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Les Dispositifs Mobiles Au Service De La médiation Culturelle

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Par   •  20 Novembre 2013  •  604 Mots (3 Pages)  •  1 100 Vues

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De plus en plus de musées s’équipent en tablettes tactiles et applications mobiles. Ce phénomène très récent, en pleine expansion est encore peu étudié du point de vue de la réception, alors que les applications présentent d’ores et déjà des fonctionnalités récurrentes. Il s’agit d’un nouvel outil de médiation.

Un support numérique permet d’en dire d’avantage qu’un cartel informatif accroché près d’une toile. De ce fait, les musées peuvent proposer des explications détaillées, mais aussi offrir des contenus complémentaires. Ces nouveaux contenus sont variés et souvent multimédias (audio, vidéo, textuel et visuel).
En observant diverses applications utilisées dans les musées, on voit d’ores et déjà apparaître une standardisation des fonctionnalités proposées. L’accès à des informations plus fournies que le cartel, à des commentaires audio et interviews vidéo s’est généralisé. Un outil de zoom permet l’exploration des œuvres en détails avec des images très haute définition. On retrouve généralement un espace d’informations pratiques sur le musée et un outil permettant le partage de contenus vers les réseaux sociaux ou par email.

Si pour l’instant, la plupart de ces applications sur tablettes et mobiles se ressemblent, en proposant ces mêmes outils, d’autres sont novatrices et offrent un petit plus qui les distinguent de l’existant :

Le Musée d’Art et d’Histoire de Genève a instauré à la rentrée 2011 un système de vidéo-guides en langue des signes pour les visiteurs sourds et muets et favorise ainsi l’accès à la culture pour les malentendants. A cette occasion, certains mots ont dû être créés pour la traduction en langue des signes. Les mots «Rousseau» ou «Apollon» par exemple, faisaient partie de ces mots inexistants chez les sourds: «un nouveau signe a aussi été créé pour désigner le philosophe et écrivain, à savoir le geste de laisser tomber sa perruque car Rousseau n’aimait pas cet accessoire», a expliqué Stéphane Faustinelli, membre de la direction de la FSS. Le succès a été au rendez-vous : il y a eu une hausse des visiteur sourds et muets.

Le Musée des Confluences à Lyon a proposé pour une exposition au musée Gallo-romain de décembre 2010 à mai 2011, une application ludique qui permettait de découvrir les métiers du musée au travers d’une enquête. En prenant part au jeu, le visiteur crée du lien entre le contenu de l’exposition, les informations sur les objets exposés et la vie même du musée. Le parti pris de faire circuler le visiteur dans le musée avec un but est une manière intéressante de scénariser la visite. Le but était de créer une expérience collaborative : favoriser le partage et la découverte dans l’exposition. Le public ciblé était les pré-adolescents (d’où l’utilisation d’un outil de médiation moderne : la tablette tactile).

Ces différentes façons, les musées offrent de nouveaux services à leurs visiteurs. Derrière l’argument valorisant d’une application didactique, les musées servent également leurs propres intérêts. S’ils travaillent en priorité à l’amélioration de la compréhension des oeuvres et à la diffusion de l’information (par des outils de partage), l’usage des nouvelles technologies dans ces lieux de culture a son importance. En effet, l’attrait que peuvent susciter ces nouveaux

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