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Le lait en poudre

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Par   •  2 Février 2013  •  1 354 Mots (6 Pages)  •  762 Vues

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c%. Le lait en poudre importé en tant qu’appoint pour la production des yaourts et parfois pour la consommation sous forme pasteurisée en cas de baisse de l’offre (sécheresse, mois de ramadan) subit aussi des droits de douane jugés élevés.

Pour ce qui est de la transformation, environ, 70% de la production laitière est traitée par l’industrie dont 90% par trois entreprises et deux coopératives. Il 0. Depuis, peu de changement à signaler sur ce volet malgré l’importance des investissements.

La consommation demeure très faible: 100 grammes par jour et par habitant enregistré, soit 50% par rapport aux besoins nutritionnels. Et les prix du lait et produits dérivés affichent toujours une tendance à la hausse. Néanmoins, la filière réalise quelques performances. La production a triplé en 30 ans pour couvrir 80% de la demande en moyenne mais avec de fortes disparités selon les couches sociales. Cette production a permis aussi la garantie d’un revenu stable (50DH/jour) pour 300.000 éleveurs.

Selon les données de l’Agence de Développement Agricole (ADA), l’essentiel de l’élevage laitier est localisé dans les périmètres irrigués notamment dans les bassins côtiers qui en concentrent 82%. Dépendance de fourrages oblige, la production laitière provient essentiellement du Gharb, Doukkala, Chaouia et du Souss. La filière est globalement bien structurée avec une forte agrégation des éleveurs autour de l’industrie. «Mais le tissu des acteurs reste caractérisé par la micro-exploitation: 85% des exploitants ont moins de 3 vaches laitières», selon les données de l’ADA. C’est que l’activité est considérée comme secondaire pour la majorité des exploitations. Mais il existe de grandes fermes totalisant plus de 1.000 vaches laitières. Certaines sont intégrées avec la transformation et la production de produits laitiers dérivés. D’où, un différentiel assez prononcé en termes de productivité entre les éleveurs. Lequel s’explique par la prédominance des vaches de race locale chez les petits éleveurs alors que les gros disposent de génisses de race pure d’importation. Ce différentiel de productivité trouve aussi son explication dans la conduite technique, sanitaire et alimentaire des élevages. Mais dans tous les cas, la filière se distingue par une dépendance de l’importation et de vaches laitières et de l’alimentation. Avec à la clé des droits de douane pénalisant parfois pour ce qui est du maïs, orge et tourteaux, dès lors que les achats se font hors quotas soumis au droit réduit de 2,5%. Le lait en poudre importé en tant qu’appoint pour la production des yaourts et parfois pour la consommation sous forme pasteurisée en cas de baisse de l’offre (sécheresse, mois de ramadan) subit aussi des droits de douane jugés élevés.

Pour ce qui est de la transformation, environ, 70% de la production laitière est traitée par l’industrie dont 90% par trois entreprises et deux coopératives. Il s’agit de Centrale laitière, Nestlé, Cialim, Copag et le Bon lait. Le reste, soit 10% étant produit en direct par des exploitations intégrées. C’est notamment le cas de Chergui-Douiet et la dernière marque Jibali. Quant aux 30% restant, ils sont destinés à raison de deux au circuit informel (Mahlabas) et pour un tiers à l’autoconsommation.

Les axes de la stratégie

LA stratégie de développement de la filière laitière définie dans le cadre du Plan Maroc Vert table sur une production de 5 milliards de litres à l’horizon 2020 soit le double du volume actuel. Elle s’articule autour de quatre axes prioritaires. A commencer par le renforcement de l’intégration verticale selon le modèle de Copag qui s’implique dans l’amont par la prise en charge de l’acquisition de vaches laitières et de l’encadrement des éleveurs. Le deuxième axe vise la création de nouveaux projets de transformation via les IDE et le développement de «joint ventures» avec les opérateurs existants. Entre 5 à 10 nouvelles unités de traitement de lait sont prévues dans ce cadre. Le tout, appuyé par d’autres projets intégrés autour de fermes productivistes. Le 3e volet vise la mise en place d’un plan de croissance compétitive de l’amont laitier. Alors que le dernier axe cible la modernisation du circuit de distribution traditionnelle. Mise à niveau des Mahlabas avec application stricte de

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