L'immigration TPE
Dissertation : L'immigration TPE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mart77330 • 12 Septembre 2016 • Dissertation • 1 545 Mots (7 Pages) • 2 452 Vues
Introduction :
Dans cette partie nous allons tenter de clarifier certains points qui restent ambigus voire controversés quant au coût de l’immigration, en effet peu de sujets suscitent autant de polémiques et de jugements que celui-ci, c’est pourquoi nous nous appuierons sur des chiffres fiables (crédités notamment par leur publication dans le n°2149 du Point).A travers ces chiffres et autres statistiques nous montrerons quelles sont les vérités actuelles concernant la réelle dépense (ou recette ) que peut être l’immigration et plus particulièrement en France
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Quel est le coût réel de l’immigration en France /
Une des premières données essentielle à notre sujet était le rapport coût / recettes par rapport au PIB qu’engendre l’immigration en France à l’heure actuelle, et les constats sont très loin de ce que pourrait laisser penser nombre d’hommes politiques ; en effet au jour d’aujourd’hui ce ratio est négatif (-0.52%) cela signifie que ce phénomène de déplacement des populations n’a aucune conséquence néfaste sur l’économie française et lui est même bénéfique. Il convient aussi de préciser que la France est l’un des pays européens qui perçoit le plus d’argent grâce à ce « phénomène ».La classe politique plus particulièrement celle d’extrême droite tend également à nous faire croire que ces personnes issues de l’immigration sont un fardeau pour les contribuables et qu’elles profitent fortement des prestations sociales qui sont disponibles en France, encore une fois cela relève du mensonge, en effet si en moyenne le montant annuel moyen des prestations sociales versées par foyer on constate qu’il est plus élevé pour les « natifs » (10129 €) que pour les immigrants (8735€).Il est d’autant plus intéressant de s’apercevoir que dans certains pays réputés conservateurs, ou dans lesquels le droit du sol* ne s’applique pas (alors seul subsiste le droit du sang*) les immigrants profitent davantage des prestations sociales offertes par le pays d’accueil, ainsi d’après l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economique) en Allemagne ce même montant est de 11209€ pour les immigrés contre 8840€ pour les « natifs ».Il persiste aussi de nos jours une vieille croyance qui voudrait que l’arrivée d’immigrés ait un impact négatif sur le marché du travail, alors qu’en réalité cela n’a peu ou pas d’effet indésirables, en effet d’après Jean-Christophe Dumont : « En 2004 au Royaume Uni, après l’ouverture totale des frontières au résidents de l’UE, l’économie a absorbé 1 million d’immigrés sans effets négatifs significatifs sur les salaires ou le chômage ».
Il apparait également que ces populations immigrées occupent des postes que nombre de « natifs » refusent ou dénigrent du fait des conditions de travail excessivement dures ou dévalorisantes, de plus ces postes sont souvent moins qualifiés et de fait moins rémunérés. De plus l’intégration reste difficile pour les fils et filles d’immigrés leur évolution sociale est lente ; ainsi le taux de bacheliers pour les adolescents dont les parents viennent de Turquie est de seulement 39%.
Anecdote : Une récente étude des Nations Unies menée sur la base de 74 pays dont la France, sur la période 1980-2005 estime qu’une hausse de 1% de la population active provenant de l’immigration augmente le PIB également de 1%, l’effet étant quasi neutre du même coup sur le PIB par habitant.
L’immigration est également perçue, par certaines entités politiques comme pour les dépenses publiques, de fait si Eva Joly déclare qu’elle rapporte 12 milliards d’euros par an au budget de l’état, Marine le Pen estime qu’elle coûte « au bas mot » 70 milliards cependant la crédibilité de ce chiffre est largement remise en question étant donné qu’il s’appuie sur plusieurs études menées avec des critères extrêmement larges quant à ce que l’on pourrait considérer comme étant des coûts en rapport avec l’immigration (ex : ajout de la population immigrée en situation irrégulière, intégration des enfants d’immigrés nés en France et donc par définition français, coût de l’aide publique au développement, etc …)
Conclusion :
L’immigration n’est donc pas plus une solution miracle à nos problèmes économiques qu’elle n’en est la cause. D’après les économistes elle présente le plus souvent un impact positif, très rarement et provisoirement négatif mais que cet impact est dans tous les cas très limité, qu’il s’agisse de la croissance, du chômage, des salaires ou des finances publiques. Il n’y a donc aucune raison objective et défendable dans une dimension strictement économique d’angéliser ou de diaboliser l’immigration étant donné qu’elle reste un phénomène très marginal qui ne peut avoir un fort impact sur une quelquonque économie nationale.
Crise économique, xénophobie et racisme la montée des extrêmes :
Le racisme et la xénophobie se sont fortement développés en Europe dans un contexte de crise économique et sociale, qui s’est traduit par une hausse généralisée du chômage affectant surtout les minorités ethniques discriminée
Racisme, discrimination raciale, xénophobie, antisémitisme et intolérance sont de plus en plus courants en Europe. C'est le constat alarmant que fait la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI) dans son rapport annuel 2011 publié jeudi 3 mai*. Un rapport plus que préoccupant car l'ECRI note que le discours xénophobe est de plus en plus accepté par la société et qu'il est repris par les politiques au pouvoir dans plusieurs pays du continent. Un constat bien illustré par la France marquée par 5 années d'une politique stigmatisant les immigrés et les musulmans et par le record historique de l'extrême droite lors du premier tour de l'élection présidentielle.
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