Veau du Ségala
Étude de cas : Veau du Ségala. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Victor Charbo • 30 Mai 2018 • Étude de cas • 590 Mots (3 Pages) • 642 Vues
Conclusion
A travers ce projet nous avons constaté que le marché français était le deuxième producteur de viande de veau mondial avec près de 3 000 exploitations. De plus, les ménages français sont les premiers consommateurs de cette viande au niveau européen. Cependant, ce marché semble être en difficulté avec une baisse de sa consommation et une hausse des prix de cette viande. Les nombreuses tensions entre les producteurs, les industriels et les distributeurs ont renforcé la méfiance des clients finaux sur le sujet de la consommation de viande en GMS. L’industriel Bigard reste l’un des plus présents à revendre cette viande aux distributeurs mais actuellement, les éleveurs ne s’en sortent plus financièrement malgré les aides européennes et nationales. En outre, il est donc primordial de reconnecter tous les maillons de ce circuit de distribution voir privilégier les circuits ultra-court pour sauver les emplois des éleveurs. Dans ce projet, nous nous sommes intéressés au veau du Ségala, un veau d’Aveyron reconnu comme l’un des plus qualitatifs. Cette viande est distribuée dans les supermarchés Auchan au niveau national grâce à un partenariat entre l’enseigne et les éleveurs.
Alors comment pouvons-nous réellement obtenir une meilleure répartition de la valeur ajoutée pour permettre aux éleveurs d’avoir un revenu plus décent ? Cette interrogation, nous avons essayé d’y répondre par le biais de ce projet. Nous nous sommes rendu compte dans un premier temps que les consommateurs de viande de veau connaissent seulement les recettes les plus classiques à base de veau et que ces dernières manquées de diversité. De plus, cette viande reste compliquée à cuisiner certaines saisons car la plupart des recettes sont à base de sauce. L’idée de créer de nouvelles recettes pour cette viande à intégrer dans une alimentation toute l’année pourrait donc en augmenter sa consommation. En effet, le veau pourrait être préparé en carpaccio ou encore en brochettes pour la saison estivale.
De plus, les consommateurs ne font pas la différence entre un veau lambda et le veau du Ségala lorsqu’ils font leurs courses au rayon boucherie libre-service chez Auchan. La signalétique pour le veau du Ségala reste trop mince et les consommateurs ne l’identifient pas dans le bac à côté des autres viandes de veau. Une ILV plus marquée pourrait être créée. La barquette pourrait également être plus attractive car sur cette dernière l’appellation « veau du Ségala » ne saute pas aux yeux. La dimension plus haut de gamme de cette viande déjà marqué avec la couleur noir de la barquette devrait être encore plus marquée.
Enfin, les consommateurs n’étant pas contre payer un peu plus cher leur viande en sachant que la part reversée à l’éleveur allé augmenter, le fait de revaloriser les revenu des éleveurs comme l’a fait la marque « C’est qui le Patron » semble être une solution envisageable.
Ainsi, depuis les Etats Généraux de l’alimentation fin 2017, de nouvelles perspectives sembles se dessiner pour l’avenir des éleveurs de viande bovine et particulièrement de viande de veau. En effet, en diminuant le seuil de revente à perte et les promotions en Grande Distribution, un nouvel avenir semble voir le jour pour les éleveurs. Cependant, cela n’est pas suffisant puisque nous l’avons constaté, la viande de veau est aujourd’hui mise en avant comme peu attractive et n’est pas adaptée à toutes les saisons. Le problème que rencontre les éleveurs de veau n’est pas un cas à part mais parmi tant d’autres. Les agriculteurs et les éleveurs doivent se diversifier de nos jours pour rester compétitifs sur un marché concurrencé avec l’ouverture à un marché mondial.
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