La passion, selon Zénon
Cours : La passion, selon Zénon. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Taoufik Aghris • 19 Février 2016 • Cours • 524 Mots (3 Pages) • 724 Vues
La passion, selon Zénon, est une secousse violente de l’âme irraisonnée et incompatible avec notre instinct naturel c’est-à-dire un emportement excessif qui dévie l’âme de son point d’équilibre, c’est le point où l’homme ne sent plus faim de sa convoitise (Désir très fort) et il sent satisfait. Comme la passion suscite (exciter-inciter) farouchement l’appétit de désirer alors elle est totalement contre la nature. La compréhension de la passion n’est pas facile à aborder. C’est pour cela les stoïciens l’ont divisé en quatre types ; deux naissent de l’idée du bien c’est la cupidité et la joie l’autres sont exister à cause de l’idée du mal c’est la crainte et la tristesse. Commençant par la cupidité qui se rapporte au bien future. Elle définit comme étant un désir violent et immodéré (excessif), alors la cupidité est le point de transformation d’être repu (c’est être de quelque sort saturé) à être ardant (passionné) c’est pourquoi la cupidité associe au bien future. Quant à la joie qui naît de la possession courant (actuel) du bien, que les stoïciens la figure comme étant un épanouissement de cœur autrement-dit une agitation chaude du cœur. L’autre classe, concernant la crainte qui vise au mal futur cette une appréhension (Inquiétude vague) de risques et de menaces que contient la pensée du futur donc elle est une précaution douteuse (incertain). À propos de la tristesse qui se rapporte au mal présent elle afflige l’âme et l’enferme. En conséquence les passions sont des maladies qui rendent l’âme souffert. Pour montrer ceci Cicéron fait appel au champ lexical de la souffrance tel qu’un appétit trop violent, les maux, l’approche du mal ‘ pathos’ qui signifie la souffrance et la douleur en grec. Ainsi il profite de la grande expérience des stoïciens en passion.
En revanche, les passions naissent de telles idées reçues c’est-à-dire qui ne sont qu’une sorte d’opinion qui ne signifie que la soumission (acquiescement) à une idée et qu’émane du mauvais usage de la raison. À la fois que la raison compense l’âme, la satisfait rationnellement, la rend en sérénité (tranquillité) et en paix, la cupidité enflamme la faim de la volupté (le plaisir de l’âme), la joie trouble la tranquillité de l’âme, la crainte nous abat (éloigne de)le courage tant que la tristesse perturbe le confort de l’âme. Par suite la passion est une connaissance fausse causée par une raison pervertie, qui s’est égarée (déviante) et qui est totalement incompatible avec la raison droite. Par ici Cicéron présente un portrait parfait du sage qui se caractérise par la rationalité. Alors que signifie-t-il un sage ? Le sage est contraire au fou c’est celui qui est apathie c’est-à-dire il sent, il ressent et il éprouve, comme tout autre, des sensations naturelles, mais il empêche la transformation de la sensation comme une perception en passion. Autrement dit le sage substitue la cupidité effrénée (déchaîné) par la volonté raisonnable, la joie par une douce satisfaction la crainte par la précaution, tandis de la tristesse ne fait aucun changement. Alors la raison est par laquelle nous maitrisons leurs sois pendant que la passion est une faiblesse et un drapeau blanc de l’âme.
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