Méthodologie écriture personnelle
Synthèse : Méthodologie écriture personnelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar thoums • 18 Janvier 2021 • Synthèse • 1 566 Mots (7 Pages) • 444 Vues
Epreuve d’expression personnelle
1H20 sur les 4 heures d’épreuve
1 sujet imposé.
Ce sujet sera en rapport avec les textes de la synthèse que vous aurez eue auparavant mais aussi avec l’un des 2 thèmes que vous aurez étudiés dans l’année (« Seul avec tous » et « A toute vitesse » pour 2020).
L’expression personnelle a des similitudes avec la synthèse de documents :
- 3 parties : introduction (7 ou 8 lignes), développement (2 ou 3 parties comprenant chacune 2 ou 3 paragraphes de 5 à 10 lignes chacun), une conclusion (5 ou 6 lignes).
- En introduction, on commence par amener le sujet, puis on pose la problématique avant d’annoncer son plan.
- Le développement doit montrer une progression logique, il apparaît comme un grand raisonnement où les arguments se succèdent dans un ordre réfléchi (même si c’est pour s’opposer parfois).
- Une conclusion qui répond à la problématique en reprenant les idées principales du développement et peut ouvrir sur une autre débat grâce à une question ou un point de réflexion personnelle nuancée.
Mais l’expression personnelle a aussi des différences avec la synthèse :
- Pas de textes à présenter en introduction
- La problématique est imposée (c’est le sujet qui vous est donné).
- Dans le développement, les idées avancées sont présentées comme les vôtres (ce qui ne signifie ni que vous êtes forcément d’accord avec ces idées, ni que vous ne les avez pas trouvées chez un autre). Vous pouvez citer des auteurs – et plus vous le faites, mieux c’est – mais seulement pour illustrer les idées que vous amenez.
1ère étape : Trouver des idées sur le sujet (15 mn)
Dans un 1er temps, vous devez générer des idées à partir de vos connaissances et réflexions passées mais aussi à partir de votre réflexion du moment. Vous devez trouver 5 à 8 idées différentes.
Une manière de faire est d’utiliser des synonymes ou de faire varier le sens des mots.
Prenons par exemple le sujet « Faut-il veiller à sa réputation pour être heureux ?». Si j’entends par « réputation », l’opinion qu’on les gens ont de moi en général, je n’aurais pas la même réponse que si j’entends par « réputation » l’image que j’ai auprès de mes amis. Je peux me moquer de l’avis des uns et peut-être pas du tout de celui des autres.
De même avec « heureux ». Selon que le bonheur signifiera pour moi « avoir une vie amoureuse épanouie », « être fier de ce que je fais », « avoir de l’argent », « être célèbre » ou autre chose, ma réponse à la problématique peut être très différente.
Une autre possibilité est de voir, pour chaque idée trouvée, si l’on peut défendre l’idée opposée.
Exemple. Sur le sujet « La vitesse à laquelle nous avançons dans la vie est-elle subie ou bien choisie ?
Si ma première idée est de dire que cette vitesse est d’abord subie parce que notre progression va d’abord dépendre de notre environnement, de notre éducation, de nos gènes… autant d’éléments que nous ne choisissons pas, je peux alors essayer de voir si je peux dire le contraire. Par exemple, je dirai que, même si nous n’avons pas les mêmes gènes, la différence dans nos capacités est en général assez faible (sauf pour quelques génies ou, au contraire, quelques attardés mais qui restent très minoritaires) et que notre vitesse de progression dépend alors essentiellement de notre volonté.
2ème étape : Plan de l’expression personnelle (15 mn)
Vous savez déjà qu’il y a l’intro au début et la conclusion à la fin dans lesquelles vous posez la problématique puis y répondrez.
Entre les deux, le développement sera constitué des idées que vous aurez retenues. Pour avoir notre plan, il ne reste qu’à déterminer l’ordre dans lequel vous allez aborder ces idées. Il faut construire un enchaînement logique des idées, l’une amenant la suivante jusqu’à la problématique qui arrive à la fin.
Par exemple, avec le sujet précédent :
1ère partie : La réputation n’est par importante pour le bonheur car :
- ce qui compte pour être heureux, c’est d’être fier de ce que l’on fait, pas sa réputation.
- Si j’aime ce que je fais, je le ferai bien et il y a donc fort à parier que je réussirai ma vie professionnelle
- De plus, je m’en trouverai plus épanouie, ce qui me permettra sans doute de mieux réussir ma vie amoureuse, autre clé du bonheur. Qu’importe alors ce que d’autres peuvent penser de moi.
Transition : si l’on est fier de ce que l’on fait, un cercle vertueux peut ainsi se mettre en place et mener jusqu’au comble de la félicité. On peut cependant se demander si la vie n’est pas toujours un peu plus complexe que ça et si cette vision d’un bonheur indépendant de la réputation n’est pas bien naïve.
2ème partie : Dénier à la réputation toute incidence sur le bonheur est irréaliste :
- Dans le travail, l’image que j’ai a de l’importance, ne serait-ce que pour en trouver.
- A prétendre faire ce que l’on veut sans avoir besoin de l’assentiment de personne, on se condamne le plus souvent à un échec financier retentissant (vie d’artiste par exemple).
- Et puis, si être fier de ce que l’on fait, c’est refuser les compromis, ce sera alors souvent se mettre les gens à dos, ce qui n’augure en rien d’une réussite professionnelle.
- Par ailleurs, on ne vit pas que d’amour et d’eau fraîche et qu’adviendra-t-il de ma vie amoureuse ou de ma confiance en moi si j’échoue professionnellement ?
3ème partie et conclusion
- Quel que soit le sens que je prête au mot bonheur (épanouissement professionnel, réussite amoureuse, argent), ma réputation est importante pour le construire au départ.
- Une fois que je l’ai atteint (je suis riche, je vis avec la femme ou l’homme que j’aime, j’ai une vie professionnelle passionnante où je suis reconnu), ma réputation devient bien moins cruciale.
- Conclusion : il ne faut pas veiller à sa réputation pour être heureux mais pour le devenir.
3ème étape : trouver des exemples et des références culturelles (15 mn)
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