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Description stage

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Par   •  19 Décembre 2022  •  Résumé  •  2 753 Mots (12 Pages)  •  275 Vues

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GARCIA Cyril                                                                                 1ère Année IFMEM

DESCRIPTION D’UNE SITUATION DE TRAVAIL

Dans le cadre de mon stage au sein d’un service de tomodensitométrie pour l’obtention d’ECTS liés à diverses compétences du programme, je vais présenter la situation de Mr. X que j’ai pu prendre en charge lors de ma deuxième semaine pour une tomodensitométrie thoraco-abdomino-pelvienne. En voici le déroulement.

Mr. X, 59 ans a rendez vous au scanner à 10h, il s’est enregistré auprès des secrétaires à 9h20. Il est 10h10 lorsque je sors de la cabine pour appeler Mr. X dans la salle d’attente dédiée au scanner, je l’accompagne dans la cabine privatisée et l’invite à s’installer sur le fauteuil présent. Pour commencer je lui ai demandé de me confirmer son nom et prénom ainsi que sa date de naissance pour des raisons d’identito-vigilance. Après avoir confirmé l’identité de Mr. X, je me suis présenté à mon tour et lui ai demandé de me fournir la feuille de consentement qu’il a pu remplir au préalable avec son nom, prénom, poids, taille et ses éventuelles contre-indications au scanner et au bas de la page, son consentement quant à la réalisation de l’examen. J’ai alors pu vérifier à l’oral avec ce monsieur les contre-indications de l’examen en lui demandant s’il avait des problèmes d’allergie à l’iode, à la bétadine ou au latex, s’il avait une quelconque maladie cardiaque, pulmonaire ou rénale, s’il était diabétique et si oui est-ce qu’il prend des biguanides, je lui ai également demandé s’il avait une maladie du sang ou des risques particuliers de saigner et s’il prenait des anti-coagulants puis j’ai terminé en lui demandant s’il avait été opéré du dos, pour toutes ces questions, Mr. X m’a répondu non. Cette vérification étant terminée je lui demande de me fournir son ordonnance afin de vérifier l’examen à réaliser et savoir si c’est un examen avec injection de produit de contraste ou non. Je questionne le patient sur la raison de sa venue en même temps que je lis son ordonnance afin de créer du dialogue avec le patient, récolter et noter des informations supplémentaires si nécessaire et peut-être même le rassurer si besoin en répondant à ses inquiétudes, ce qui ne fut pas nécessaire car Mr. X était plutôt détendu. En consultant l’ordonnance, j’ai appris qu’il s’agissait d’un scanner thoraco-abdomino-pelvien sans puis avec injection de produit de contraste pour un contrôle post néphrectomie partielle (ablation partielle du rein) gauche effectuée en mai 2021 et droite en juin 2018 suite à un cancer des cellules rénales (adénocarcinome rénal). Le docteur par cet examen recherche des éventuels signes d’une récidive locale et/ou à distance. Désormais, je possède toutes les informations nécessaires concernant Mr. X, je vérifie alors qu’il n’aie pas d’objets métallique ou de collier au niveau de la poitrine et du cou, ce n’était pas le cas, je le préviens alors qu’il devra baisser le pantalon à mi-cuisses pour le scanner en raison des boutons, fermetures éclair et autres composantes métalliques présents sur son pantalon qui nuiraient à la qualité du cliché. Ceci étant fait, j’informe Mr. X que j’arrive dans quelques minutes pour lui poser le cathéter nécessaire à l’injection du produit de contraste et le laisse patienter dans sa cabine qui était la numéro 11 (il y a 5 cabines privatisées pour le scanner, allant de 9 à 13, pour des raisons d’organisation j’ai préalablement noté sur l’ordonnance la cabine dans laquelle se trouve Mr. X). Je sors donc de la cabine et je donne aux manipulateurs radio tous les documents nécessaires à la prise en charge du patient (fiche de consentement et ordonnance) tout en leur faisant un récapitulatif à l’oral des informations que j’ai pu récolter.

Suite à cela, je me lance dans la préparation de mon plateau pour la pose de voie veineuse périphérique.

Dans un premier lieu, j’effectue une friction hydro-alcoolique en respectant les étapes : je frotte l’intégralité de la face palmaire de mes main entre-elles, puis le dos de la main, ensuite je frictionne au niveau des espaces interdigitaux, je fais le dos des doigts contre la paume opposée avec les doigts emboîtés, je n’oublie pas les pouces que je frictionne avec la  la main opposée par un geste circulaire, je fais désormais les ongles avec un mouvement circulaire sur la paume de la main et je termine avec une friction du poignet par rotation. Les mains désinfectées, je me lance dans la préparation de mon plateau. Dans ce plateau je commence par mettre une paire de gants de taille S, un garrot, un cathéter rose et une compresse que j’imbibe d’alcool afin de désinfecter la zone où je vais poser mon cathéter et pour profiter également des propriétés vasodilatatrices de l’alcool. Ensuite je prépare une seringue de 5cc en prélevant du sérum physiologique (NaCl) dans une poche à l’aide d’un trocart rose et j’injecte une partie de ce sérum physiologique dans un raccord que j’ai laissé en partie dans son emballage afin de le purger en chassant l’air. Je mets donc la seringue de 5cc, rattachée au raccord purgé au NaCl dans le plateau et prépare donc mon Tegaderm en séparant les deux parties afin de ne pas avoir à le faire avec mes gants lors de la pose de VVP puis je pose ces deux parties dans le plateau.

Mon plateau est prêt je rejoint donc le patient dans sa cabine et l’informe que je viens le perfuser, je pose le plateau à côté et je m’installe sur un tabouret à côté de Mr. X. Je lui demande de quel côté il a l’habitude d’être piqué, il me présente son bras droit. Je décide alors de regarder les veines présentes en lui serrant le garrot au dessus du pli du coude et en lui demandant de serrer le poing, je repère alors en touchant du bout des doigts, une veine ressortant plus que les autres avec une trajectoire relativement droite et visible à une distance satisfaisante. Je me mets alors les gants et saisis la compresse imbibée d’alcool en frottant la veine et ses environs pour désinfecter (A ce moment là, j’échange un maximum avec le patient pour le rassurer, je lui demande s’il a déjà fait des scanner et je poursuis dans la discussion avec lui tout au long de la pose du cathéter). Je saisis ensuite mon cathéter, j’enlève le capuchon de sécurité et je fais remonter légèrement le cathéter afin de vérifier le bon fonctionnement de celui-ci, le cathéter ne présente aucune anomalie je peux donc procéder à la pose de l’abord veineux, pour cela je tiens la veine en dessous de l’endroit ou je vais piquer afin d’éviter tout roulement de la veine, puis j’insère la cathéter avec le biseau vers le haut dans la veine, j’obtiens mon premier retour sanguin, je continue alors un petit peu dans le veine puis j’horizontalise le cathéter, je monte le cathlon et rétracte l’aiguille grâce au bouton blanc permettant de le faire en toute sécurité, je dé-serre ensuite le garrot et lui demande de relâcher le poing. A première vue, je suis bel et bien dans la veine, je saisis donc ma seringue et sa tubulure purgés au NaCl et je connecte l’autre bout de ma tubulure à la chambre de reflux du cathéter en vissant puis je tire sur la seringue pour vérifier que le sang monte bien dans la tubulure indiquant la présence dans la veine puis j’injecte du sérum physiologique dans la veine de Mr. X en lui demandant si c’est douloureux ou non, il me répond que non ce qui me confirme que je suis bel et bien dans la veine. Je demande alors à Mr. X de me tenir la seringue (reliée à la tubulure et donc au cathéter) et je pose alors le tegaderm afin de maintenir le cathéter en posant la partie semi transparente sur le cathéter en contournant le tube puis les deux bandelettes adhésives, une à la sortie du cathéter et l’autre un peu plus loin pour fixer la tubulure, le cathéter est donc bien fixé. La pose de VVP étant terminée je récupère mon plateau et quitte la cabine en informant Mr. X qu’on viendra le chercher quand ça sera son tour et donc de bien vouloir patienter. Une fois sorti de la cabine, je procède au vidage de mon plateau, je mets tous les emballages dans la poubelle noire et l’aiguille (bien que sécurisée) dans le conteneur à aiguille DASRI. Le plateau vidé, je retire mes gants que je jette dans la poubelle noire également, et je pratique une friction hydroalcoolique. Je décide désormais de préparer la poche de produit de contraste, on utilise du Xenetix 350 qui est le produit iodé (350mg d’iode/mL). Après avoir ouvert la boîte et sorti les différents éléments de celle-ci, je saisis tout d’abord la poche du produit de contraste et la tubulure qui sont encore dans leur emballage respectif. Après les avoir déballés, je commence par enlever le bouchon de la poche de Xenetix, que je vais connecter à la tubulure du côté du bouchon vert en vissant les deux bouts. Une fois connecté je remet l’ensemble dans l’emballage de la poche du Xenetix, je range dans le bac à cathéter le cathéter rose qui était dans la boîte cartonnée du produit, je jette le papier contenant la notice et autres information dans la poubelle noire, et la boîte cartonnée dans la poubelle pour cartons en attendant le tour de Mr. X.

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