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Stage de première année à la clinique du Grand champs à St-germain-des-prés, dans le service de psychiatrie adulte

Analyse sectorielle : Stage de première année à la clinique du Grand champs à St-germain-des-prés, dans le service de psychiatrie adulte. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Avril 2022  •  Analyse sectorielle  •  1 430 Mots (6 Pages)  •  250 Vues

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J'ai effectué mon premier stage de première année à la clinique du Grand champs à St-germain-des-prés, dans le service de psychiatrie adulte qui comprend environ 50 lits pour 2 infirmiers en service.

La clinique a pour objectif la prise en charge, le suivi, l’amélioration des troubles psychiques tels que les troubles de l'humeur, les conduites addictives, syndromes dépressifs. Les patients bénéficient de différentes activités tel que de l'hydrothérapie, ergothérapie qui sont des activités prescrites par les psychiatres et d'autres tel que le sport, le yoga, le ciné-débat qui sont des activités accessibles à tous sur inscription auprès du responsable de l'activité.

Durant ce stage plusieurs situations m’ont interpellé et m’ont permis de me questionner sur mon positionnement et ma posture en tant que soignante. Une situation se définit comme l’ensemble des conditions matérielles ou morales dans lesquelles se trouve une personne à un moment donné. Elle est alors à différencier de l’activité. Celle que je vais présenter porte sur la relation soignant soigné et le positionnement à avoir en psychiatrie.

Je vais tout d'abord présenter la patiente Mme Y, âgée de 43ans, est hospitalisée pour des épisodes majeurs dépressifs. Elle est célibataire, sans enfant, proche de ses parents. C’est une fumeuse.

Selon l’OMS, le trouble dépressif constitue un trouble mental courant, caractérisé par la tristesse, la perte d'intérêt ou de plaisir, des sentiments de culpabilité ou de faible estime de soi, des troubles du sommeil ou de l'appétit, d'une sensation de fatigue et d'un manque de concentration. Elle peut être de longue durée ou récurrente, et porte essentiellement atteinte à la capacité des personnes à fonctionner au travail ou à l'école, ou à gérer les situations de la vie quotidienne. Dans les cas les plus graves, la dépression peut conduire au suicide. Lorsque légère, la dépression peut être traitée sans médicaments. Cependant, lorsqu'elle est modérée ou grave, les patients peuvent avoir besoin de médicaments et d'une thérapie par le dialogue. Elle touche plus souvent les femmes que les hommes.

A mon arrivée dans la clinique la patiente était dans une phase de dépression majeure. Elle ne sortait pas de sa chambre, prenait ses repas en chambre, ayant un comportement dit clinophile, il s’agit du fait de rester couché en permanence ou de façon anormalement longue. Elle était également asthénique et aboulique : diminution/disparition de volonté. Malgré cela, elle est en demande de contact avec le personnel soignant, qui est présent pour elle et certaines exceptions ont été consenti face à son état tel que fumer à la fenêtre de sa chambre, c’est un acte interdit car cela peut être dangereux. Elle ne souhaite pas être au contact des autres patients. Au fil du temps son état s’est nettement amélioré et lui a permis d’obtenir une sortie thérapeutique d’une semaine chez ses parents.

La situation que je vais présenter est survenue, lors de ma 5e semaine de mon stage, au retour de sa semaine de sortie thérapeutique de la résidente.

A son arrivée à la clinique, on me charge d’aller accueillir la patiente. Je l’emmène à sa chambre, elle semble agitée et anxieuse. Elle m’explique qu’elle ne voulait pas revenir, qu’elle était bien chez elle, qu’elle craignait le retour à la clinique. Ne sachant pas si j’utilise les bons mots, je la laisse s’exprimer et lui propose pour qu’elle se détende un peu d’aller fumer une cigarette dans le parc de la clinique avant de lui prendre ses constantes. Elle obtempère. Je retourne auprès des infirmiers et leur explique ce qu’il vient de se passer. Ils me disent que j’ai bien agi. Après cela je retourne dans sa chambre prendre ses constantes, elle semble désorientée et plutôt hyperactive elle souhaite que ça se fasse vite et de voir le médecin au plus vite, elle exprime du mécontentement : « je ne peux pas rester ici ». Elle se permet de me tutoyer puis s’excuse et revient au vouvoiement. Elle me demande quelles sont ses constantes, je les lui donne et j’essaie de l’aider à s’apaiser en lui expliquant que nous sommes là pour l’aider et que c’est le médecin qui décidera de la suite des évènements. Elle exprime alors le besoin de voir une infirmière car je ne suis qu'une étudiante et qu’elle ne veut pas me gêner. Je lui explique qu'elle

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