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Les fausses confidences

Analyse sectorielle : Les fausses confidences. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Février 2022  •  Analyse sectorielle  •  739 Mots (3 Pages)  •  428 Vues

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Oral de Français

Découpage du texte :

Lignes 486 à 497 : Dubois laisse Araminte dans l’ignorance du mal de Dorante afin d’attiser sa curiosité

Lignes 498 à 501 : Dubois révèle une partie de son mal : la folie

Lignes 502 à 509 : Dubois révèle de genre de folie

Lignes 510 à 521 : Dubois révèle l’objet de cette folie

« Si je le connais, Madame ! » Cette question est posée par Dubois dans les Fausses Confidences de Marivaux dans le cadre d’un stratagème habilement mené par ce dernier. Marivaux est un écrivain du 18ème siècle qui arrive à Paris en 1712 et fréquente beaucoup les salons. Il s'intéresse d'abord à l’écriture de romans mais sa célébrité vient de son goût pour le théâtre. L’une de ses pièces, Les Fausses Confidences, raconte l’histoire de Dorante, passionnément amoureux d’Araminte. Cette dernière est une jeune veuve riche qui « possède un rang dans le monde », tandis que Dorante, bien qu’issu de bonne famille, est pauvre. Aidé de son ancien valet, Dubois, il tente de conquérir Araminte. Dubois est celui qui gère toute la manœuvre et use de stratagèmes. Dans la scène 13, particulièrement, il fait mine de reconnaître Dorante de manière à ce que Araminte s’en rende compte. Nous étudierons la scène suivante où Dubois répond aux interrogations d’Araminte tout en restant le maître de la situation.

Dubois annonce d’abord à Araminte que Dorante est fou. Il commence par provoquer sa curiosité dans la première réplique. Les interrogations : « Si je le connais, Madame ! Si je le connais ! » servent à annoncer et accentuer la phrase suivante : « Ah vraiment oui » qui révèle le lien de connaissance existant entre Dubois et Dorante. Ce lien transforme Dubois en une source d’information pour Araminte et augmente ainsi sa curiosité. Elle s’empresse de profiter de cela en questionnant Dubois quant à l'honnêteté de Dorante : « Serait-il capable de quelque mauvaise action, que tu saches ? Est-ce que ce n'est pas un honnête homme ? ». Il semble que cela soit très important pour elle d’avoir des gens honnêtes à son service. Dubois s’empresse de la rassurer à ce sujet. Araminte est alors impatiente : « De quoi peut-il donc être question ? D'où vient que tu m'alarmes ? » et on voit bien que Dorante à atteint ses sentiments : « En vérité, j'en suis toute émue. ». Dubois lui fait alors comprendre que Dorante est fou : « Son défaut, c'est là. (Il se touche le front.) C'est à la tête que le mal le tient. »

Dubois n’a pas précisé de quelle sorte de folie il s’agit. Il va le faire un peu après. Il commence par appuyer son propos et insiste bien sur la folie de Dorante : « Oui, il est timbré, mais timbré comme cent ». Cela étonne beaucoup Araminte qui pense à un déficit mental : « Il m'a paru de très bon sens. ». Elle demande des preuves car elle ne veut pas accepter cette vérité : « Quelle preuve as-tu de sa folie ? ». Dubois lui annonce alors le genre de folie dont est atteint Dorante : « Il y a six mois qu'il extravague d'amour ». La didascalie « un peu boudant » montre que Araminte est un peu jalouse

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