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TP Contraction Utérine

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Par   •  19 Octobre 2014  •  1 161 Mots (5 Pages)  •  941 Vues

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TP d’utérus isolé

Ce genre de tissu est capable de survivre plusieurs heures dans un environnement donné. On va

placer notre prélèvement dans une cuve de liquide physiologique tenu à température, le

prélèvement est relié à un capteur, qui mesure les contractions au cours du temps. Les contractions

sont lentes, puissantes, autonomes. On fera alors agir de l’acétylcholine, de l’adrénaline,

transmetteurs du système para et orthosympathique. On regardera aussi l’effet d’une hormone très

impliquée dans les contractions : l’ocytocine. C’est une hormone produite par le système

hypothalamo-hypophysaire, dans le cerveau. Elle sert aux phénomènes de lactation, contraction des

muscles lisses, et d’éjaculation.

Les muscles lisses sont des tissus différents des muscles striés, il n’y a pas de nerfs, mais ils se

contractent quand même. On a une contraction spontanée typique, et on a des zones génératrices

de rythme (pacemaker), qui déclenchent les contractions. Le système est bien fait, quand une

information est envoyée, elle se transmet en arc, grâce aux GAP-jonctions. Au moment de

l’accouchement, le nombre de GAP se multiplie, tout est connecté, les contractions sont bien

organisées, partent du haut de l’utérus et font avancer le bébé.

Les hormones sont des molécules synthétisées par des organes spécialisés appelés glandes endocrines et sécrétées dans la circulation sanguine. L'hormone, véhiculée par le sang, agit sur un ou plusieurs organes cibles dans lesquels préexistent des récepteurs spécifiques pouvant répondre à sa présence. L'ocytocine, appelée aussi oxytocine, est un polypeptide formé de neuf acides aminés. Elle est synthétisée au niveau des noyaux supra-optiques et paraventriculaires de l'hypothalamus, et transportée puis stockée dans des grains de sécrétion. Cette hormone stimule les contractions de l’utérus chez la femme enceinte et accélère le travail de l'accouchement. Elle stimule également la contraction des cellules myoépithéliales (constituées de fibres musculaires et de tissus). La posthypophyse la libère dans la circulation sanguine.

I/ Hormone neurohypophysaire :

La neurohypophyse ou posthypophyse possède deux hormones présentant de grandes analogies structurales : l'hormone antidiurétique (ADH) ou vasopressine et l'ocytocine (OT). Il s'agit en effet dans les deux cas de peptides de 9 ou 10 acides aminés dont la structure générale est restée extrêmement conservée chez les vertébrés.

1/ Découverte de l’ocytocine :

En 1906, Dale mit en évidence une contraction de l’utérus induite, in vivo et in vitro, par un extrait de lobe postérieur d’hypophyse, la substance active fut dénommée ocytocine. Des études biochimiques ultérieures montrèrent que les hormones neurohypophysaires sont bien au nombre de deux, la vasopressine ou ADH et l’ocytocine, et qu’elles présentent de grandes analogies structurales.

2/ Nature et structure :

Ce sont aux travaux des équipes de Du Vigneaud aux EU et de Acher et Chauvet en France que l’on doit l’essentiel des connaissances actuelles sur la structure des hormones neurohypophysaires. L’ocytocine (OT) est un nonapeptide d’un poids moléculaire d’environ 1000, dont une extrémité est formée par une boucle de 6 a.a. refermée sur

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