Simone Veil et Anette
Fiche : Simone Veil et Anette. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar carlita21 • 19 Mars 2020 • Fiche • 1 536 Mots (7 Pages) • 584 Vues
HISTOIRE – étude de document
Simone Veil et l’interview d’Annette Wieviorka
Les documents portés à l’étude sont une interview de l’historienne Annette Wieviorka paru dans l’hebdomadaire « le Nouvel Observateur » en janvier 2005. Le second document est une photo de Simone Veil et Jacques Chirac à Auschwitz le 27 janvier 2005 publié le 20 juin 2017 par V.Mazuir et E.Beyekilian. Il est à noter que cette photographie est prise quelques jours après la parution de l’interview d’Annette Wieviorka au camp d’Auschwitz en Pologne, lors de la visite du président français Jaques Chirac. En analysant ces 2 documents, nous allons démontrer comment le travail des historiens a servit à faire évoluer la mémoire française du génocide des Juifs. Dans un premier temps nous verrons l’évolution des mémoires du génocide juif en France puis dans un second temps que l’évolution des mémoires est rattachée à celle de la recherche historique.
Tout d’abord, nous pouvons constater qu’un silence demeure à l’après guerre. En effet, les grandes étapes de cette évolution sont retracées par Annette Wieviorka qui explique de la ligne 32 à la ligne 35 « Sur le silence des juifs dans les années d’après guerre, 2 points de vue s’opposent (…) c’est qu’on ne voulait pas l’entendre ». Puis, dans les lignes 23 à 24 « dans l’après guerre, la communauté juive elle-même ne met pas l’accent sur les temps de la persécution et de l’extermination » avant d’expliquer que l’urgence pour eux est de réintégrer à la société et de récupérer leurs biens. L’historienne explique par ailleurs dans les lignes 38 à 41 « Mais il est vrai aussi que les juifs de 1945 souhaitent majoritairement s’intégrer à nouveau à la France républicaine, une France qu’ils ne mettent pas en accusation. Le silence sur la persécution est donc largement consensuel ».Nous pouvons voir que Annette Wieviorka apporte concernant d’autre arguments d’explication dans son premier paragraphe. D’autre part elle évoque dans les lignes 26 à 28 » le choc du procès Eichmann qui se propage et va gagner la France. L’action de Serge Klarsfeld est ici décisive, mais le temps rend aussi les choses audibles » Nous pouvons également évoquer le fameux procès D’Adolph Eichmann en effet celui-ci est arrêté par les Alliés après la guerre mais arrive à s'évader en février 1946. Avec la complicité de milieux ultraconservateurs, il s'enfuit en Argentine avec sa famille et mène une vie modeste. Le 23 mai 1960, le Premier ministre israélien David Ben Gourion annonce à la Knesset qui est la chambre des députés l'arrestation d'Adolf Eichmann.
Comme Israël a aboli la peine de mort sauf dans les cas prévus par une loi de 1950 (crime contre le peuple juif, crime contre l'humanité et crime de guerre), il est condamné à mort et pendu à Jérusalem le 31 mai 1962. Ses cendres sont dispersées en mer au-delà des eaux territoriales. L'effet le plus notable du procès est de libérer enfin la parole des rescapés des camps. Il est également important d’aborder. Parallèlement, la mémoire juive émerge et les survivants doivent répondre aux négationnistes qui sont les personnes niant e génocide juifs. De plus, Serges Klarsfeld crée l’association « Fils et Filles de déportés juifs de France » en effet celui-ci milite contre l’antisémitisme et lutte pour le jugement des criminels. Nous pouvons égalent aborder l’adoption de l’Assemblé générale des Nations Unies à la fin de la 2nd guerre mondiale de la résolution 181 qui partage le territoire de la Palestine la résolution prévoit la création d’un état juif qui occuperait 56 pourcents du territoire de la Palestine et d’un état arabe composé de la Cisjordanie, et de la bande de gaza. Ceci étant de réparer les tord causés aux juifs par l’Allemagne nazi. Mais 1 an plus tard, le 14 mai 1948, l’état d’Israël proclame sont indépendance. La montée en puissance du jeune état est mal vue par la plupart des pays arabes. L’animosité s’installe alors entre Israël et ses voisins. Ces tensions donnent lieux à de multiples affrontements dont des plus connu « la guerre des jours » qui se déroule du 5 juin au 10 juin 1967 et oppose Israël à l’Egypte la Cisjordanie et la Syrie.
Dans les lignes 28 à 29 l’historienne rappelle que certains acteurs juifs portent la mémoire d’Auschwitz et le présentent dans l’espace public au fils des années « la mémoire d’Auschwitz portée par des acteurs juifs pénètre dans l’espace public à la fin des années » elle peut faire référence à Marcel Ophuls dans les années 1970 avec le documentaire « le Chagrin et la Pitié » qui par ailleurs remet en question le résistancialisme et montre la vie à Clermont Ferrand ou une majorité de français tentent de survivre. Il peut y avoir également Claude Lanzmann en 1985 avec le documentaire choc sur la Shoah montrant la réalité.
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