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Le mal de dos

Note de Recherches : Le mal de dos. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Juin 2013  •  1 806 Mots (8 Pages)  •  2 041 Vues

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Les TMS se sont développés avec l’utilisation intensive des ordinateurs. Les salariés ont d’abord signalé des maux de dos - « le mal du siècle », avant l’apparition du fameux syndrome du canal carpien au niveau de la main. Ce syndrome est dû à une compression du canal carpien, lorsque la main est en hyper flexion sur le clavier de l’ordinateur. Il y a un vrai problème lié au poste du travail assis « statique ».

Le syndrome du canal carpien (SCC) est la pathologie la plus connue et la plus répandue des troubles musculo-squelettiques. Le syndrome du canal carpien correspond à une compression du nerf médian, nerf de la main donnant la sensibilité au pouce index majeur et à une partie de l’annulaire et nerf moteur des muscles du pouce.

Cette compression est souvent associée à un mouvement répétitif de la main, dans le cadre du travail ou par la pratique d’un sport ou d’un loisir, mais peut aussi résulter d’une utilisation normale de la main. Les professions les plus exposées sont bien sûr les travailleurs manuels, mais on a beaucoup parlé, à un moment donné, de l’épidémie des claviers. Il s’agissait d’une augmentation de plaintes de type "canal carpien" chez des personnes tapant sur des claviers d’ordinateurs. Après une intervention chirurgicale, le médecin du travail doit faciliter le reclassement et demander un allègement de la charge de travail au niveau des poignets.

Que peut-on dire sur le mal de dos ?

Et le mal de dos ?

Un français sur cinq est touché par le mal de dos. 70% des personnes en âge de travailler ont été victimes au moins une fois d’un épisode de lombalgie. Le tiers d’entre elles a dû arrêter de travailler pour ce motif. Le constat des coûts sociaux induits par cette pathologie est énorme, ainsi que les pertes en terme de qualité de vie et de bien-être. A ce jour, prestataires, entreprises et salariés prennent conscience de ce fléau que l’on peut combattre par des actions d’information, de prévention mais aussi par un aménagement adéquat et de qualité du poste de travail.

48% des Français déclarent avoir eu mal au dos au moins un jour au cours des 6 derniers mois, contre 30% en 1979 ("Francoscopies 2003").

Les études épidémiologiques montrent qu’environ 70 % à 80 % des Français sont un jour ou l’autre dans leur vie confrontés à ce qui n’est certes pas une pathologie, mais un symptôme douloureux plus ou moins invalidant, et qui altère parfois gravement la qualité de vie.

On estime aujourd’hui que le mal de dos est la deuxième cause de consultation chez le médecin généraliste (soit 9 % des consultations). Elle représente 7 % des arrêts de travail et est la première cause d’invalidité avant 45 ans.

D’après un sondage réalisé en 2000 ( « Le mal de dos est bien le mal du siècle ». Sondage CSA/SPQR – Le Parisien, 24/05/2000 »), 27 % des hommes et 36 % des femmes ressentent régulièrement des douleurs au dos.

Il y a 10 ans, l’ordre de grandeur du coût direct des lombalgies en France, par an, était de 1,5 à 2 milliards d’euros, dont 500 millions d’euros pour les indemnités journalières liées à un arrêt de travail.

Selon le CREDES (Centre de Recherche et de Documentation en Economie de la Santé), les lombalgies ont occasionné en 1992 en France 5,25 millions de consultations ou visites en médecine générale et 620 000 consultations de rhumatologues de ville.

Une multiplicité de facteurs

Qu’on se le dise, le mal de dos est inhérent à l’homme. En effet ce bipède travaille avec ses membres supérieurs, entraînant de nombreuses contraintes pour sa colonne vertébrale. Au fil des années, des facteurs cumulatifs émergent et se traduisent par des lombalgies. « Le mal de dos n’a pas une cause unique », explique le Dr Françoise Jarzuel, médecin du travail, « mais est au contraire il est lié à de nombreux facteurs », dont les principaux sont :

• Les contraintes répétées (port de charges),

• Les traumatismes (travail, sport),

• Le fait d’être soumis fréquemment à des vibrations (voiture),

• Les mauvaises postures prolongées (positions assises),

• Les variations de poids et l’insuffisance musculaire,

• Le stress (professionnel, personnel),

• Les fragilités présentes à la naissance.

En excluant les accidents graves, les traumatismes physiques répétitifs, couramment générés par des gestes non adaptés « On ne peut dissocier le mal de dos, des troubles musculo squelettiques ou TMS », précise le Dr Jarzuel.

Les facteurs aggravants

Le stress, la tension nerveuse et l’anxiété sont autant de facteurs qui augmentent les contractions musculaires du corps, avec une prédilection pour la région lombaire et celle du cou. Vous l’avez constaté, lorsque "vous en avez plein le dos" de votre collègue ou de votre charge de travail, votre mal de dos s’accroît, voire même se réveille. Le stress en lui-même ne provoque pas la douleur vertébrale, mais révèle une condition pré- existante. Le "management" du stress, avec des périodes de relaxation, permet d’éviter ou de diminuer les lombalgies.

Le manque d’exercices physiques peut être un facteur aggravant du mal de dos car la colonne vertébrale requiert une bonne musculature de soutien. La santé de cette musculature dépend de deux facteurs essentiels : une alimentation suffisamment riche en protéines et en laitages et une activité physique minimum permettant d’entretenir des muscles toniques. L’atrophie de ces

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