Les principales causes potentielles de la séquestration

Stanislas CZECH B04

PREVENTION ET GESTION DE LA

SEQUESTRATION DES DIRIGEANTS

Droit social TD n°8

1. Les principales causes potentielles de la séquestration :

• Une mauvaise gestion de crise : Dans une période de crise de la sous-traitance du secteur automobile, la société « AUTOCARTER » ne semble pas vouloir communiquer à ses employés sur les différentes manœuvres mises en place pour essayer d’endiguer cette crise. Face à ce flou de la part de la direction, les employés se sentent encore plus inquiets par rapport à leur avenir dans l’entreprise, ce qui contribue à rajouter des tensions supplémentaire dans le dialogue social.

• Une direction trop éloignée de ses salariés : La société « AUTOCARTER » faisant partie d’un groupe européen et les dirigeants appliquant directement les directives de la maison mère, on constate que les employés ressentent un manque d’interaction flagrant entre la direction du Groupe et le restes de ses parties prenantes. Ce genre de phénomène n’est pas isolé puisque on constate que la séquestration des dirigeants à statistiquement lieu plus souvent dans des entreprises délocalisées ou éloigné du siège social.

• Le sentiment d’absence de dialogue social : Dans le cas de l’entreprise « AUTOCARTER », le fait qu’un plan de sauvegarde de l’emploi était déjà à l’étude sans que les salariés n’ait eu aucunes nouvelles de la part de la direction de l’avancée de ce plan leur donne l’impression que l’entreprise que les employés et le syndicats qui les représentent ne sont plus une partie prenante réelle de la société puisque on ne les tiens même pas au courant du devenir de leur propre sort. Impression renforcée par le fait qu’ils apprennent finalement lors de la réunion extraordinaire du CE la mise en place d’un énième plan social, point d’orgue de la montée de tensions entre les salariés et la direction. Dans ce contexte, les syndicats n’ayant plus l’impression de pouvoir peser dans les négociations, le « Boss-napping » apparait alors comme la dernière solution capable de faire en sorte que les dirigeants les prennent enfin au sérieux. De plus le fait de séquestrer son patron a souvent des répercutions médiatique assez importantes, les employés peuvent donc y voir une manière supplémentaire de faire entendre leur voix.

1. L’évaluation des risques en mettant en œuvre des indicateurs :

Selon Sylvain NIEL, Directeur du département GRH chez « FIDAL », la meilleure manière de prévenir la séquestration des dirigeants est la mise en place d’outils tels qu’un tableau de bord permettant d’évaluer les différents risques en les graduant. Son tableau se présente de la manière suivante :

Source : http://www.wk-rh.fr/actualites/upload/CDRH153_sequestration.pdf

Toujours selon NIEL, le fait de pouvoir évaluer les risques par l’intermédiaire de ce tableau permet donc en amont de pouvoir mener des actions préventives sur les points où les risques sont les plus importants afin de pouvoir désamorcer de genre de crises le plus rapidement possible.

1. Les mesures à prendre en amont de la séquestration :

Afin de pouvoir éviter la séquestration de dirigeants, il existe plusieurs mesures possibles afin de pouvoir gérer au mieux le mécontentement des syndicats. La première d’entre elles étant de mettre en place le tableau de bord vu ci-dessus.

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