Le déplacement au travail

Allemand

Le déplacement au travail

Un travailleur sur cinq réalise de long déplacements pendant son temps de travail. Ceci fait parti de la vie quotidienne pour eux. Martin Werner passe en moyenne 4h par jour sur la route. Le consultant de la société vit à Munich et travaille à Erlangen dans un prestigieux cabinet de conseil. Ce trajet prend environ 2h. « Le temps me semble court, alors je raccourcis mon temps de travail. Car le fait que je travaille dans un bureau ou sur la route n’a pas d’importance pour moi. » Le matin, il commence sa journée dans le train et le soir il l’a termine en faisant un rapport sur le chemin de la maison. « Je rentre donc après 19h, parfois même un peu plus tard », admet-il avec un sourire, « à la maison, c’est l’heure de fermeture. Le bureau est loin, et la nuit n’appartient qu’à moi et à ma famille. » Voyager fait aussi parti de son programme du weekend. Avec sa femme et ses enfants, il a déménagé il y a deux ans à Munich. « En ce moment nous nous plaisons beaucoup dans cette ville animée. La qualité de vie est très élevée et l’environnement pour les enfants est parfait. »  Ainsi, il peut s’offrir quatre jours de la semaine dans une crèche, à dix minutes de sa maison. Sa femme travaille à Munich. Un coup de chance. « Si je faisais la navette jusqu’aussi tard, nous aurions un problème avec la garde des enfants. Car à la crèche, les enfants sont pris en charge jusque 18h. » Werner fait parti des 20% de travailleurs allemand qui sont constamment en déplacement professionnel. « Bien sûr, nous avons envisagé d’autres lieux de résidence. Mais à Munich, nous nous sentions à l’aise, nous voulions faire ici notre vie quotidienne. »

Le coté sombre

Mais même le fait de beaucoup bouger a ses revers. Pour beaucoup, le déplacement ou le travail le weekend peut-être un fardeau. En comparaison, les charges « ponctuels » résultant d’un déménagement à long terme est plutôt faible. Cependant, si la mobilité comme dans le cas de Martin Werner est choisi librement, les conséquences sont plutôt positives. Il est important de réduire les dommages causés par l’exposition de la mobilité pour augmenter les conditions de travail. Il s’agit notamment de donner des heures de travail flexibles ou l’occasion de pouvoir travailler sur la route. Et pour l’entreprise ? Les hommes comme Werner sont très populaires dans les entreprises de taille moyenne. « Pendant la semaine, ces gens mettent le turbo, ils font beaucoup d’heures supplémentaires et sont très concentrés sur leur activité professionnelle. Comme mesure incitative, ces entreprises offrent des heures de travail flexibles, ce qui augmente significativement la motivation chez les employés qui choisissent ce mode de vie ».

Béatrice Fankhauser.

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Partie 1

L’article « Mobil für den Job » traite des déplacements que certains allemands doivent faire pour se rendre sur leur lieux de travail. Il s’agit de l’histoire de Martin Werner, qui passe en moyenne 4h par jour sur la route. En effet, ce consultant de société a pris la décision avec sa femme de vivre à Munich alors qu’il travaille à Erlangen. Sa femme travaille à Munich; dans le cas contraire, la garde des enfants aurait été problématique, car Martin Werner rentre souvent plus tard que 19h et les crèches ne gardent les enfants que jusqu’à 18h. Si ce mode de vie peut-être difficile pour certaines personnes, mr. Werner, lui, apprécie cette façon de travailler. Il commence sa journée avec 2h de route en train, et le soir, il finit ses rapports sur le chemin du retour. Ainsi il peut pleinement se consacrer à sa famille en rentrant. Ce choix a été fait délibérément, contrairement à d’autres personnes qui doivent subir ce mode de vie. Les entreprises peuvent parfois tenter de donner des horaires flexibles à leurs employés, pour leur permettre de mieux vivre ces heures passées sur la route.

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