On ne badine pas avec l'amour.
Commentaire d'oeuvre : On ne badine pas avec l'amour.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lorryne • 22 Mai 2018 • Commentaire d'oeuvre • 708 Mots (3 Pages) • 922 Vues
Lecture analytique 12 : On ne badine pas avec l'amour.
Introduction
Le dénouement de On ne Badine pas avec l'Amour, de Alfred de Musset, met en scène un double coup de théâtre. C’est alors l’explosion des sentiments mais également le drame romantique
Annonce des axes
L’importance de la structure
L’unité de l’ultime scène
Une illustration du titre de la pièce
I.L’importance de la structure :
- Les didascalies sont significatives :
Les deux premières (« Il la prend dans ses bras » et « Il l'embrasse ») marquent le lien amoureux entre Camille et Perdican.
La didascalie (« on entend un grand cri derrière l'autel ») provoque le basculement de la scène : de l’amour vers le drame.
Le cri révèle immédiatement la personne de Rosette mais aussi son ampleur avec l’adjectif « grand » et les indéfinis « un / on » renvoient à une dimension d’inquiétude.
La présence de Rosette détruit donc le lien amoureux.
- L’image de l’union et du bonheur :
Cette union est marqué par l’emploi du pronom personnel « nous » et l’emploi du tutoiement qui souligne une certaine intimité ainsi que l’apostrophe « chère créature » traduisant la complicité.
L’encadrement de la tirade de Perdican « nous nous aimons » et la reprise en écho de Camille montre la reconnaissance de leur amour.
L’amour est montré ici de manière méliorative par des métaphores (« perle si rare » / « inestimable joyaux ») avec le caractère précieux des bijoux. Mais aussi l’adverbe d’intensité « si ».
On retrouve leur union avec une nature fertile (« vert/douce/fleuris ») où dominent les couleurs froides.
- Le bonheur détruit :
On a un effet de rupture et d’isolement des personnages par l’énonciation (« nous » de Camille et singulier de Perdican).
La présence constante de la troisième personne (« sœur de lait » / « elle ») est la preuve de l’éclatement de la bulle de bonheur.
Rupture également au niveau des couleurs puisque les couleurs de la quiétude (bleu et vert) sont remplacées par le rouge symbole de violence et de douleur.
Enfin le bonheur initial s’oppose aussi dans la dernière réplique de Camille avec une double référence à la mort (« elle est morte, Adieu »).
II.L’unité de l’ultime scène :
- La forme des répliques et des phrases :
On retrouve dans ce passage deux tirades de Perdican, chacune composée de phrases brèves soulignant son émotion.
- Les rapprochements lexicaux et les temps verbaux :
Dans les deux tirades de Perdican, plusieurs termes se répondent : (« enfant et jouet » / « joué »)
Les apostrophes qui ont trait à la religion traduisant la foi de Perdican.
- Le tragique des rapprochements :
Dans la première partie, il n’est fait que mention de Perdican et Camille, l’emploi du passé composé renvoie aux anciennes erreurs et le présent renvoie à l’amour « nous nous aimons » avec donc une nouvelle situation pleine d’espoir de la vie à deux.
En revanche dans la seconde partie, il y a une dominance de l’impératif et du futur qui traduit la supplication. Puis la présence constante de Rosette avec l’impossibilité définitive du bonheur.
III.Une illustration du titre de la pièce : (Proverbe donc connotation morale)
- Un vocabulaire explicite :
Avec le champ lexical de l’amour et de la triple occurrence de « nous nous aimons » soulignant le thème de l’amour.
La reprise des mots «enfants/jouet » évoque la notion de badinage définie comme un jeu léger.
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