CNFDI Psycho générale

Psychologie Générale

Réf. du cours : 418.0423

1. Après avoir défini l'introspection, vous exposerez son principal inconvénient.

L’introspection est le fait de faire l’analyse de ses propres sentiments, motivations, etc. On analyse notre propre vie.

Le principal inconvénient à l’introspection est que l’on ne se voit pas comme l’on est vraiment mais plutôt comme l’on voudrait être. Donc parfois nous pouvons être plus critique que ce qui ne faudrait. L’inverse est tout aussi vrai. On parle donc d’auto justification ou auto critique.

De plus, on souligne qu’il est difficile d’avoir une analyse juste. La vie intérieure n’est pas quelque chose de matériel, donc ce n’est pas quantifiable.

2. Définissez la conjecture.

La conjecture est une opinion fondée sur des probabilités, des apparences. On pourrait en conclure que c’est une opinion incertaine, une présomption ou encore une supposition.

3. Pourquoi dit-on que le souvenir est à la fois plus pauvre et plus riche que ce qui a été vécu ?

On dit que le souvenir est à la fois plus pauvre et plus riche que ce qui a été vécu car :

- Il est plus pauvre par la perte de précision de ce qui a été vécu. On peut perdre certaines

notions de temps, d’actions, de sentiments, etc. On raconte mieux quelque chose que nous

vivons dans la journée, plutôt que ce que nous avons vécu il y a des années.

- Il est plus riche par le fait que nous évoluons constamment. Donc nos nouvelles acquisitions

émotionnelles, culturelles, etc. Vont forcément influer sur nos souvenirs. Et les rendre plus riche avec la nouvelle analyse que nous pouvons faire de nos souvenirs. Nous pouvons observer des choses que précédemment nous ne pouvions pas voir.

4. Après avoir défini l'analogie, expliquez, en donnant des exemples concrets, la méthode analogique de la psychologie en deuxième personne.

L’analogie est une pensée qui affirme que les choses, les êtres et les événements se reflètent les uns dans les autres.

Cela signifie que l’on connaît l’autre par analogie (le reflet) de soi même. Que tout le monde se ressemble. C’est avec notre vécu que nous faisons cette analyse de l’autre. On se met à la place de l’autre : ce que l’on appelle aussi l’empathie. On ressent les émotions de l’autre car nous les connaissons. Une personne est triste, je vais savoir ce qu’elle ressent à ce moment là car moi même j’ai déjà été triste à un moment de ma vie.

5. Quelle est la conception de Scheler sur la vraie pitié ?

La vraie pitié, selon Scheler, est dit comme une sympathie authentique. C’est une manière d’avoir connaissance sur autrui. Que nous pouvons avoir une vraie pitié que si nous ne sommes pas nous même malheureux et donc pris nous même par la pitié de quelqu’un d’autre. La vraie pitié met en avant notre compassion

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