la personne qui doit recevoir l’argent, et qui s’estime assez confiant de recevoir l’argent s’il décale le remboursement à un moment futur. C’est sûrement parce qu’il sait que l’autre le respect (le craint) assez pour le remboursé. Sans qu’on parle de supériorité professionnelle, on comprend que le locuteur se sent en position de force dans leur relation (hiérarchie interpersonnelle). Auquel cas, on peut se dire que le locuteur donne la permission (d’un supérieur à un subordonné) de rembourser plus tard. C’est alors de la modalité radicale déontique.
- Mais on peut aussi se dire que le procès « pay me later » est rendu possible par les conditions situationnelles. C’est forcément later car là tout de suite (en T0), le locuteur n’a pas le temps d’attendre que l’autre retire de l’argent (I got to go) : les conditions ne sont pas encore réunies pour que le procès soit réalisé. Mais il arrivera bien un moment où ces personnes, qui se connaissent vu qu’elles se prêtent de l’argent, vont se revoir : alors, les conditions seront réunies pour que « pay me later » soit réalisé : le débiteur aura eu le temps de retirer de l’argent, le créditeur sera disposé et disponible pour recevoir cet argent. C’est alors de la modalité radicale dynamique.
- SIGN MOD : comme on av u précédemment, CAN s’oppose à May au sens où MAY est clairement (inter)subjectif, c’est-à-dire plus porté aux relations interpersonnelles et hiérarchiques. C’est pour cela que « You may pay me later » accentue plus l’autorisation qui est faite de reporter le remboursement. Au contraire, CAN est plus « objectif », c’est-à-dire que les conditions portent moins sur les relations entre les personnages que sur les capacités intrinsèques d’un personnage, de la situation, d’objets, etc. Ainsi, utiliser un Can pour donner une autorisation permet de parler de déontique, certes, mais sans occulter toute une partie un peu dynamique.
“And I want you to stop with that stuff.”
“What stuff?”
“I may be old, but I'm not an idiot.”
- RAD ou EPIST: Le locuteur n’est pas en train de s’octroyer elle-même la permission (ou la capacité) d’être vieux. Au contraire, il pose comme quelque chose de plutôt vrai que I = old. « I may be old » = « True enough, it is likely that, given our society standards, I am to be described as old.” Il s’agit donc de modalité épistémique.
- FOND MOD : On s’intéresse aux choses qui permettent de conclure à la création de « l’hypothèse » « I am old ». Le locuteur (= la grand-mère du héros) s’est sûrement regardé dans une glace : les rides, les cheveux blancs, les vêtements à fleur, la maison médicalisée, ça ne trompe pas. De plus, dans nos sociétés, on définit aussi les valeurs « jeune/vieux » en fonction de tranches d’âges, et de situation familiales, on est « jeune » jusqu’à 30-35 ans (don’t you dare argue with me!), on commence à être vieux après, et après 55-60 ans, on ne peut nier quoi que soit. Si on a des enfants, on est plus « vieux » que les célibataires du même âge, et si on a des petits-enfants (même à 50 ans), on ne peut pas lutter contre l’étiquetage « vieux » de la société. Ce sont ses connaissances du monde qui permettent au locuteur d’en conclure que, selon toute probabilité, elle est mieux décrite par l’adjectif « old » que « young ». De plus, elle semble avoir encore une partie de sa tête (déà, elle arrive à parler et c’est cohérent) et donc d’être capable de produire un jugement sur quelque chose assez simple, son âge.
- SIGN MOD : Ce MAY est intéressant. Le locuteur n’est pas simplement en train de faire l’hypothèse qu’elle est vieille. En fait, elle assume et pose le fait d’être vieille comme une sorte de donné, et ce qui l’intéresse, c’est l’hypothèse sur les conséquences à tirer au cas où on la taxerait de « old ». Ici, il faut lier le MAY au BUT de la proposition suivante. C’est ce qu’on appelle un MAY concessif (= de concession : quand on nie les conséquences normalement impliquées par quelque chose). Ici, la grand-mère refuse que l’on fasse le lien entre : BE OLD → BE IDIOT. Ce MAY permet de postuler la condition (BE OLD), mais d’en refuser l’implication (BE AN IDIOT). Cela vient sûrement du fait qu’il est très souvent logique (/modalité épistémique) d’attribuer la qualité de « gâteux / à l’ouest / un peu lent / plus très fûte-fûte » aux personnes âgées – âge avancé entrainant la décroissance des performances physiques et intellectuelles, au bout d’un moment (description/connaissance du monde). Ce que le locuteur dit ici, c’est qu’il est OK de faire l’hypothèse « I am old », mais qu’il n’est pas OK de faire l’hypothèse normalement associée « I don’t get / see what’s going on ».
- Stade avancé : « c’est OK, ce n’est pas OK » : ce ne serait pas une sorte de permission (=radicale) ??! #toutestlié
“Your honor, this case should be thrown out.”
- RAD ou EPIST: le locuteur ne fait pas une hypothèse sur les chances que « l’affaire = abandonnée » décrive le mieux ce qu’il se passe dans le monde. Plutôt, le locuteur donne son avis sur ce qu’il faudrait faire de cette affaire : il donne une opinion, sous la forme d’un ordre atténué, ou bien d’une suggestion/un conseil très appuyé, à la personne qui a le pouvoir de décision finale (le juge : « Your honor). Il s’agit donc de modalité radicale, qui s’appuie sur des relations de pouvoir interpersonnelles, donc déontique. (****au passage, vous auriez trouvé que la Force Illocutoire de cette proposition était une jussive/injonctive/directive (d.repérages énonciatifs) et que le sens du modal était la suggestion / le devoir atténué (a.syntaxe)).
- FOND MOD : il est possible au locuteur de donner cette suggestion car il occupe sûrement une fonction qui lui permet de parler à un juge, mais aussi de connaitre les tenants et aboutissants de cette affaire juridique. Il s’agit donc selon toute probabilité d’un avocat (NB : vous n’aurez jamais une seule phrase au DST, mais tout un texte, avec un chapeau, donc vous SAUREZ que c’est un avocat qui parle). Les avocats connaissent leurs affaires, et ils sont des arguments à l’appui de leurs opinions. La phrase qui suit celle-ci va sûrement expliquer POURQUOI l’affaire ne vaut pas la peine d’être suivie (et c’est le cas, et en DST, vous auriez cette phrase. Vous l’avez d’ailleurs sur une autre diapo du Pwpt). C’est donc sa connaissance de l’affaire, par son implication et ses recherches (conditions personnelles : recherches, enquête, lecteur de textes de loi) qui lui permet de formuler un avis éclairé qui pourra servir au juge et influencer sa décision.
- SIGN MOD : On utilise ici SHOULD et non MUST parce que MUST suggérerait que le locuteur, l’avocat, a le pouvoir hiérarchique nécessaire pour forcer le juge a trancher en sa faveur. Ce n’est pas le cas, et si l’avocat avait essayé, il y a fort à parier que le juge, agacé, décide de poursuivre l’affaire (juste pour lui montrer qui est le patron). On ne pouvait pas non plus utiliser MAY ou MIGHT car alors, la permission accordée, ou la suggestion faible, beaucoup moins forte que SHOULD, n’aurait pas été très convaincante : au fond, on pourrait abandonner pas mal d’affaires et pourtant on ne le fait pas, donc qu’est-ce qui fait que celle-ci le mériterait, surtout si on est timide quand on le demande ? Le modal SHALL est très fort, c’est un peu l’équivalent de WILL : il signifie la nécessité (comme WILL) + un engagement personnel : se faire un devoir de… Au fond, SHALL est aussi fort que MUST. Ce qui permet d’atténuer la force de l’ordre/la nécessité, c’est donc le passage au prétérit, qui a ici une valeur de politesse (cf. prétérit modal, dont vous auriez parlé avant ; à nouveau, tout est lié).
“Ms. Webster, would you say that you're a truthful person?”
- RAD ou EPIST: pas une hypothèse sur la probabilité que Ms Webster dise quelque chose, mais une question sur la volonté (ou le bon-vouloir) de Ms. Webster à se qualifier de « truthful person ». Modalité radicale. Cela ne dépend pas d’une relation interpersonnelle où on l’autorise à se décrire, mais d’une cause interne à Ms Webster (ce qu’elle pense d’elle-même). C’est donc de la modalité radicale dynamique.
- FOND MOD : Ms Webster, comme tout être humain normalement constitué, a un cerveau qu’elle sait à peu près utiliser. Elle peut donc s’en servir pour formuler des jugements / avis /opinions, y compris sur elle-même. Elle va pouvoir s’appuyer sur ce qu’elle sait d’elle-même, son expérience passée, pour formuler sa réponse. Ce n’est pas la même chose que les connaissances du monde de la modalité épistémique. En effet, en dehors de ses connaissances d’elle-même, sa réponse va aussi dépendre de choses qui ne relèvent pas de ses connaissances mais de son caractère : est-elle une menteuse (auquel cas elle va mentir quand elle dit dire toujours la vérité), a-t-elle confiance en elle (et va-t-elle se rappeler cette fois où elle a menti – un petit mensonge, mais quand même… - qui pourrait remettre en cause ce qu’elle PENSE d’elle-même). Enfin, cette description d’elle-même dépend surtout de sa propre VOLONTE à se décrire comme telle.
- SIGN MOD : Will = nécessité radicale ou épistémique. Ici, will = want, be ok with, agree with/to. Ce n’est pas simplement “can you say …?” car alors seule les faits objectifs comptent. Avec will, on implique sa volonté à admettre telle ou telle conclusion, quels que soient les faits.
“It's totally safe.” […]
“Trevor, a person is more likely to die while dealing drugs than they would be on death row in Texas.”
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