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Homosexualité

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Par   •  19 Novembre 2021  •  Cours  •  2 586 Mots (11 Pages)  •  300 Vues

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Jle couple homosexuele dans la société n’est pas compté comme une personne normal en effet les discrimination sont toujoues la et donc la situation de ceD. Le couple homosexuel

A partir des années 70, émergence en France des revendications homosexuelles. Les homosexuels réclament les mêmes droits que les hétérosexuels et aspirent à ce que leurs unions soient reconnues. Au cours des dernières décennies, le regard social sur l’homosexualité a beaucoup changé et a permis la reconnaissance de nouvelles formes de conjugalité. C’est surtout dans les années 1990 que la demande de reconnaissance de l’union homosexuelle se fait pressante. L’épidémie du VIH/Sida qui touche la communauté gay depuis les années 80 laisse notamment de nombreux hommes dans des situations de détresse (notamment économique) à la suite de la perte de leurs compagnons. Le couple n’a alors aucun droit et aucune possibilité de protection mutuelle. Le PACS (pacte civil de solidarité) adopté le 15 novembre 1999 va permettre d’offrir aux partenaires un statut légal quel que soit le sexe. Le PACS est enregistré au tribunal d’instance, il est une sorte de mariage « allégé » (en mairie désormais depuis janvier 2018). Les partenaires s’engagent à « une aide mutuelle et matérielle », bénéficient d’avantages fiscaux (imposition commune), sociaux avec droit au bail, droit à la sécurité sociale du partenaire, droits successoraux (abattement sur les successions, droits de donation). Le PACS est inscrit en marge de l’acte de naissance. Néanmoins le PACS se distingue du mariage en matière de droit à la filiation, car il ne permet pas l’adoption, ni la reconnaissance de droits parentaux. Il ne fait pas l’objet d’une cérémonie. La dissolution du PACS est plus simple que celle du mariage, elle ne nécessite pas l’intervention d’un juge.

Finalement le PACS conçu au départ pour permettre aux couples de même sexe d’avoir une reconnaissance institutionnelle va se « démocratiser ». Les couples hétérosexuels ont de plus en plus recours au PACS, il est d’ailleurs souvent un intermédiaire entre la vie en concubinage et le mariage. Il permet de se protéger, d’avoir des avantages fiscaux dans la période qui précède le mariage. A noter aussi que pour ceux qui rejettent le mariage, le PACS est alors une alternative.

Aujourd’hui, comme nous l’avons vu, le PACS concurrence fortement le mariage, et l’écrasante majorité des couples pacsés sont hétérosexuels. En 2002, 25 % des Pacs concernaient des couples homosexuels, en 2010 ce chiffre s’est réduit à 5 %.

Ce changement dans la reconnaissance du couple homosexuel est très important, car il reconnaît, consacre de nouvelles formes de conjugalité et fait ainsi évoluer la conception du couple. Aujourd’hui, un couple est avant tout l’association de deux êtres qui s’aiment et qui ont envie de vivre ensemble, donc fondé sur l’Amour. On s’éloigne de la conception initiale du couple où la reproduction biologique était une finalité. En quelques décennies, nous avons assisté à une véritable révolution. Il ne faut pas oublier que les homosexuels ont été longtemps persécutés. Par exemple, ce n’est qu’en 1992 que l’homosexualité est rayée de la liste des maladies mentales de l’OMS.

Désormais dans la plupart des pays d’Europe ils possèdent des droits et les discriminations relatives à l’orientation sexuelle sont condamnées.

L’homosexualité est entrée dans la plupart des codes civils européens (reconnaissance d’une union civile). Le premier pays est le Danemark, en 1989, les couples de même sexe pouvaient déclarer légalement leur couple en mairie. Par la suite la Norvège (1993), la Suède (1995), les Pays-Bas (1998), Allemagne, Finlande, Portugal (2001). En ce qui concerne le mariage homosexuel, les premiers pays à l’autoriser sont les Pays-Bas en 2001, l’Espagne en 2005, etc.

Cela dit, les débats, qui ont précédé l’adoption de la loi sur le mariage pour tous en 2013, ont néanmoins montré que certains sujets étaient encore épineux. Cependant, contrairement à ce que l’on a beaucoup entendu, il n’y a pas eu de véritable fracture au sein de la société française car le Mariage pour tous faisait partie du programme de François Hollande, programme pour lequel il a été élu. Cette apparente fracture tient surtout à la surmédiatisation de certains groupes d’opposants (catholiques essentiellement). La question qui a le plus divisé est celle de la filiation, qui a donné lieu à de nombreux débats, dont certains dépassaient largement le cadre du mariage homosexuel comme les débats sur la GPA. En effet, la GPA ne concerne pas seulement les couples homo mais aussi hétéro !

Ces débats posaient aussi la question de l’homoparentalité et de la multiparentalité, peut-on avoir deux mamans et un papa ? Deux papas, deux mamans ? Beaucoup d’opposants ont mis en avant le risque de confusion entre parents biologiques et adoptifs, le déséquilibre de l’enfant, la stigmatisation à l’école si l’enfant a deux mamans ou deux papas…

Si vous souhaitez aller plus loin sur le sujet, je vous conseille la lecture des travaux de Viriginie Descoutures, Les mères lesbiennes, et Martine Gross, Homoparentalité, état des lieux et Choisir la paternité gay.

Le mariage pour tous : premières études

Trois ans après l’adoption de la loi sur le mariage pour tous en France, l’INSEE dresse un premier bilan. Fin 2015, 25900 mariages de couples de même sexe ont été célébrés. En 2013 et 2014, les mariages homosexuels ont représenté environ 4 % des mariages, en 2016 : 3%.

2 mariages sur 10 ont été célébrés dans des communes de plus de 200 000 habitants contre un sur dix pour les mariages entre personnes de sexe différent. Le mariage homo serait donc plus urbain que rural. On peut trouver une explication simple à cela, il est plus facile de vivre son homosexualité en ville et notamment dans les grandes métropoles qu’en milieu rural. En ville on est plus anonyme, il y a moins de stigmatisation. Attention, cela ne veut pas dire que les choses ne changent pas en milieu rural mais elles évoluent plus lentement.

Paris concentre à elle seule 13 % des mariages homo, Rennes 10 %, Lyon 9 %, Montpellier 8 %.

En ce qui concerne l’âge du mariage, il est plus tardif que pour les couples hétéro, 40 en moyenne contre 35 ans pour les femmes et 37 pour les hommes chez les hétéros.

En 2015, les couples lesbiens représentaient 48 % des mariages contre 52 % pour les hommes.

Voici quelques

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