La prévision des tendances
Lettre type : La prévision des tendances. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Marc Antoine Planelles Santoni • 31 Mars 2020 • Lettre type • 1 538 Mots (7 Pages) • 450 Vues
Fiche de Lecture
Histoires des théories de la communication, Chapitre II : Les Empirismes du Nouveau Monde
Références
Le texte étudié est le premier chapitre de l’ouvrage intitulé Histoire des théories de la communication, publié en 1995, que l’on doit à Armand et Michèle Mattelart, chacun respectivement Essayiste et Sociologue.
Si Armand Mattelart est spécialisé dans l’écriture d’ouvrages concernant la communication à l’image de celui étudié ou encore Mapping World communication (1994) et L’internationale publicitaire (1989) parmi d’autres, Michèle Mattelart se spécialise dans l’étude des sociétés comme en témoignent deux de ses ouvrages, Penser les médias (2010) et La culture contre la démocratie ? (1983)
L’édition que nous avons à disposition est édité par “La découverte” et appartient à la collection “Repères”.
Le genre de l’ouvrage
Ouvrage en entier :
Au vu des compétences de chacun des auteurs et suite à notre lecture, nous pouvons décrire ce livre comme un mélange entre une étude historique, une enquête sociologique et un essai portant sur la communication.
Cette conclusion est confortée par l’étude historique à laquelle nous assistons avec une description des différentes visions de la communication et de la gestion des populations au travers des époques modernes, le sujet du livre qu’est la communication et les théories en relation avec cette discipline ainsi que m’importance accordée à l’étude des sociétés et les travaux en rapport avec celles-ci tout le long de l’ouvrage.
Passage analysé :
Le chapitre que nous analysons, quant à lui, se rapproche d’une étude historique, dont la recherche porte sur l’évolution de la sociologie aux États-Unis sur la période s’étalant des années 1910 aux années 1980.
Thème & Thèse de l’auteur
Thème : Le rapport entre sociologie et communication et leur évolution.
Thèse : La sociologie et la communication ont évolué, passant d’une logique de microsociologie à une logique de masse, c’est-à-dire de macrosociologie.
Structure du texte
Au vu du plan chronologique utilisé dans ce chapitre, il nous est possible de nous fonder sur celui-ci pour établir la structuration du texte en apportant toute fois des modifications afin de grouper au mieux les axes majeurs des écrits étudiés.
Tout d’abord, le texte débute par une introduction, en nous initiant à la communication et les sciences sociales fondées sur la logique empirique au début du XXe siècle.
Il est question de la suprématie de la microsociologie jusqu’aux années 1940, où un autre courant, la Mass Communication Research avec comme objectif une observation quantitative et ayant pour but de répondre aux attentes des gestionnaires de médias, fait son apparition.
Par la suite en nous focalisant sur la suite du texte, nous pouvons déterminer deux parties principales.
I – La microsociologie
• L’école de Chicago
Probablement l’un des plus longs axes à détailler, ce paragraphe traitera de ce que l’on appelle “L’école de Chicago”.
Comptant parmi ses figures Ezra Park, socialiste partisan de la cause noire, cette mouvance se caractérise par l’intérêt qu’elle porte à l’humain.
La ville y est décortiquée comme un “état d’esprit”, on se questionne sur l’intégration des immigrants dans la société américaine, on y analyse les attitudes et les comportements de chacun.
Émerge également en 1921, de l’esprit de Park et Burgess, la notion d’“écologie humaine”, appelée ainsi en référence à une vision de l’écologie comme étant la science des relations de l’organisme avec l’environnement, le tout en se référent à Spencer dont les réflexions ont été détaillés dans la fiche de lecture traitant du chapitre I.
Trois éléments caractérisent alors une communauté : une population, organisée, sur un territoire et dont les membres vivent dans une relation d’interdépendance mutuelle.
Suivant cette pensée, l’écologie humaine conçoit tout changement qui affecte une division du travail existante ou les relations de la population au sol dans le cadre d’une pensée de l’équilibre, de la crise et du retour à l’équilibre. Il est observé comment l’équilibre social se maintient une fois acquis.
Le pragmatisme est le mot d’ordre de l’école de Chicago, et il n’est pas sans influencer l’un de ses partisans, Cooley.
Celui-ci étudie l’impact organisationnel des transports, puis se consacre à l’ethnographie, parlant pour la première fois de “groupes primaires” pour désigner les groupes qui se caractérisent par une interaction et une coopération intime face à face, primaire désigne ici l’aisance qu’ont les membres d’un groupe social à communiquer de par la proximité de leurs idéaux et de leur nature sociale.
Il blâme ainsi l’effacement de la considération des groupes primaires dans les urbanisations au profit d’une uniformisation de la ville faisant abstraction du vécu de ses habitants.
Selon les théories soutenues par cette mouvance, si l’individu est bien soumis aux forces de l’homogénéité, il a la capacité de s’y soustraire.
• Mills
Ces idées seront défendues plus tard par Mills, qui s’indignera de la suprématie d’une sociologie qui, depuis les années 1930, a perdu ses valeurs réformatrices pour laisser place à une ingénierie sociale au service d’un triangle
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