Corrigé épreuve d'économie BTS Communication
Chronologie : Corrigé épreuve d'économie BTS Communication. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sahna Salhi • 19 Mars 2020 • Chronologie • 858 Mots (4 Pages) • 615 Vues
La croissance économique occupe une place importante dans les débats économiques actuels car il s’agit d’un indicateur clé de la santé économique d’un pays. Elle se définie comme une augmentation de la richesse produite dans un pays sur une période donnée. Il s’agit d’un phénomène quantitatif qui se mesure grâce au taux de croissance du produit intérieur brut (PIB). Cette variation économique est impactée par le chômage, la production, le progrès technique ou encore par le niveau de vie de la population. Afin de répondre à une évolution positive de la croissance, l’Union européenne a créé une stratégie qui concerne tous ses membres pour développer une économie plus durable et inclusive. Cette stratégie a pour finalité d’atteindre cinq objectifs fixés par l’Union européenne concernant l’emploi, la recherche et le développement, le climat et l’énergie, l’éducation et l’inclusion sociale et la réduction de la pauvreté. Ainsi, à travers du cas de l’Espagne, nous allons présenter les perspectives de croissance dans le cadre de la stratégie Europe 2020. Dans un premier, nous analyserons uniquement l’évolution de la situation économique de l’Espagne puis comparativement à celle de l’UE-28 en 2015, puis, nous mettrons en évidence les limites de l’efficacité de la politique économique en Espagne et enfin, nous montrerons en quoi l’engagement du pays dans une politique de développement durable pourrait constituer une opportunité de croissance économique.
La situation économique d’un pays est analysée par des variables économiques pour certaines qualitatives et pour d’autres quantitatives. Ces variables peuvent également être conjoncturelles (exemple : taux d’inflation, taux de croissance, taux de chômage pour un instant T…) ou structurelles (exemple : niveau moyen d’éducation, le degré d’ouverture internationale…). Il convient donc d’analyser les données présentes dans le document 1 pour définir la situation économique de l’Espagne en 2015. Tout d’abord, nous pouvons constater qu’au cours de cette année, le taux de croissance du PIB espagnol est supérieur à la moyenne européenne (3,2% contre 2,2%). De plus, nous constatons que l’Espagne maitrise son taux d’inflation car il est passé de 2,7% à -0,5% en 2015. Ce taux négatif signifie une baisse des prix qui peut entraîner une hausse de la consommation par les agents économiques. Enfin, les échanges extérieurs de l’Espagne sont fleurissants car son solde des transactions courantes est passé de -9% à 1,4% ce qui signifie que l’Espagne est indépendante financièrement. Pourtant, malgré ces indicateurs plutôt positifs, le pays présente un fort taux de chômage comparé à celui de l’UE (22,1% contre 9,4%) et une dette publique ne cesse de croitre depuis 2006 (38,9% du PIB à 99,2% du PIB). La situation économique de l’Espagne est donc positive mais ralentie par des facteurs de croissance abimés.
Une politique économique se définit comme un ensemble de décisions cohérentes, prises par les administrations publiques pour atteindre des objectifs durables pour orienter l’économie dans un sens souhaitable et positif. Cette poursuite d’objectif s’exerce grâce à différents outils selon le type de politique mené dans le pays : le budget de l’État et les taux d’intérêts pour une politique conjoncturelle ou des restructurations en profondeur (exemple : reforme des retraites, lois sur le travail, privatisation d’entreprise…) pour la politique structurelle. Le mécanisme économique de l’Espagne, quant à lui, reposait sur un système de de demande interne, stimulée par un fort endettement. Cela a conduit à l’éclatement de la bulle immobilière espagnole qui a entrainé le pays en recession avec l’addition de la dette souveraine européenne de la zone euro. L’État espagnol a donc mis en place une politique budgétaire de rigueur pour sauver le secteur bancaire, à court terme réduire le déficit public (57 Mds€) et donc la dette publique du pays et augmenter les recettes (33 Mds€). Face à ce changement, la Commission européenne à renoncé à proposer des sanctions contre l’Espagne. Toutefois, ces mesures ont pour conséquence de diminuer la demande des ménages et des entreprises. Ainsi, la demande devient supérieure à l’offre qui entraine une baisse de l’inflation (cf document 1). D’une certaine manière, face la baisse des dépenses de l’État dans les domains régaliens, le pays n’est plus compétitif sur ses variables de croissance alors la croissance diminue (recul de 2,9%) et le chômage augmente (“ensemble de mesure visant à faciliter les licenciements et l’embauche” soit une situation instable pour l’emploi).
...