L'apostasie dans l'Islam
TD : L'apostasie dans l'Islam. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Victor Gende • 28 Avril 2017 • TD • 1 414 Mots (6 Pages) • 680 Vues
L’apostasie dans l’Islam
Défintion du mot apostasie (Dictionnaire) : Abandon d’une foi religieuse, ayant un caractère public.
Coran: IV, 137 : Ceux qui ont cru, puis sont devenus mécréants, puis ont cru de nouveau, ensuite sont redevenus mécréants, et n'ont fait que croître en mécréance, Allah ne leur pardonnera pas, ni ne les guidera vers un chemin.
Coran, II, 256 : Pas de contrainte en religion. CONDAMNATION DE LA « MECREANCE », MAIS PAS DE PRESSION OU DE PUNITION A EXERCER PAR LES HOMMES.
Hadiths, Sahîh Bukhari, vol. 9, livre 83, numéro 17 : Le sang d'un musulman, qui accepte qu'il n'y a d'autre Dieu qu'Allah et que je suis Son prophète, ne peut être versé que dans trois conditions: en cas de meurtre, pour une personne mariée qui s'adonne au sexe de manière illégale, et pour celui qui s'éloigne de l'islam et quitte les musulmans[
Texte officiel du Conseil européen pour les Fatwas et la recherche, Dublin, 2010. (http://www.e-cfr.org/en/index.php?cat_id=336): | |
Fatwa (4) Q) A newly converted Polish Muslim was asked by a devious atheist about the punishment of whoever reverts from Islam (Al-Murtad), according to Islamic Shari'a. How should he respond, in the light of the common belief that execution in this case represents a clear breach of the freedom to belief and expression? A) Executing whoever reverts from Islam is the responsibility of the state and is to be decided by Islamic governments alone. Islamic organisations and establishments cannot make such rulings nor can they carry them out. In any case, a considerable number of our predecessors (Salaf) agreed that not all who revert from Islam are to be executed, but rather those who declare their action in public and may cause Fitna by bringing down the name of Allah (swt), His prophet (ppbuh) or the Muslims. The punishment of execution in this case is to protect and preserve the entire nation from the evil that this individual will undoubtedly bring, and is not a case of confiscating his or her rights to expression and belief. Indeed, by committing such an act, the individual has transgressed upon the rights of others as well as the entire state and nation, which come before anyone's individual rights. Modern legislation uses the term "Grand Treason" for crimes similar to the act of one who reverts from Islam then announces this in public and wages a campaign against Islam and the entire nation. | Question: Un polonais récemment converti (à l’islam) a été interrogé par un athée déviant concernant la punition réservée à tout apostat de l’Islam, selon la Loi islamique (Charia). Comment doit-il répondre, face à l’opinion commune voulant que l’exécution de l’apostat constituerait une atteinte avérée à la liberté de croyance et à la liberté d’expression ? Réponse : 1. Exécuter tout apostat de l’Islam est de la responsabilité de l’Etat et ne peut être décidé uniquement QUE par un gouvernent musulman. Une organisation autre musulmane qu’un gouvernement ne peut prendre cette responsabilité ni même projeter de le faire. Quoi qu’il en soit, un nombre considérable de nos prédécesseurs (Salaf : les Anciens) s’accordent pour dire que tous les apostats ne doivent pas être exécuté, mais uniquement ceux qui affichent publiquement leur décision et pourrait ainsi provoquer la Fitna (apostasie de masse), en salissant le nom d’Allah, du Prophète ou des musulmans. Le châtiment de l’exécution infligé dans ce cas précis à un individu, a pour but de protéger et de préserver la nation (musulmane) entière du mal que représenterait indubitablement cet individu, et n’a pas pour finalité de menacer sa liberté d’expression. En commettant un tel acte, l’individu a transgressé les droits des autres, et ceux de l’Etat et de la Nation, qui priment sur les droits des individus. La législation (musulmane) moderne utilise le terme de « Grande Trahison », pour qualifier le fait de renoncer à l’Islam, de l’annoncer publiquement, et de mener une campagne contre l’Islam et la nation toute entière. (Traduction F. Möri). |
1. Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. 1948.
(Texte : bhttp://www.un.org/fr/documents/udhr/)
Article 18 : 1. Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.
Article 19 : Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
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