Le testament d’un Homme de génie
Dissertation : Le testament d’un Homme de génie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar José de Sainté • 6 Mars 2016 • Dissertation • 4 289 Mots (18 Pages) • 1 570 Vues
Philosopher ou apprendre à penser librement en direction de la vérité.
Philosophie ->théorique (ou spéculative ou contemplative) = tend vers la vérité, la recherche
-> Pratique (ou morale) = vise le bien (= cmt puis-je faire les choses le mieux possible ?), concerne l’action, la manière de vivre.
Philosophie est fondamentale pour l’Homme, ne se contente pas de savoir « cmt ça marche » mais « pq ». Elle pose des qu « Y a-t-il une fin à l’H ? », « qui suis-je, d’où viens je, ou vais-je ? » « Pq quelque chose plutôt que rien ? » « L’Homme est-il libre et déterminé ? »
Y a-t-il une vérité absolue qui donnerait la raison d’être de toutes choses ou des vérités relatives dépendantes du sujet ?
Le testament d’un Homme de génie :
Un homme ds son testament écrit : à ma mort, brulez ts mes écrits. Un proche en rangeant ses affaires les lit et les trouve formidables. Il décide de les publier. Qu’auriez-vous fait à sa place ?
Il n’y a pas de réponses absolues, 2 volontés s’opposent et tt dépend à quoi on donne la primauté, à l’ind ou à la société. => Si l’on considère que l’absolu est la VOLONTE, la liberté individuelle, c’est alors une faute de ne pas avoir respecté la volonté du défunt (libéralisme). // Si c’est l’HUMANITE qui est un absolu et que l’ind y est en comparaison relatif, alors le non-respect de la volonté du défunt n’est pas une faute (holisme = en 1er le tout et la totalité)
La question philo ns rattrape-t-elle tjrs ?
Heidegger (1889-1976) Introduction à la métaphysique.
« Savoir questionner signifie savoir attendre, même toute une vie. Une époque toutefois pour laquelle n’est réel que ce qui va vite et se laisse saisir des deux mains tient le questionné pour « étranger à la réalité », pour quelque chose qui ne paie pas. Mais le chiffre qui est l’essentiel, c’est le temps convenable cad l’instant convenable et la persévérance convenable. Car le Dieu songeant déteste la croissance prématurée. »
Explication : H est philosophiquement très proche des Grecs et un principe : le paideia (= éducation au sens ou cmt devenir vertueux compétent). Phrase 1 -> pour lui la philosophie = quête du savoir œuvre de toute une vie, qui ne finit jamais. Si savoir qu = savoir attendre, ça demande de notre part une vertu = la patience [attente doublée de persévérance]. La patience est donc incontournable si l’on veut philosopher. Le reste : le réel, c’est ce qui va vite, tout ce qui est perçu par nos sens. Tout le contenu spirituel, qui relève de l’idée et des concepts n’a plus de réalité. Conséquence immédiate : questionner métaphysiquement est en total décalage avec notre époque. [Pas jugemt de valeur mais observation ????] Notre époque est une dans laquelle ca relève presque du prodige de philosopher. Thèse = 3ème phrase. Elle porte sur une notion de valeur. Réponse négative mais déjà une réponse. D’autre part ce n’est pas le sensible, ce n’est pas le tangible. On vit ds un monde ou la qté s’oppose à la qualité.
Penser librement en vu de la vérité
Comment la philosophie est née ? C’est l’étonnement. Deb av JC ≠philo d’ajd. Av philosophes = persos qui recherchaient la sagesse et la connaissance sur le fonctionnement du monde.
Socrate (-370, -399) ac pour disciple Platon (10 ans ensble) ac pour disciple Aristote (macédonien -384, -322 ; 20 ans ensble). Ils faisaient de la sagesse une action libre et désintéressée sans autre but que de comprendre le monde -> vie active séparée de la spéculative et seule la spéculative est digne des Dieux. Pour comprendre ces grecs il faut se libérer des catégories qui sont les nôtres ajd.
« Ce qui à l’ origine poussa les hommes aux 1ères recherches philo, c’était cme ajd, l’étonnement » Aristote
Ou étonnement = arrêt admiratif dev des choses qu’on ne comprend pas même si elles paraissent banales. La philo essaie de découvrir l’essence et le sens des choses, ac pr conséquence : l’aveu de notre incompréhension dev les mécanismes.
Dc s’étonner = reconnaitre notre propre ignorance. Pr y échapper, les 1ers philos se livrèrent à la philosophie qui correspond à essayer de rendre compte de ce qu’il existe, de ce qui est (qu métaphysiques)
2 points sont remarquables :
- Philo non séparée de la science
- Science architectonique : elle est la science qui recouvre toutes les autres, elle en est le principe. Séparation tardive des sciences (XVIIIe siècle)
L’Ethique à Nicomaque, Aristote
Aristote
Aristote (-384 ; -322) macédonien, toujours considéré plus ou moins comme un étranger en Grèce. Fils de médecin, il aura le savoir de médecine/bio
Arrivée à Athènes à 17 ans, suit les cours de Platon pdt 20 ans. « Platon est un ami mais il m’apporte plus encore la vérité » Platon -428, -348 ; contemporain démo athénienne et sophistes. Disciple de Socrate (+Pyth, Parménide et Héraclite).
Concept majeur de la philosophie de Platon : l’Idée -> essence ; -> forme. Pour lui le monde sensible dans lequel nous vivons n’est pas la vérité, monde supérieur au nôtre est le monde intelligible.
Origine de la philosophie : 6 siècles av JC avec les présocratiques. 2 fondateurs : Héraclite (près d’Ephèse) et Parménide (grec). Toute l’Hist de la philo oscille entre leurs deux concepts antithétiques : le changement, le devenir (rien n’est stable, tout change tout le tps « Panta rei » (= tout s’écoule) ou on ne plonge jms 2x dans le même fleuve - Héraclite) et l’Etre (l’être est quque chose de matériel qui ne change pas)
Platon avec son concept d’Idée va essayer de surmonter ce paradoxe. Mais Aristote remet en cause ce lien entre le monde sensible et le monde intelligible (des idées) : pour lui on ne peut pas relier ses idées avec le monde sensible -> l’Idée n’est pas ds un monde à part, elle n’est pas transcendante (cme le dit Platon) mais elle est en nous, immanente et donc on l’appelle Forme.
Après avoir étudié avec Platon, Aristote va être le précepteur d’Alexandre le Grand et contribuer à le former. Puis il va fonder
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