Le travail

Diane ESMENARD T STMG

PHILOSOPHIE

LE TAVAIL

I/ Rapport du travail à la servitude : Le travail est par définition nécessaire à la condition humaine mais peut paraitre également être une contrainte.

1. La tradition grecque : le travail se veut être une contrainte vitale, mais il faut y distinguer trois concepts : travail ; œuvre ; action (Hannah Arendt)

• Le travail est l’activité au service de la vie. Il est non libre et infini
• L’œuvre est quant a elle, un besoin qui nous rattache à l’humanité. Elle est à caractère durable.
• L’action contribuent aux rapports d’amitiés et de justice. Elle témoigne de la présence d’autres êtres humains.

1. Le judéo-christianisme : la Bible fait du travail le châtiment de la faute originelle et l’objet d’une malédiction. Contrairement aux Grecs, la Bible promeut un chemin de rédemption grâce à un dur travail accomplit.
2. L’étymologie : le travail provient du mot latin tripalium (instrument à trois pieux servant à maintenir les chevaux récalcitrants afin de les ferrer). Celui-ci montre que la notion de travail est une torture.

Le travail est spécifiquement humain. Marx dit qu’il est « l’essence de l’homme ».

2/ Rapport du travail à la liberté : Le travail peut mener à une certaine liberté car il rompt les barrières existantes entre l’intériorité et l’extériorité.  

1. Il y a une différence entre l’activité humaine et l’activité instinctive qui est propre à l’animal. L’activité instinctive est régie par le déterminisme naturel or que le travail est une activité consciente et volontaire
2. L’homme adapte la nature à ses désirs et ses exigences et par conséquent se développe lui-même.

La liberté ne commence-t-elle pas quand cesse le travail dicté par la nécessité ? Le travail étant dicté par la nécessité est il à strictement parler un travail ?

3/ La valeur morale et sociale du travail : Le travail s’étend sur plusieurs dimensions et tente de répondre à la question suivante : le travail est-il une activité aliénée ?

1. Dimension morale : obligation morale

• Travailler consiste à prendre sa part de contrainte du fardeau de l’humanité. Il peut y avoir culpabilité si certains allège leur part de responsabilité sur le dos d’autrui.
• Travailler apprend à l’humain la patience, la modestie, la ténacité.
• Travailler rend davantage sociable et éduque sur le sens des responsabilités, de la rigueur, de la générosité et d’une conscience professionnelle.
• Travailler est école de vertus (Alain).
• Travailler nous éloigne de la barbarie et de ce fait nous tient distance du vice qui est l’excès de violence

1. Dimension existentielle du travail : le travail est moyen de rendre notre vie plus confortable mais n’est pas une fin en soi. Le travail doit être vu comme un moyen d’atteindre une certaine liberté.
2. Dimension sociale du travail :

Diane ESMENARD T STMG

1. Sens négatif : Le travail bride l’individu sur plusieurs plans : il constitut la meilleure des polices mais empêche d’utiliser l’énergie à des fins plus nobles.
2. Sens positif : Le travail est source de richesse sociale.  

...