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Peut-on penser sans l'état ?

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Par   •  23 Mars 2019  •  Dissertation  •  1 181 Mots (5 Pages)  •  514 Vues

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En philosophie on distingue trois degrés de la pensée : la pensée simple qui est d’avoir une idée, la réflexion qui est le reflet de la pensée et la réflexion réfléchie qui est le fait de réfléchir au fait que nous sommes capables de réfléchir. Dans le sujet que nous allons étudier, nous nous intéresserons donc à ses trois degrés de pensée distincte tout en ayant conscience qu’ils sont liés. L’État est une entité politique détenant un pouvoir institutionnalisé, ce pouvoir est exercé sur une population, un regroupement de personnes. Ce pouvoir est régi par des lois qui sont un ensemble de règles établies pour le bon fonctionnement d’une société. Le respect de ces lois repose sur le pouvoir qu’exerce la justice pour faire régner les droits de chaque individu de cette société.

La question posée est donc : Sommes-nous en mesure de penser librement sans tenir compte des règles écrites qui définissent la vie d’une communauté ?

À première vue la pensée dans tous ses états émane d’une réflexion personnelle ne tenant pas compte des personnes qui nous entourent et ne les concernant pas. En effet notre pensé nous est propre et nous concerne il nous est ensuite libre de la partager ou non. Cependant, penser sans tenir compte des autres c’est penser en passant outre leurs droits. Bien que l’Etat ne définit pas de lois sur notre façon de penser, réfléchir sans prendre en compte les autres c’est réfléchir dans l’ignorance de leurs droits.

Pour répondre à la question posée, nous étudierons dans un premier temps la pensée personnelle puis nous nous intéresserons à la question de l’autre au sein de la pensée. Pour ce faire, nous nous demanderons pourquoi la pensée semble être une action personnelle et libre alors que dans un même temps elle concerne les droits de chacun.

La pensée n’est pas simplement un certain nombre d’idées qui se suivent, ce serait réducteur, mais plutôt une succession logique menant à la réflexion. Dans le premier degré de la pensée défini précédemment chaque idée se suit alors chacune d'elles amène la suivante comme sa conséquence naturelle. La réflexion vient ensuite de chaque idée qui s'appuie sur celle qui la précède et cette succession marque le passage d’une chose à une autre, une étape. L’acte de penser simple provient d’une idée plus ou moins précise, la réflexion sur cette idée n’est réalisée que si on prend le temps d’étudier cette idée. L’idée principale a pu être introduite par une personne ou un événement externe. Lorsque cette idée ne soulève pas de question et qu’il n’y a pas de problème à résoudre, l’enchaînement d’idées semblera naturel et les suggestions s’enchaîneront.

Si cet enchaînement mène à un questionnement ou que l’idée première n’est pas en adéquation avec l’opinion personne de la personne alors la réflexion sera impliquée dans la résolution du problème posé. Le cours des idées se sera alors arrêté pour laisser place à l’analyse de chaque suggestion, il y a donc une certaine nécessité à éclaircir les pensées qui ne nous sont pas familières. Le problème en question délimite le but de la pensé et la fin de la réflexion, si la seule réponse logique au problème ne nous paraît pas logique la réflexion la succession d’idées qu’est la réflexion continua jusqu’à ce que la finalité soit cohérente. Pour aboutir cette conclusion, il est indispensable de remanier les divers éléments, de comparer et de peser les diverses hypothèses.

Qu’elle soit issue de réflexion personnelle ou introduite extérieurement la pensée est donc libre et autonome. Ainsi Kant va définir la pensé comme action personnelle et qui résulte à l’accéder

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