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Accidents vie domestique

Fiche : Accidents vie domestique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Janvier 2016  •  Fiche  •  5 595 Mots (23 Pages)  •  1 009 Vues

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INTRODUCTION

Les accidents de la vie courante ou acVC regroupent les accidents que l'on peut rencontrer au quotidien (au domicile, au sport sur les lieux de loisirs, à l’école). Il faut ôter à cette liste les accidents de la circulation, du travail, les accidents causés par des éléments naturels, les suicides et les agressions.  

Pour l'INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé), ces accidents   étudiés et pris en compte, sont « les accidents ayant entraîné une consultation chez un médecin ou dans un hôpital au cours des douze derniers mois ; la description détaillée du dernier accident (catégorie, lieu, mécanisme, limitations consécutives) ; les chutes des personnes âgées, le port du casque, la capacité à nager, etc ».

Le dispositif public relatif aux AcVC (accidents de la vie courante) s'appuie principalement sur quatre fonctions, assurées par les établissements suivants : l’InVS (Institut de veille sanitaire) pour ce qui concerne l’épidémiologie ; l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) pour les actions de communication et d’information du public ; la CSC (Commission de la sécurité des consommateurs) pour la production de recommandations et de conseils de prévention visant à améliorer la sécurité des produits et des services.

Le ministère de la santé en donne la définition suivante[1] :

 Ils se répartissent usuellement selon le lieu où l’activité :

  • les accidents domestiques, se produisant à la maison ou dans ses abords immédiats : jardin, cour, garage et autres dépendances,
  • les accidents scolaires, incluant les accidents survenant lors du trajet, durant les heures d’éducation physique et dans les locaux scolaires, de la crèche à l’enseignement supérieur,
  • les accidents de sport ou de vacances, et les accidents de loisirs,
  • les accidents survenant à l’extérieur : dans un magasin, sur un trottoir, à proximité du domicile.

La majorité des accidents de la vie courante ont lieu au domicile.

Ils provoquent près de 20 000 décès, 4,5 millions de blessés, et 11 millions d’accidents annuels[2].

Ces accidents touchent toute la population sans distinction mais on peut cependant remarquer que les personnes âgées sont avec les enfants, la population la plus vulnérable.

Nous catégoriserons ces accidents suivant l'âge des victimes les plus touchées mais également le type d'accident.

Les accidents les plus fréquents et aux conséquences souvent dramatiques sont :

•    les chutes,
•    les suffocations,
•    les noyades,
•    les intoxications,
•    les incendies domestiques,
•    les accidents de sports de loisirs.

Le phénomène revêt une grande ampleur alors que des gestes simples et adaptés permettraient de réduire ces chiffres alarmants mais la prévention en France demeure encore limitée.

Elle fut confiée en mars 2002 à l'INPES (institut national de prévention et éducation pour la santé) et la recherche épidémiologique à l'INVS (institut national de veille sanitaire).

La prévention de l'INPES cible les populations à risque mais nous verrons que malheureusement elle n'est pas présente de façon exhaustive sur tous les fronts.

L'intervention des travailleurs sociaux et en particulier l'assistant de service social en ce qui nous concerne ici, reste relativement discrète. Nous avons donc fait le choix de ne pas traiter de tous les accidents de la vie courante mais des accidents de plus grande prévalence et des populations les plus à risque et les plus susceptibles d'être rencontrées dans notre futur environnement professionnel.

Ainsi nous tenterons une approche typologique des accidents de la vie courante.

Nous esquisserons une approche épidémiologique suivie des préventions ciblées concernant les personnes âgées, les enfants, mais aussi le tout-venant.

LES ACCIDENTS DE LA VIE COURANTE CHEZ LA PERSONNE ÂGEE.

1) épidémiologie.

Les personnes âgées paient un lourd tribut aux accidents de la vie courante.  On distingue deux catégories de personnes vieillissantes les plus de 65 ans et les plus de 75 ans.

Ils représentent selon le CLAC (collectif de lutte contre les accidents de la vie courante), 80% des accidents mortels  survenus à la maison.

Nous suivrons une typologie basée sur l’occurrence des accidents de la vie courante, rencontrés par les personnes âgées.

Il s'agit en premier lieu des chutes qui représentent en termes de gravité et de fréquence la première cause de mortalité chez la personne âgées entre 65  et 85 ans.

Elles tuent 12000 personnes chaque année[3]. Un tiers des personnes âgées de plus de 65 ans chute au moins un fois par an pour atteindre la moitié  de la population des plus de 85 ans.

Les raisons sont de diverses natures. Selon l'HAS (haute autorité de santé), la « chute est définie comme le fait de se retrouver involontairement au sol ou dans une position inférieure par rapport à sa position de départ ». La chute est un mouvement involontaire, incontrôlé et subi.

-Ces accidents peuvent être dus au vieillissement qui rend les déplacements moins aisés et baisse le seuil de vigilance.

Ce qui engendre des maladresses à l'origine de possibles chutes. Les chutes peuvent également être la résultante de pathologies sous-jacentes à hauteur de 50%[4] (maladies neurologiques comme Alzheimer, neuromusculaires, sensorielles, dénutrition sévère) mise en évidence par des examens lors de l'hospitalisation.

Des facteurs aggravés par les troubles du sommeil que rencontrent bon nombre de personnes vieillissantes ayant parfois recours aux somnifères.

-Les intoxications, dues à la mauvaise utilisation des médicaments notamment aux surdoses (oubli que le médicament a été déjà pris) et aux interactions médicamenteuses.

Le développement de l'ingestion de substances illicites chez la personne âgée présente également un risque élevé de mortalité.

-Les suffocations et les incendies représentent également un réel danger.

Les suffocations sont majoritairement dues aux fausses routes liées aux médicaments pris sans eau ou encore aux aliments insuffisamment coupés qu'elles n'arrivent pas à mâcher.

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