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Cours : Biblio. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sowbylka • 6 Décembre 2015 • Cours • 1 093 Mots (5 Pages) • 874 Vues
Situation d'appel :
Il est difficile pour un parent de voir son enfant souffrant, mais c’est d’autant plus dur lorsque cette souffrance nécessite une hospitalisation.
La peur, l’angoisse, la tristesse, la colère parfois, sont des sentiments
ressentis par les parents.
Les soignants et notamment l’infirmière ont un rôle très important dans ces situation de soins.
Ils doivent d’une part agir pour le bien être physique et moral de l’enfant hospitalisé tout en prenant en compte l’omni-présence des parents.
L’infirmière est au cœur de ce trio et doit nouer un lien de confiance entre ces acteurs pour assurer à l’enfant une prise en charge optimale tant sur le point thérapeutique que relationnel.
J’ai pu m’apercevoir lors de mon stage en pédiatrie de nuit que la relation de confiance parents soignants lors de la prise en charge d’un enfant hospitalisé est fondamentale d’une part pour le bien être de l’enfant mais aussi pour celui des parents et des soignants.
En effet, j’ai pu rencontrer diverses situations de soins ou l’attitude des parents face à moi changeait en fonction de la confiance qu’ils m’accordaient.
Lors de mon stage en service pédiatrique, j’ai eu l’occasion de prendre en charge deux jumeaux de quatre mois entré pour bronchiolite.
Je me souviens qu’à leur arrivée, ils étaient très mal en point avec beaucoup de difficultés respiratoires.
Les parents étaient très présents mais énormément angoissés.
Ils me questionnaient beaucoup, me rapportaient chaque comportement anormal qu’ils remarquaient chez leurs bébés.
Je leur répondais tout en les rassurant, en me montrant disponible, en étant à l’écoute, cela leur a permis d’ être plus détendus.
De même lorsque je venais pour les soins des bébés, je leur expliquaient ce que je faisais et pourquoi, je leur montrais pour qu’ils puissent eux même le faire à leur retour à domicile.
Je pense que l’échange que j’ai eu avec eux dès le départ les a rassurés, il y avait une vrai relation d’échange entre nous ce qui a facilité les soins et à jouer sur la qualité de la prise en charge.
Ils étaient autant acteurs que moi dans la situation de soins.
Ils apportaient aux enfants ce côté affectif et moral et moi j’étais en majorité présente pour les soulager d’un point de vue physique.
A l’inverse j’ai également pu prendre lors de ce même parcours de stage mais dès mon arrivée, un petit nourrisson d’un mois entré également pour une bronchiolite qui avait aussi de grosses difficultés respiratoires.
Les parents étaient très présents mais d’autant plus angoissés ,je me suis donc présentés à eux , je leur ai expliqué mon rôle, j’ai tenté de les rassurer, il vrai que cela à été assez difficile.
La maman sollicitait énormément l’équipe soignante ce qui montrait bien la son angoisse.
Lorsque je suis venue pour la première fois prodiguer les soins à leur enfant elle s'est mise à côté de moi pour me regarder faire, cela ne me gênait pas mais je n’étais pas très à l’aise le fait de me sentir observer car j’étais encore hésitante et cela s’en ressentait dans les gestes, de plus elle me posait beaucoup de question ce qui avait tendance à me perturber mais je tentais de ne rien laisser paraître, le nourrisson pleurait beaucoup et la maman me faisait des remarques déstabilisante ce qui me perturbait lors du soin, elle me disait que je faisais mal à son enfant, de ne pas le tenir de cette manière, de même quand elle m'a demandé du lait pour donner à manger à son enfant et que je lui expliquait que les biberons devaient être plus espacés dans le temps car son bébé avait déjà du mal à respirer à cause de l’encombrement des bronches et qu'il fallait éviter la fatiguer en lui donnant à manger de manière plus régulière, elle a eu un ton très sec , elle a demandé toujours à ce que j’appelle une collègue car elle n’ était pas sûre de moi, elle ne réussissait pas à me faire confiance.
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