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L’offre et les goûts cinématographiques en France

Fiche de lecture : L’offre et les goûts cinématographiques en France. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Novembre 2023  •  Fiche de lecture  •  893 Mots (4 Pages)  •  83 Vues

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Fiche article – Séance 5 – La culture

Texte : « L’offre et les goûts cinématographiques en France »

Traore Fatoumata Groupe 7

  1. Quelle est l’idée ou quelles sont les idées principale.s du texte ? (150 mots/max)

L’auteur propose une analyse sociologique du cinéma en France ainsi que ses mutations. Cette analyse autour du cinéma est effectuée dans le cadre du débat autour des anciennes recherches sociologiques des pratiques culturelles et de leur pertinence aujourd’hui, en particulier celles de Pierre Bourdieu. Les mutations culturelles contemporaines ont mené à une « dynamique de recherche » qui rejette les thèses de Bourdieu vues comme obsolètes. Ainsi l’auteur va chercher à prendre parti au sein de ce débat concernant Pierre Bourdieu et la sociologie des pratiques culturelles. Julien Duval va ainsi démontrer que ces analyses sont toujours vraies, en particulier dans une partie où il analyse la « relation d’homologie » entre la classe sociale et les goûts cinématographiques ; cela malgré les évolutions qu’il va mettre en évidence dans le champ cinématographique français. À propos des nouvelles transformations culturelles, le sociologue va mettre en avant les « transformations de l’offre » qui se caractérisent par la naissance des « blockbusters », l’évolution de la télévision et de son rapport au cinéma ainsi que le rôle que les variations liées à l’âge.  (182 mots)

  1. Restituez synthétiquement le raisonnement de l’auteur/rice en exposant précisément les concepts, les différents arguments et leur articulation. (300 mots/max)

Afin d’affirmer la validité des thèses de Pierre Bourdieu, le sociologue va analyser cette relation d’homologie précédemment évoquée. Il va en effet montrer que les catégories supérieures vont plus souvent fréquenter le cinéma que les ouvriers, qui vont privilégier la télévision. Le genre de films vus et sur quelles chaines est lui aussi influencé selon la position sociale des individus. Julien Duval va à la suite de cette démonstration de la relation d’homologie entre goûts cinématographiques et classe sociale montrer ses limites. Selon lui, elle aura évolué et ne serait plus tout à fait comme celle des années 1970, période de la thèse de Pierre Bourdieu. De fait, les « propriétés concentrées en haut de la hiérarchie sociale restent minoritaires au sein des cadres et des professions intellectuelles supérieures ». Le chercheur, pour étayer son argumentation propose enfin de se concentrer sur la variable de l’âge qui joue aussi un rôle majeur dans les gouts cinématographiques des individus. Par rapport aux transformations dans l’espace social et l’espace de production cinématographique, il établit des liens entre les « transformations de l’offre » et le public. Notamment entre les « blockbusters » et le jeune/ grand public ou encore la programmation plus commerciale de certaines chaines de télévision telles que TF1 et le grand public téléspectateur. (214 mots)

  1. Sur quel type de données le texte s’appuie-t-il ? D’où viennent ces données ? Comment sont-elles analysées ? (150 mots/ max)

Le texte s’appuie sur des données quantitatives de seconde main issues de l’enquête « sur les pratiques culturelles » du ministère de la culture en 2008 et de l’enquête de l’INSEE de 2003 « participation culturelle et sportive » qui inclue les deux graphiques sur les genres de films préférés selon les classes sociales. Ces données permettent de montrer que les chaines de télévision mais aussi les genres de films observés selon les individus sont des marqueurs sociaux importants. Celles-ci démontrent aussi que les ouvriers et employés ont tendance à regarder des films sur leurs télévisions tandis que les cadres vont privilégier le cinéma. Ainsi elles confirment la thèse de cette « relation d’homologie ». L’auteur fonde également son travail sur un tableau, sans sources, des films diffusés sur les chaines de télévision entre 1977 et 2007. Ce tableau indique les évolutions de l’offre des films télévisés qui sont finalement peu marquées : en 1977 comme en 2007 la division entre le chaines populaires et plutôt commerciales ainsi que celles plus « critique » avec un public plus restreint et une spécialisation est présente. (184 mots)

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