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Synthèse Sur La Publicité (BTS)

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Par   •  14 Juin 2015  •  686 Mots (3 Pages)  •  8 962 Vues

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Aujourd’hui, il est impossible d’allumer la télévision sans voir un message publicitaire. Jean-Claude Guillebaud, dans son article « La féérie publicitaire » paru dans le journal Télé CinéObs en 2004 pense que personne n’est dupe face aux différents messages publicitaires. Cependant, Jacques Lendrevie et Bernard Brochand, dans leur ouvrage Publicitor, Théorie et pratique de la communication (2001), ne peuvent s’empêcher d’y voir une mécanique des publicitaires alors que Frédéric Beigbeder dépeint le rôle de ce même publicitaire dans les moindres détails dans son roman 99 Francs, paru en 2000.

Quels sont les outils utilisés par les professionnels de la publicité pour attirer le consommateur ?

Nous verrons d’abord que la publicité offre une vision détournée de la société puis que ses méthodes sont jugées très différemment.

Depuis ses premiers pas, la publicité a toujours fait preuve d’imagination pour faire ressentir aux spectateurs le besoin pour le produit présenté. Selon Jean-Claude Guillebaud il s’agit d’ « une féérie publicitaire dont personne n’est dupe sur le moment ». D’après lui, le consommateur a donc conscience de l’irréalité de la situation qui lui est présentée mais cependant, la publicité parvient toujours à ces fins. Jacques Lendrevie et Bernard Brochand renchérissent dans leur essai en statuant que la publicité est, au cœur des différents médias, « la seule qui n’annonce que des bonnes nouvelles, qui ne voit que le bon côté des choses ». Il devient donc plaisant pour le consommateur de se laisser bercer dans l’utopie que la publicité crée.

Comme l’expose Frédéric Beigbeder dans son roman, la publicité est faite de telle manière à ce qu’elle suscite le besoin. En effet, « l’avantage avec la nouveauté, c’est qu’elle ne reste jamais neuve ». Demain, un autre produit remplacera celui que vous avez acheté la veille et un spot publicitaire vous donnera à nouveau envie de vous le procurer : c’est la « déception post-achat ». Lendrevie et Brochand rajoute que la publicité « a une fonction cosmétique. Mais maquiller, ce n’est pas tromper, c’est embellir ». Ainsi, le consommateur peut toujours réaliser le mécanisme qu’il existe derrière ces nombreuses pages de publicités, le choix lui appartient.

Que l’ont soit pour ou contre, la publicité ne laisse personne indifférent. Certaines personnes vont éprouver le besoin de voir ces mises en scènes bien souvent jugées irréalistes par beaucoup, dans le but de se complaire dans leur vie de consommateur. Cependant, Guillebaud montre qu’il ne s’agit que d’un monde similaire mais pas identique si bien qu’il écrit « nous vivons ailleurs, à côté, dans le simulacre ». Mais la publicité peut également être perçue comme engagée, dans le sens où elle va se calquer sur les faits d’actualités et les présenter sous un jour nouveau ou fédérateur. Lendrevie et Brochand écrivent à ce sujet « la publicité, c’est à la fois toutes les modes, aspirations et contradictions du moment ».

Cette situation changeante va en perturber d’autres. Certains, donc, savent que la publicité ne reflète pas le monde dans lequel ils vivent mais d’autres vont attendre de la publicité qu’elle soit « un miroir véridique

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