Jacques Prévert, chasse à l'enfant

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Observations générales :

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1. Etude de paratexte

1. Pour commencer dans le paratexte du document 1, on peut y découvrir des informations sur la provenance du texte et sur l’auteur, on sait donc qu’il s’agit d’un poème de Jacques Prévert, extrait du recueil Paroles et intitulé « chasse à l’enfant » écrit en 1934. On nous indique aussi à qui est destinée le poème, il est destiné à Marianne Oswald. Nous avons aussi des informations sur le contenu, on a premièrement une introduction dans laquelle on nous donne des repères spatio-temporels, mais également une brève présentation du contexte qui est la source d’inspiration du texte. Puis on trouve également une biographie rapide de Jacques Prévert, et ses principales intention et but en tant qu’auteur.
2. D’une part dans ce document 2 qui est un article de presse, le paratexte nous permet d’avoir des informations tout d’abords sur la provenance et l’auteur du texte. On peut voir, tout d’abord le nom de l’article qui est « Le Monde diplomatique » écrit par Jacques Bourquin et paru en juin 2002. Dans une seconde partie le paratexte nous apporte des informations sur le contenu, nous avons premièrement une introduction nous indiquant l’idée principale de l’article, et une remise en contexte pour aborder l’article.

1. Identification des genres, des types et extractions du propos directeur 

1. Le document 1, est un poème narratif écrit en 1934 par Jacques Prévert extrait d’un recueil de poème nommé Paroles. Le propos directeur du poème c’est la chasse par les civils et les touristes d’un enfant qui s’est échappé d’une maison de redressement en aout 1934 a Belle ile en mer.
2.  Le document 2, est un article de presse argumentatif, écrit par Jacques Bourquin pour le magazine « Le Monde diplomatique » paru en juin 2002. Le propos directeur du texte c’est l’évolution entre 1860 et 2002 du statut des enfants délinquant en France et des mesures mise en place pour eux aux cours de toute ces années.
3. Le document 3, est article informatif paru dans le « Télérama » numéro 2959 en septembre 2006 et écrit par Emmanuelle Bouchez. Le propos directeur de l’article c’est les conditions de traitement désastreuse dans les maisons de redressement pour mineurs de Belle ile en mer, on nous fait aussi le résumé du téléfilm nommé « les Vauriens » qui reprend cela.

1. Sélections d’idées dans un document

             Tout d’abord dans le document 2 le comportement face aux enfants délinquant évolue de façon chronologique. La première étape débute en 1860, à cette époque les mineurs sont punis sévèrement, enfermer en prison dans des conditions insalubre, ajouter à cela des mauvais traitements, le but à atteindre c’est la soumission de l’enfant. Ensuite de 1860 à 1912 beaucoup de chose change, on instaure des tribunaux pour enfants, et on privilégie également de nouvelle mesure d’éducation pour les mineurs délinquants. Malheureusement la création des tribunaux pour enfants ne changera pas la situation des maisons de redressement devenue des prisons. Tout cela aboutira à ne plus pénaliser les mineurs qui vagabondent, mais on mettra en place des systèmes qui leurs permettrons de réintégrer ses enfants grâce au système éducatif. Pour finir en 2002, après une progression assez longue, on fait un grand pas en arrière pour retourner au point de départ en rouvrant des centres d’enfermement pour les mineurs délinquants.

1. Comparaison de documents  

              Tout d’abord, les trois documents ont pour thème principal les mineurs délinquants et les mesures mise en place, tel les maisons de redressement. Dans le document 1 et 3 on parle plus précisément de la maison de redressement de Belle ile en mer. A travers ses trois documents on voit que les mineurs donc des enfants parfois même orphelins sont souvent sévèrement puni de leurs actes quel qu’en soit le degré de gravité.

               D’une part, dans les trois documents, on nous fait part des conditions de traitement assez rude des jeunes délinquants, ils manquent de nourriture, subissent des violences. Le but de ces prisons c’est la soumission. Prévert nous montre la violence des adultes et des gardiens envers cet enfant qui est pourchassé, et qui n’a aucune issue pour s’échappé réellement, il n’a d’autre choix que de se rendre. De son côté Bouchez nous dit à travers son commentaire que les petits et les grands délinquants sont mis ensemble et ils sont loger dans de tout petite cellule. Le simple petit voleur peut se retrouver à côte d’un violeur et être mit au même niveau que lui.

             D’autre part, on voit que dans tous les documents, les mesures mise en place sont toujours un échec. L’enfermement de ses enfants mène à des révoltes, a des fugues comme on peut le voir dans le poème et dans le résumé du film. Mais également à un retour en arrière au niveau politique comme on peut le voir dans le document 2, ou on adopte de nouveaux après près d’un demi-siècle les maisons de redressements. Les enfants sont marqués à vie par ce passage dans les maisons de redressement pour ceux qui arrivent bien sûr à en sortir vivant.

        Pour finir, on peut voir que la société a un comportement assez étonnant face à tous ces enfants délinquants, les adultes même les touristes de l’ile viennent en aide pour capturer cet enfant dans le poème de Prévert sans aucunes peines. Dans le document 3 on peut également voir l’indifférence des personnes face à la mort des enfants, ils restent totalement indifférents à cette horreur.

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