Etude de texte : Design, histoire d'une discipline
Compte rendu : Etude de texte : Design, histoire d'une discipline. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ilona_doucet • 27 Avril 2024 • Compte rendu • 1 846 Mots (8 Pages) • 103 Vues
Doucet
Ilona
L1 design
Fiche de synthèse CONPLETE
Lecture : Livre de Midal, Alexandra, Design Histoire d'une discipline, Pocket, 2009
Situer l’ouvrage :
Dans cet ouvrage, Alexandra Midal fait part de sa connaissance concernant le design.
Constitué de trois chapitres, son ouvrage distingue différentes périodes fondamentales qui poussèrent les artistes et les artisans à revoir le monde de l’habitat puis le reste des objets du quotidien, et donc l’accessibilité d’un certain progrès à tous et à un moindre coût. En effet, tout commence avec l'organisation de la maison des pionnières américaines.
En 1840, Catharine Beecher publie « Treatise on Domestic Economy », qui vise à parler de comment aménager sa maison sur des principes fonctionnels. Pionnière de la rationalisation dans la maison, elle voit sa maison comme espace de réforme sociale. Féministe et abolitionniste, sa recherche va consister à penser des aménagements et des rangements pour les maisons en se basant sur l'organisation fonctionnelle des usines.
Elle continuera jusqu'au début du XXème siècle avec « l'efficacité domestique », principe strictement rationnel.
Ensuite, Christine Frederick, va chercher à améliorer, elle aussi, la fonctionnalité des maisons en se basant sur l'organisation des usines. Très conservatrice, son travail n'est pas basé sur des idées féministes, mais vise simplement à rendre les maisons plus fonctionnelles pour que les femmes travaillent mieux et plus vite (cuisine, ménage.).
Le couple Lilian et Frank Gilbreth va travailler avec les mêmes idées en y apportant de nouveaux principes. Leur travail commence en 1916 et vise à améliorer la fonctionnalité dans le but de limiter les déplacements dans les maisons mais également dans les usines. Ils vont faire des études sur les mouvements que font les travailleurs dans les usines afin de pouvoir les corriger, les limiter. Ils vont concevoir des systèmes et des mobiliers.
Situer le texte au sein de l’ouvrage
Le premier extrait (p°33-40) nous parle de l'Exposition Universelle de Henri Cole de 1851, dans celle-ci Henri Cole utilise pour la première fois le terme « design » en 1849. Il vise une production industrielle mêlant à la fois de la fonctionnalité, de la décoration et de l’intelligence. Il veut faire briller l’industrie britannique de tout son éclat. C’est la première manifestation industrielle et technique du XXème siècle.
Dans le second extrait (p°41-52), il parle des conséquences impitoyables de l’industrialisation sur les hommes et leur quotidien mais plus particulièrement sur ces conditions de vie. Il raconte le bouleversement de l’industrie sur la vie des ouvriers et leurs conditions de vie.
> » Henri Cole et l'Exposition universelle de 1851 : faire briller l'industrie britannique de tout son éclat" pp 33-40
Le design prend un tournant important en 1851 avec « l'Exposition Universelle de Henri Cole ». Henri Cole utilise pour la première fois le terme « design » en 1849. Il vise une production industrielle qui partage aussi bien la fonctionnalité, la décoration que l’intelligence. (p33-34)
L'exposition Universelle présente toutes les innovations industrielles, scientifiques, technologiques, architecturales et artistiques dans le Crystal Palace à Londres. Le Crystal Palace vise à être le symbole de la puissance de l'industrie britannique mais également un symbole de pourvoir politique et de développement du pays.
En effet, deux personnages importants veulent « assurer des droits au auteurs et aux inventeurs » (p34), ce qui veut dire qu’ils recherchent une certaine cohérence pour améliorer la production industrielle.
Cole, un des deux artistes parle de sa devise « apprendre à voir, voir en comparent » (p34), ce qui souligne l’idée de faire convergés l’art et l’industrie ce qui par la suite serait une avancer majeure dans l’économie mais aussi pour le quotidien des habitants de Grande Bretagne.
Il y a aussi une avancé au niveau mondial car ; une exposition réunie des œuvres de plusieurs pays différent dans un même lieu, ce qui montre l’avancer au niveau mondial des produits industriels.
Ce qui montrera par la suite, la puissance du pays en matière de technologie mais aussi de finance, de vie sociale mais aussi pour les salaires ; « fait miroiter celle d’une société plus égalitaire grâce à l’amélioration des conditions de travail des ouvriers et de leur niveau de vie » (p36).
Cependant, l'exposition va avoir des mauvais retours du public et va remettre en cause l'industrie. En effet, l’industrie et l’art ne fonctionne pas assez bien et l’effet rechercher n’est pas là « il n’en ai rien » (p36).
Des politiques comme le prince Albert estime que cela divise le peuple car « l’unité de la race humaine se désole du résultat » (p37), il espérait que l’avance dans l’industrie et plus particulièrement dans la machine aurait un autre tournant.
Tel que « alléger le travail, multiplier les richesses et améliorer les conditions de vie » (p37) ; alors que en réalité les productions ne servent pas au développement de l’industrie et encire moins avec le travail artisanal.
Cela n’a pas l’effet recherché. Tout ça ne mène à rien car c’est un échec et il y a un désintérêt profond des consommateurs « la production des art décoratifs ou industrielles juger médiocre par tous » (p38).
De plus, les fabricants considèrent que les traditions sont très bien et qu’il vaut mieux rester sur des bases dont nous connaissons l’efficacité, « le meilleur c’est ce qui se vend le mieux » (p38) ; ce qui prouve pour eux que le degré d’industrialisation n’est pas forcément un signe de culture plus proéminent du pays ; comme dit dans The Great Exhibition.
L’industrialisation possède donc des parties sombre auxquelles les machines participent et provoque ainsi ne nombreuses contestations, il y a « une volonté de réforme qui constitue la substance du Supplementary Report on Design » (p38) ; qui amène donc à la défense du rationalisme. De nombreux précurseurs œuvrèrent pour le retour à l’art Gothic qui favorisait ce rationalisme, tel que August Welby Pugin ; « tous s’attaquent avec vigueur à l’industrialisation de la Grande-Bretagne » (p39).
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