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Jkl,m;

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Par   •  1 Décembre 2015  •  Chronologie  •  3 891 Mots (16 Pages)  •  1 020 Vues

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PARTIE 2

CROISSANCE ET CRISE

Les économistes ont leur propre imaginaire, ils sont a priori déconnecté de la réalité. Mais le discours est tel que nous pouvons à bien des égards justifier un certain nombre de comportement, un certain nombre de politiques économiques.

Chapitre 1 :

L'approche néoclassique  ( libérale )

La méthodologie est le discours véhiculé par les économistes comme Walras, Marshall, Jevas.

Concernant le discours, nous allons retrouver le discours de l'économie politique, qui fut formulée par Adam Smith, à pour mission de donner une légitimité aux thérapies proposées par les économistes pour assurer la pérennité du système socio-économique.

Celui qui est repris propose l'idée des lois économiques. Ces lois économiques auraient trois grandes caractéristiques :

  • naturelles : les lois s'imposent de fait aux individus que nous sommes
  • éternelles : nous n'avons pas la capacité de changer ces lois, sinon déséquilibre systémique
  • universelles : elles se retrouvent partout dans le monde.

La mission de l'économiste est de diffuser au plus grand nombre ces lois économiques qui sont censées assurer la pérennité du système.

Ce discours d'Adam Smith est repris par les auteurs libéraux ( néoclassiques )

Une méthode prise par les auteurs néoclassique :

  • Individualisme méthodologique : ici notre système n'est qu'économique. Des lors que l'on introduit le social, on ne fait pas les bons choix. Le social est source d’imperfection, de déséquilibre. C'est une approche d'économistes, c'est à dire où seul la dimension économique est prise en compte. Notre système serait exclusivement économique, composé exclusivement d'individus, tous identiques, en interaction dynamique, organisés autour d'objectif unique, celui de maximiser notre bien être et/ou notre profit.

Individualisme méthodologique : l'individu à un comportement égoïste et calculateur, parce qu'il recherche son propre intérêt personnel. Cet intérêt personnel revoit à cette objectif de maximisation, il y a une fonction objectif de maximisation du bien être et/ou du profit.

Si nous sommes tous identique, personne n'est irremplaçable, nous sommes tous substituables. L'individu n'a aucun pouvoir puisqu'il n'est rien.

Les économistes vont formaliser leur raisonnement avec des mathématiques qui vont donner plus de légitimité à leur raisonnement néoclassique. Ils peuvent additionner, soustraire les individus par exemple.

Les économistes néoclassiques vont distinguer deux types d'individus :

  • les individus consommateurs : recherche d'un maximum de bien être
  • les individus producteurs : recherche un maximum de profit

→ L'un peut être l'autre.

  • La maximisation du bien être : essayer de voir dans quelle mesure avec un somme d'argent donnée, on peut maximiser notre bien être.

Robbins : comment allouer des ressources rares à usage alternatif

→ voir comment avec une somme d'argent donnée il est possible de maximiser notre bien être. On doit faire les meilleurs choix possibles concernant l'allocation de nos ressources, par définition, rares.

Ex : je dispose de 1000€, et je dois chercher de quoi ai-je besoin pour être épanouit. Accéder aux biens et aux services que j'ai besoin, par exemple, une table et des lunettes d'une certaine qualité. Les individus doivent être capables de faire le meilleur choix possible à la meilleure qualité, le moins cher possible.

→ idée d’allocation optimale des ressources.

Ici, nous sommes dans une économie de marché pure.

Les producteurs aussi vont essayer de faire un maximum de profit.

Les auteurs néoclassiques libéraux ne remettent pas en cause les inégalités en terme de revenu, parce qu'ils disent que nous avons tous le même objectif, sauf que nous n'avons pas tous le même budget. Mais cela ne change rien, on va tous chercher de faire les choix optimaux. Les individus sont libre de faire ce qu'ils veulent, d'opérer leurs propres choix.

On fera nos choix exclusivement à partir d'une variable fondamentale : les prix.

Or les prix sont des prix qui se fixent sur un marché, ce sont de prix de marché.

Les marchés sont des constructions essentielles pour que les individus prennent des décisions.

Les économiste aujourd'hui considèrent que nous sommes dans une économie de marché. Cependant, les marchés sont imparfaits, et les prix qui naissent de ses marchés sont des prix imparfaits.

Pour quelle raison sommes nous confronté à des rareté ?

→ parce que les marchés qui existent sont imparfaits, parce qu'on est obligé de dépenser trop de ressources.

Les économistes vont se demander comment passer des marché imparfait à un marché parfait ? Comment résoudre toutes ses imperfections qui nuisent au marché parfait ?

Section 1 :

LES HYPOTHÈSES DU MODELE

Les théoriciens néoclassiques considèrent qu'il faut que nous tendions vers un modèle au sein duquel nous avons trois hypothèses fondamentales :

  • Concurrence pure et parfaite : les économistes croient aux vertus de la concurrence: si il y a de la concurrence, il va y avoir un impact sur l'évolution des prix. La concurrence est favorable à l'individu, pour le consommateur et pour le producteur.

La concurrence est un carburant pour le système économique. Sans concurrence, il n'y a pas de progrès techniques, et sans progrès techniques, pas de création de richesse.

Pour que la concurrence soit pure et parfaite, il faut cinq caractéristiques :

  • Atomicité du marché : il faut qu'il y ai un très grand ombre de producteurs. Plus les producteurs sont nombreux, plus la concurrence sera élevée. Mais il faut que les entreprises soient de très petite taille ( en effet, si il n'y a que des petites entreprises de table, si je suis présent ou pas, ça ne change rien, les entreprises ne détiennent aucune relation de pouvoir, et ce n'est pas nous qui allons fixer le prix de la table. Le prix de la table s'affiche sur le marché ).

Mais dans la réalité : serte il y a des marchés, mais il y a des très grandes entreprises, et les prix sont fixés par les grandes entreprises, défini hors marché.

Il faut donc trouver des solutions pour freiner les grands groupes industriels.

→ bien souvent les prix qui s'affichent sur les marchés son des prix faussé.

  •  Homogénéité du produit : ( encore plus irréaliste ) cela signifierait que toutes les entreprises ( TPE ) proposeraient sur le marché des produits identiques.

Les consommateurs vont choisir la table proposée au prix unitaire le plus faible. Cependant, les produits ne sont pas homogènes. Ce que les producteurs cherchent, c'est de maximiser leur profit, et pour cela, d'être le seul offreur d'un produit, de se différencier afin de s'affranchir de la concurrence et de pouvoir proposer un prix élevé du produit.

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