Le modèle anglais
Commentaire d'oeuvre : Le modèle anglais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lovebooklee • 29 Avril 2015 • Commentaire d'oeuvre • 505 Mots (3 Pages) • 659 Vues
a. Chaque pays européen possède un système de protection sociale qui se réfère historiquement à
deux modèles dominants.
À partir de vos connaissances et en vous aidant du texte, expliquez comment le système français, s’est
construit progressivement en s’inspirant historiquement de ces deux modèles.
Dans le texte, comment appelle-t-on ce modèle français ?
Les deux modèles sont les suivants.
– Le modèle allemand (système Bismarck) créé en 1881, est basé sur le principe des
assurances sociales rattachées au travail et garantit le travailleur et sa famille en contrepartie
de cotisations. 2 points
– Le modèle anglais (le système Beveridge) créé en 1942 est basé sur le principe de la
sécurité sociale pour tous fi nancé par l’impôt et permet l’accès de tous aux soins médicaux. 2 points
– Le modèle français est inspiré du système bismarckien car il est :
– fondé sur l’assurance obligatoire : assurances publiques 1944 (sécurité sociale), 1956
(assurance chômage) + assurance privée (complémentaires retraites : cadres 1947, non
cadres 1961),
– fi nancé par les cotisations salariales et patronales,
– géré par l’État et les partenaires sociaux.
2 points
– Le modèle français est inspiré du système Beveridge car il est
– basé sur l'assistance : minima sociaux (1956 = minimum vieillesse, RMI = 1988), sécurité
sociale (CMU = 2000),
– fi nancé par l’impôt (sur tous les revenus travail : capital, CSG, CRDS).
2 points
Dans le texte ce modèle est appelé modèle continental. 1 point
04S1 C01 – 2/2
b. Dites en quoi ce modèle traverse actuellement une crise. 7 points
De nouveaux risques sociaux sont apparus que les États ne prennent pas suffi samment en compte.
– M ondialisation : coût de la main d’oeuvre (le système de protection sociale dépend du statut emploi
donc les cotisations sociales pèsent dans le coût de la main d‘oeuvre).
– L es systèmes actuels de protection sociale sont mal adaptés à la précarisation des emplois et à la
mobilité dans les parcours professionnels.
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