Voltaire

Thibault                                                                                                                                   1STMG1

Pouppeville                                            

                                                           Cher Voltaire

     Je sais que je ne suis qu'un inconnu dans ce monde et j'espère que cette lettre vous parviendra. Comme je viens de l'expliquer je ne suis qu'un inconnu contrairement a vous. En effet grâce a vos œuvres, vous êtes devenu une vrai «star» si je puis dire et grâce a ce statut vous pouvez modifiez différentes situations judiciaires. En première ligne, l'affaire Calas et ce «duel» de religion entre protestants et catholique. Je vous admire depuis cette affaire. C'est pour cela que je fais appel à vous dans l'affaire que je vais vous expliquer dans la suite de cette lettre.

    J'ai oublié de me présenter je m'appelle Castellan De Vernet et je suis marin. J'étais très heureux dans ma vie et ce métier m'épanouissait jusqu'à ce que le drame arriva (dû a mon métier). Ce drame n'est pas sans importance (sinon je n'écrirai pas à une personne de votre calibre). Alors que j'étais en train de commander tout l'équipage du bateau sur lequel je naviguais et que j'entendait les esclaves criaient (j'étais attristé par leur situation) mon supérieur ordonna de changer de direction pour ne pas se faire surprendre par les policiers car sinon il se prendrait une amende car ce transport d'esclaves (d'où j'ignorais la nationalité) était interdit. Ce fameux changement de direction était dangereux car nous n'avions aucune information sur la mer et nous ne savions même pas si on allait atteindre notre direction. Suite a des informations reçues (nous communiquions par radio avec d'autres navires) nous savions que nous étions a mi-chemin de notre destination. Cette destination

nous l'avons jamais atteinte car c'est a mi-chemin que le drame arriva. En effet nous étions en train de boire notre café avec mon équipe tandis que l'autre s'occupait du bateau, du trajet etc. Nous avons entendu quelque chose se déchirer. Puisque ce navire était vieillissant  nous nous sommes dit que c'était normal mais 30minutes plus tard le bateau prenait l'eau. Tout le monde sauta du bateau (j'ai encore les images en tête) et nous rejoignions l'île la plus proche avec différentes personnes (esclaves et équipage). Beaucoup plus de personnes ont périt donc 4amis qui faisait partis de l'équipage. Arrivés sur l'île il restait 6membres d'équipages plus moi et 17esclaves (3femmes 4enfants et 10hommes). Le premier jour tout le monde était séparés, j'ai donc pris les devants et j'ai rapproché tout le monde pour construire un nouveau navire (de fortune). Nous avions pris plein de morceaux présents sur l'île de Tromelin et en 2semaines tout étaient prêts pour repartir.

     Seulement je ne suis reparti qu'avec l'équipage de cette île et j'ai des regrets. Je n'aurai pas du faire cette bêtise, j'aurai du reparti soit avec tout le monde soit personne partait. C'est pour cela que je vous écrit. En effet, personne ne pense à ces pauvres personnes seules sur l'île de Tromelin depuis très longtemps.J'ai essayé d'envoyer une lettre au roi mais je pense et c'est très fortement probable qu'il ne l'est pas reçu.Je ne sais pas de quoi ils se nourrissent, comment ils s'hydratent etc. Ca se trouve ils sont malheureusement mort et tout ça serait de ma faute. Pour conclure, Voltaire, je vous en prie, essayer de prendre contact avec le roi même si vous n'êtes pas en très bon terme, essayer de mettre le grand public de votre côté et essayer d'envoyer un navire secourir ces pauvres gens qui n'ont rien demandé et qui se retrouve dans une situation plus que insoutenable. Je suis l'un des seuls responsables de cette tragédie.

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