L.A.5 Les justes, acte II

L.A.5 Les justes, acte II

Introduction :

- présentation de l’auteur et de son œuvre : (voir L.A.4)

- situation de l’extrait : La scène se déroule alors que K. initialement chargé de lancer la bombe sur le Grand Duc, n’a finalement pas pu le faire. Il y a eu des circonstances remettant en cause les plans des terroristes, notamment la présence d’enfants. Il ne l’a donc pas fait. Il s'explique ici devant ses camarades, mettant à jour une opposition.

- Nous verrons donc en quoi cette scène est révélatrice d’une opposition fondamentale. Cette opposition est tout d’abord un confit intérieur, au sein même de la personnalité de Kaliayev, mais plus largement, elle oppose le groupe des terroristes en deux camps : ceux pour qui la révolution se passe de considérations morales : Stepan, et d’autres, pour qui le terrorisme ne peut se passer de valeurs humaines...

I- Le dilemme de K.

A) Un récit pathétique au service d’une justification

B) Un homme seul, et divisé

C) Un dilemme tragique

II- Une scène mettant en scène une opposition

A) Un groupe divisé, des oppositions qui apparaissent

B) Un débat moral fondamental entre S et K

C) Un acte tragique reporté ? le suspense enclenché.

Cette scène est fondamentale dans le sens où elle révèle les fondements des questionnements que cherche à poser CAMUS à travers cette pièce. L’auteur, à travers cette pièce, nous interroge sur la question de la portée d’un acte politique, notamment révolutionnaire, et de ses fondements moraux. Cette scène met en lumières les conflits intérieurs et délibérations du personnage K ; conflits qui se répercutent sur le groupe. Cette scène met en lumière une opposition fondamentale : suivre la révolution quelques soient les moyens ou essayer de faire la révolution sans victimes innocentes. Les notions de devoir et du pouvoir apparaissent dans cette scène comme subjectifs selon la posture des personnages, ce qui qualifie ce dilemme comme relatif.

Procédés principaux :

-relever dans les Didascalies ; le Champ lexical du regard

-analyser la longue tirade, pathétique, ponctuée de silences.

-les nombreuses apostrophes et questions rhétoriques qui témoignent du désespoir de K.

- analyser les brèves répliques de Stepan : qui, en contraste, témoignent d’une raison froide et pragmatique. Champ lexical de l'ordre.

- les questions oratoires et rhétoriques de Stephan qui cherche à PERSUADER le groupe de relancer l’attentat rapidement.

- Opposition S/K : fortement marquée dans cette scène :

• Dès le début de la scène on note la personnalité sentimentale de Yanek, en opposition avec Stepan, dur et sans concession.  deux visions qui s’opposent : attaquer le symbole de l’oppression

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