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MRP et gestion de stock

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Par   •  15 Octobre 2014  •  1 997 Mots (8 Pages)  •  1 505 Vues

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Thème : MRP et gestion de stock


Secteur : Aéronautique 


Problématique : L’estimation de la demande de pièces de rechange et la gestion du stock


Estimation de la demande ; la base de l’optimisation :

Je ne pense pas qu’il y ait de saisonnalité dans l’estimation de la demande dans le secteur de l’aéronautique. De plus, on sait combien d’avions sont en circulation et ce sont des machines très sophistiquées dont les probabilités de défaillance sont plutôt bien maitrisé il me semble, on peut donc penser que l’estimation de la demande dans le secteur de l’aéronautique est plus simple à déterminer.. ?

http://www.usinenouvelle.com/article/airbus-donne-une-estimation-en-hausse-du-marche-aeronautique-mondial.N159051

http://www.20minutes.fr/economie/790248-airbus-revoit-encore-hausse-estimation-marche-aeronautique-mondial

Les différents types de prévision :

Il existe plusieurs types de prévision concernant la gestion des stocks et des pièces de rechanges :

Push system ou flux poussés : qui est basé sur le fait de fabriquer à l’avance les produit avant même que le client en face la demande, cela permet une attente moins longue. Le délai qu’un client peut se permettre d’attendre son produit est le point de pénétration ou la « green line ». Utilisation quasi impossible pour le secteur de l’aéronautique dû au fait que la construction de certaines pièces peut prendre une dizaine d’année.

Pull system ou flux tirés (BTO : Build to order ): c’est l’inverse du push system c’est-à-dire que la fabrication des pièces se fera suivant la demande du client et en suivant un cahier des charges précis ce qui nécessite une minutie et une organisation plus grande ainsi que l’impossibilité de faire la fabrication en amont de la demande du client ce qui va rallonger les délais d’attente du client mais ne posant pas de problème pour celui-ci car en fesant une commande de ce type il est préparé à cela.

L’anticipation partielle : c’est un procédé hybride résultant des deux dernières méthodes qui va se trouver plus près du pull ou du push system en fonction de plusieurs critères qui vont plus ou moins complexifier le procédé tel que le point de pénétration du client, la technologie ou bien la minutie voire même la nature du produit. Le mélange des deux systèmes se fait au niveau du système productif, il y a une partie pré-réalisée en fonction des statistiques de ventes ainsi que sur les besoins des autres années et l’obsolescence des pièces, la seconde partie s’effectue au moment de la demande du client qui regroupe la plupart du temps l’assemblage et le paufinage du produit (ATO : Assembly to order). Cela est difficilement applicable à l’aéronautique du fait que les produits sont très spécifiques et ne permettent que rarement la possibilité de pré-établir des plans pour un produit sur le court terme.

Possibilité de la création d’un slide avec une ligne continue à double sens avec tout a gauche le push system et la demande a droite le pull system et entre les deux de manière évolutive l’anticipation partielle évoluant en fonction des critères.

Les méthodes de prévision :

Méthode des moyennes mobiles

La méthode des moyennes mobiles est utilisée pour mettre en évidence le trend. Pour ce faire, on peut calculer des moyennes successives, lesquelles permettent de faire le lissage de la série. Il s’agit d’un calcul successif de n valeurs, à chaque fois, on laisse la 1ère valeur, mais on prend la valeur n+1. La correction s’effectue de façon plus douce.

La moyenne mobile centrée n’est pas obligatoire, elle est très utilisée lorsque le nombre de période dans l’année est pair. Les moyennes mobiles centrées correspondent à la tendance de la variable. L’inconvénient de cette méthode est qu’on perd une année de valeurs. Ici, on perd beaucoup de valeurs car on n’en avait pas beaucoup au début.

Y_t=T.C_t.S_t.R_t

Y_t=MM.C_t.S_t.R_t

Pour mettre en évidence les StRt : S_t.R_t=Y_t/(MM.C_t )

On applique 2 fois un filtre linéaire appelé moyenne mobile centrée (MMC). L’application d’une MMC permet de lisser la série (si période d’un an, on calcule sur 12 mois)

On commence par calculer les coef. Saisonniers intermédiaires. On a S.R(t). pour supprimer la composante résiduelle, on fait la moyenne de chaque composante pour chaque période.

La valeur que l’on trouve en tendance est la bonne valeur si coef= 1 ; si coef>1 = trimestre fort.

La comparaison doit se faire par rapport à la même période des années antérieures. Si l’évolution est différente pour une période donnée par rapport à ce qui se passait les années précédentes, alors, il y a un fort retournement de tendance. Les limites de la méthode sont qu’il ne faut pas qu’il y ait de changement de structure.

On désaisonnalise. La valeur désaisonnalisée est dite CVS (corrigée des variations saisonnières).

La courbe évolue de manière croissante. Légère augmentation de la tendance sur la fin de la courbe.

Comment prévoir la valeur du 1er trimestre à venir ? il y a plusieurs méthodes utilisables ici.

La 1ère méthode consiste à prendre une règle, à faire passer sa règle le plus près possible de la courbe en pointillés, et de positionner le point du trimestre prochain. On obtient une valeur désaisonnalisée ; pour avoir une valeur brute, il faut la multiplier par le coef. Saisonnier de la période sur laquelle on se place. On obtient alors la valeur brute estimée du trimestre de l’année qui suit. Ces méthodes ne permettent pas d’effectuer des prévisions sur le moyen/long terme. Il ne peut s’agir que de prévisions de courtes périodes. Avant d’effectuer la prévision suivante, il est préférable de réitérer tous les calculs antérieurs en incorporant, soit la prévision du 1er trimestre dans les calculs, soit la valeur réalisée du phénomène, si entre temps, on la connaît.

Méthode des moindres carrés

On

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