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Origine et signification du patronyme Pompidou

TD : Origine et signification du patronyme Pompidou. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Octobre 2012  •  TD  •  4 301 Mots (18 Pages)  •  1 269 Vues

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Origine et signification du patronyme Pompidou[modifier]

Le patronyme (occitan) Pompidou désigne celui « qui est originaire du Pompidou », nom de plusieurs hameaux dans le Cantal, notamment à Glénat, hameau qui est sans doute à l'origine de la famille de Georges Pompidou, mais aussi dans le Lot (à Soturac), et dans l'Aveyron (à Millau), ainsi qu'en Corrèze et en Lozère (commune du Pompidou). Le toponyme lui-même désignerait un petit plateau, une hauteur au sommet aplati, d'une racine pomp-, de sens obscur, et du suffixe -idou, -idor, -ador1.

On trouve aussi des variantes orthographiques avec la même signification, notamment Pompadour, Pompidor.

Études[modifier]

Il commence sa scolarité à Albi, où son père a été nommé. Élève brillant, il obtient le premier prix de version grecque au concours général en 19272. Après avoir passé son baccalauréat au lycée Lapérouse d'Albi, il fait ses classes préparatoires au lycée Pierre-de-Fermat de Toulouse puis au lycée Louis-le-Grand aux côtés de Léopold Sédar Senghor et d'Aimé Césaire. Hostile à l'Action française, il est proche de la LAURS. Hésitant entre une carrière dans la haute fonction publique (il prépare Sciences Po) et dans les lettres, il est reçu à l'École normale supérieure en 1931, il est cacique de l’agrégation de lettres trois ans plus tard et commence une carrière de professeur. Il enseigne d'abord comme professeur de français, latin et grec en troisième à Marseille au lycée Saint-Charles, puis à Paris au lycée Henri-IV où il est chargé de classes de lettres supérieures et de préparation à l'École coloniale.

Le 29 octobre 1935, il épouse Claude Cahour (1912-2007). N'ayant pas d'enfant, le couple adopte un fils, Alain Pompidou (Paris, 5 avril 1942), médecin - universitaire (spécialisé dans les maladies du sang et notamment le V.I.H.), lui-même père de trois fils: Thomas (1969), Romain (1972) et Yannick (1973).

Georges Pompidou effectue son service militaire à l'école militaire de l'infanterie de Saint-Maixent. Il est mobilisé en 1940, au 141e régiment d'infanterie alpine, puis démobilisé après la bataille de France.

Carrière politique[modifier]

Sous la IVe République (1946-1958)[modifier]

À la Libération, ce professeur d'hypokhâgne (professeur de classes préparatoires littéraires) au lycée Henri-IV, qui, de son propre aveu, ne s'est pas engagé pendant l'Occupation, obtient, par le biais d'un ami gaulliste René Brouillet, un poste de chargé de mission pour l'Éducation nationale au Cabinet du général de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République française dont il devient progressivement l'homme de confiance. Il devient ensuite maître des requêtes au Conseil d'État. Après le départ du Général, il reste un conseiller très proche, s'occupant notamment de la fondation Anne-de-Gaulle. Directeur du Commissariat au Tourisme (1946-1949), il entre avec l'appui d'un ami, René Fillon, à la banque Rothschild en 1954 jusqu'en 1958.

Sous la présidence du général de Gaulle (1959-1969)[modifier]

Débuts (1959-1962)[modifier]

Lors du retour au pouvoir du général de Gaulle, en 1958, il sort de l'ombre en devenant son directeur de cabinet : de Gaulle l'invite à s'installer à ses côtés dans la voiture présidentielle lors de son investiture. Il est nommé, en mars 1959, au Conseil constitutionnel, où il siège jusqu'en 1962. Il entre en contact avec le FLN lors de discussions qui ont lieu à Neuchâtel et à Lucerne, en Suisse, préparant ainsi les accords d'Évian.

Premier ministre (1962-1968)[modifier]

Articles détaillés : Histoire de France sous la Cinquième République, Gouvernement Georges Pompidou (1), Gouvernement Georges Pompidou (2), Gouvernement Georges Pompidou (3) et Gouvernement Georges Pompidou (4).

Après le référendum d'avril 1962 approuvant les accords d'Évian, il est nommé Premier ministre le 14 avril 1962. C'est un quasi-inconnu que nomme le général de Gaulle pour succéder à Michel Debré. Sa carrière faillit s'interrompre quand à l'été 1962, il mit sa démission en jeu pour obtenir du Général de Gaulle la grâce du général Jouhaud, l'un des putschistes d'Alger, qui aurait dû être fusillé après sa condamnation à mort3.

Malgré quelques secousses (grèves des mineurs en 1963, dissolutions et référendum), Pompidou exerce en pleine période des Trente Glorieuses, caractérisée par une croissance économique forte, et restera, aux yeux d'une partie des Français, le symbole du renouveau et de la modernisation de la France des années 1960. Cinq gouvernements se succèdent de 1962 à 1968.

Premier gouvernement (1962)[modifier]

Pompidou forme son premier gouvernement avec cinq ministres d'État: André Malraux qui conserve son poste aux Affaires culturelles, l'éphémère Pierre Pflimlin du MRP à la Coopération, Louis Jacquinot (proche des Républicains indépendants de Giscard) aux DOM-TOM, tandis que Louis Joxe est reconduit aux Affaires algériennes et que Gaston Palewski, qui sera, avec Pierre Messmer, « fortement irradié »4 lors de l'accident de Béryl le 1er mai 1962, est chargé de la Recherche scientifique et des questions atomiques. Outre ces ministres, on retrouve Maurice Couve de Murville aux Affaires étrangères (qui occupe ce poste depuis 1959, et ce jusqu'à sa nomination à Matignon), Roger Frey à l'Intérieur, Pierre Messmer aux Armées et Valéry Giscard d'Estaing aux Finances.

À la suite de la conférence de De Gaulle rejetant l'« Europe intégrée », les cinq ministres du MRP (dont

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