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La croissance n'est pas synonyme de bien-être

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Par   •  22 Avril 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  741 Mots (3 Pages)  •  624 Vues

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La croissance n'est pas synonyme de bien-être

a. Rappels

La croissance économique mesure l’augmentation des richesses produites dans un pays. Ces richesses sont évaluées par le PIB (Produit Intérieur Brut) qui comprend principalement les valeurs ajoutées des entreprises et les coûts de fonctionnement des administrations (PIB marchand et non-marchand). Le PIB est avant tout un indicateur quantitatif et non pas qualitatif comme pour le développement.

Le développement d’un pays se rapproche mieux de la notion de bien-être pour les individus. Il mesure la qualité de vie par des indicateurs plus sociaux que la seule richesse matérielle. L’Indicateur de Développement Humain (IDH) prend par exemple en compte la santé (espérance de vie) ou l’éducation (nombre d’années d’études).

D’autres indicateurs tentent avec plus ou moins de succès de mesurer le bien-être comme l’indicateur de pauvreté humaine, l’indice de santé sociale (aux États-Unis) ou le bonheur national brut (au Bhoutan).

b. Il faut distinguer croissance et développement

La croissance économique est une condition nécessaire au développement mais pas toujours suffisante.

En effet, les richesses matérielles sont utiles au bien-être car elles permettent d’augmenter les dépenses publiques et privées pour améliorer les conditions de vie : dépenses en infrastructures (hôpitaux, écoles…), redistribution des richesses pour limiter les inégalités et la pauvreté, création d’emplois, etc. Les pays les plus riches sont souvent aussi les plus développés.

Mais cette condition de richesse est parfois insuffisante, pour diverses raisons :

• Certains pays redistribuent mal leurs richesses et créent des inégalités et de la pauvreté (pays du Golfe arabique, le Brésil…) ;

• les richesses peuvent être utilisées à des fins qui n’améliorent pas le bien-être (production d’armes en vue de faire la guerre aux pays voisins) ;

• au-delà d’un certain niveau de satisfaction des besoins, le mécontentement des citoyens reste identique même si les revenus augmentent (c’est le thème de la frustration relative, aussi connue sous le nom de paradoxe d’Easterlin).

Dans certains cas, la croissance peut aussi avoir des effets néfastes sur le bien-être du fait des externalités négatives (pollution) et de l’épuisement des ressources naturelles qu’elle engendre. Cette croissance peut-elle durer sans mettre en péril les générations futures ?

2. Croissance et développement durable

a. Définitions et concepts

Le développement durable prévoit que les modes de vie actuels ne doivent pas mettre en danger le bien-être des générations futures. Dans ce cas, la croissance sera soutenable à long terme.

Le développement durable comprend 3 dimensions différentes :

• économique : il faut optimiser la croissance économique actuelle sans hypothéquer celle des générations futures (par un trop fort endettement par exemple) ;

• sociale

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