L'homme qui rit
Fiche de lecture : L'homme qui rit. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pierroresistance • 15 Décembre 2015 • Fiche de lecture • 1 420 Mots (6 Pages) • 1 799 Vues
Devoir de Français |
Partie 1 : « L'homme qui rit » (1)
- Victor Hugo insiste particulièrement sur le portrait physique de Gwynplaine. Dressez en une page un portrait moral du personnage.
Dès l'enfance son physique le met à l'écart de la société. Néanmoins le héros développe une grande beauté morale. Une certaine générosité qu'il montre notamment lorsqu'il recueille Déa et qu'il la sauve de la mort. Gwynphaine est quelqu'un de fidèle, loyal, dévoué et juste. Il va tout le temps prendre la défense de quelqu'un lorsqu'il sent qu'il se doit d'intervenir. Sa crédibilité est compromise quelques fois par la mutilation de sa bouche qui laisse sortir des paroles inutiles. La fidélité c'est ce qu'il montre. Seulement il a eut une part d'infidélité car il est sans cesse tiraillé par des sentiments contraires ce qui le pousse à être infidèle. Mais c'est là que nous pouvons remarquer toute la fragilité du héros qui est en lui malgré tout. Par contre son acte ultime peut être interprété comme l'affirmation de sa fidélité par rapport à Déa dans la mort. Peu à peu ce jeune héros développe une conscience critique et perçoit les injustices de la société. Mais pourtant les faits vont faire qu'il va céder à la tentation de la richesse et du pouvoir. Mais le jeune homme ne pourra jamais sortir de ce rôle d’amuseur de foire. Quand il se regarde, il voit un inconnu alors qu'en plus cet inconnu est monstrueux. En ce qui concerne le rire de Gwynplaine, il est automatique et éternel. De plus, il a de gros problèmes pour le maîtriser car c'est en riant qu'il faisait rire. Il essayait plusieurs fois de faire l'effort de se contenir au niveau de son rire, seulement cet effort lui en demandait trop justement. Cela risquait de lui affliger une fatigue douloureuse et une tension insupportable pour lui. De plus nous pouvons faire un parallèle entre Gwynplaine et Josiane. Ce que Gwynplaine est au-dehors, c’est-à-dire un personnage repoussant, Josiane l’est à l’intérieur. Victor Hugo, en faisant une sorte de pont entre le bouffon du Moyen Âge et la curiosité du XIXème siècle, prend en compte la thématique de la monstruosité « morale », dont la monstruosité physique n'est qu'une image. La monstruosité par l'image peut cacher bien des choses à l'intérieur de la personne que vous avez en face de vous. Jamais il ne sera pris pour lui-même, sauf de la part de celle qui ne voit pas, Dea. Gwynplaine est en tout cas un personnage touchant et lumineux, symbole de la souffrance des humbles, qui rappelle le bossu Quasimodo de Notre-Dame de Paris, cachant sous un corps laid une âme belle et aimante. Bien sûr il est « l'homme qui rit » pour la foule des anonymes, la bête de foire qui les distrait.
Partie 1 : « L'homme qui rit » (2)
- Imaginez et rédigez en une vingtaine de lignes la prise de parole aujourd'hui d'une personne défavorisée devant une assemblée de gens importants (assemblée, conseil), défendant les plus faibles.
« Je ne suis peut-être pas la mieux placée pour prendre la parole à ce sujet là mais j'aimerais dire quelques mots et donner mon avis. Pensez-vous au malheur de toutes ces familles, de tous ces gens qui meurent de faim ? Pensez-vous à eux pendant que vous, vous êtes assis sur votre canapé luxueux en rentrant chez vous le soir à grignoter je ne sais quel sandwich? Pensez-vous une seule seconde que ces familles vont s'en sortir si on leur prive des « Resto du cœur » ? Non mais rendez-vous compte que ces gens-là c'est une souffrance pour eux de ne pas pouvoir manger comme les autres. Ce sont des gens pauvres. C'est un besoin primordial de se nourrir là-bas dans leurs têtes. Il y a des gens qui y vont chaque jour et ça leur fait du bien. Remettez-vous en question, vous avez tout, eux ils n'ont rien. Mettez-vous à leur place une seule seconde, comment réagirez-vous si jamais on vous annonçait que cette association prenait fin ?
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