Les fables de la Fontaine

      D’une part, nous aborderons l’aspect qui montre Thérèse comme coupable.

Tout d’abord, elle a commis l’adultère. Comme Camille ne satisfaisait pas ses besoins physiques, elle a vécu auprès de Laurent une passion plus heureuse qu’avec Camille. Dans cette nouvelle relation, elle a pensé avoir trouvé le bonheur et la satisfaction physique. C’est une relation en dehors du mariage, relation condamnée par la religion et par les lois éthiques et morales, alors c’est un crime à tous les sens du terme.

     De plus, Thérèse peut avoir aussi participé au meurtre de Camille. Elle était témoin mais n’a pas réagi, donc elle a indirectement tué Camille. Au lieu de le secourir, elle a décidé d’observer la scène épouvantable et pleurer. Sans oublier non plus, qu’elle a joué un rôle majeur dans le crime : à plusieurs reprises, elle a insinué et a poussé Laurent à tuer Camille après le début de leur relation : « S’il ne faisait pas disparaître le mari, la femme lui échappait» (Chap. 9 ligne 191). Ajoutons aussi à tout cela que Laurent n’était pas le seul qui voulait la mort de Camille, mais Thérèse le voulait aussi. Selon eux, leur « amour » était inachevé, voire incomplet, vu la présence de Camille. Alors, pour supprimer tout obstacle à leur bonheur, il fallait se débarrasser à tout prix de Camille. C’est pourquoi, le meurtre était considéré comme nécessité.

      Enfin, Thérèse apparaît vraiment coupable lorsqu’elle voulait commettre un assassinat et tuer Laurent en utilisant l’arme blanche, le couteau à la fin du roman : «Thérèse profita de l’absence de Laurent pour faire repasser un grand couteau de cuisine - elle cacha le couteau dans un coin du buffet» (Fin chapitre XXXII). Mais comme Laurent s’est rendu compte de ce qu’elle voulait faire, ils se partagent le verre d’eau empoisonné et se suicident tous les deux. En mettant fin à sa vie elle-même, elle est considérée coupable à l’égard d’elle-même. Sans oublier non plus, la tentative de tuer Laurent, perçu dans la deuxième moitié du roman comme son pire ennemi. Elle était prête à le dénoncer auprès de la gendarmerie et a fini par prendre la décision de se débarrasser pout toujours de lui, solution qu’elle a vue ultime.

Pour toutes ces raisons, nous pouvons attribuer à Thérèse le titre de criminelle.

      Après avoir abordé la culpabilité de Thérèse dans le roman, nous nous demanderons si Thérèse n’avait pas ses propres justifications pour tous les crimes commis.

Bassem AKAWI                            Tala HOSS

Hani SROUR                                 Karen KHALED

Hamed EL-TURK

Badih OSMAN

Mohamad SAAD    

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