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Plus de carats en bijoux

Analyse sectorielle : Plus de carats en bijoux. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Janvier 2014  •  Analyse sectorielle  •  535 Mots (3 Pages)  •  726 Vues

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La frénésie d'achats d'or engendrée dans le monde par le plongeon des cours au printemps touche à sa fin. La demande s'est avérée tellement forte sur les six premiers mois de l'année que les volumes ne seront certainement pas aussi importants au second semestre. C'est la conviction de Thomson Reuters GFMS, une société de conseil britannique spécialisée dans les métaux précieux, qui a publié hier une mise à jour de son enquête annuelle sur l'or.

La demande mondiale devrait ainsi ralentir à 2.237 tonnes, après avoir atteint 2.533 tonnes entre janvier et juin. D'abord parce qu'elle repose essentiellement sur l'Inde et la Chine, deux pays qui ont représenté 54 % de la demande mondiale à eux seuls. Or, « avec l'affaiblissement de la roupie et les séries de mesures prises par le gouvernement pour limiter les importations d'or [pour lutter contre un déficit courant record, NDRL], la demande en Inde n'atteindra probablement pas le même niveau au second semestre », indiquent les experts. Du côté de la Chine, les perspectives sont plus prometteuses. Le pays devrait d'ailleurs devenir cette année le premier consommateur d'or devant l'Inde, avec au moins 100 tonnes de plus. Mais le GFMS prédit que l'appétit des Chinois diminuera, une fois qu'ils seront habitués aux nouveaux niveaux de prix et qu'ils auront chassé les bonnes affaires.

Davantage de carats dans les bijoux

Au premier semestre, plus de 550 tonnes d'or supplémentaires ont été achetées mondialement pour les bijoux, lingots, pièces et médailles. La planète n'avait pas fabriqué autant de bijoux depuis 2007 : une hausse de 25 % en Inde, de 41 % en Chine et de 19 % au Moyen-Orient. L'enquête révèle en parallèle que la baisse des prix de l'or aurait mis un terme à l'utilisation de matériaux de substitution dans la bijouterie, notamment aux Etats-Unis où la tendance avait cours depuis plus de dix ans. « Les consommateurs sont revenus à un nombre de carats plus élevés », a constaté GFMS.

Les particuliers dans ces régions traditionnellement consommatrices d'or se sont rués sur le métal après la chute des cours, liée en grande partie à l'exode des investisseurs professionnels et à la fonte des ETF (« exchange traded funds », des fonds adossés à l'or physique). Entre son pic en janvier à 1.696 dollars et son point bas à 1.181 dollars touché mi-juin, l'once d'or aura perdu 30 % de sa valeur.

Les banques centrales, elles, semblent avoir réagi négativement au repli des cours. Leurs achats d'or ont reculé de 33 % au premier semestre et devraient encore ralentir au second. Au total, ils ne dépasseraient pas 361 tonnes cette année, selon GFMS. Loin des 544 tonnes acquises en 2012. « Il est toutefois important de souligner que, en dépit de la forte baisse, le volume total reste relativement important comparé au passé, car l'argument de la diversification des réserves pour les pays en développement est resté en vigueur », tempèrent les experts. Même si récemment, certaines banques centrales émergentes, inquiétées par la volatilité accrue des cours de l'or, se sont abstenues de tout achat. Au final, GFMS reconnaît que l'évolution

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