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Analyse De Pratique: la toilette

Mémoire : Analyse De Pratique: la toilette. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Janvier 2014  •  2 081 Mots (9 Pages)  •  1 422 Vues

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Analyse de pratique professionnelle n°1 en lien avec la compétence 3

Lieu :

Unité de soins de longue durée.

Situations ou activités vues ou réalisées :

J’ai fait mon stage dans une maison de retraite, dans une unité de soins de longue durée, du 30.04.12 au 06.07.12. Cette maison compte une centaine de lits partagés entre quatres services. Chaque unité comprend donc une vingtaine de lits.

Dans chaque chambre, on peut trouver une salle de bain (Douche, sanitaire, lavabo), un lit médicalisé ou Alzheimer, une armoire ainsi que des objets personnels.

On y trouve également tout le matériel nécessaire  pour réaliser : les soins d’hygiène (savon, gel douche, shampoing, coton-tige,…), des compresses, de la crème,…

Selon les habitudes du service, les toilettes, douches et bains sont faits le matin entre 8h et 11h, et les protections sont changées dans l’après-midi.

Pour le personnel, le service compte plusieurs salles réservées à diverses activités : l’office, la salle de soins, les salles de réunion...

J’ai effectué un soin dans la chambre de Madame P. Hélène, âgée de 90 ans (09.03.1922). Le 21.05.12 vers 10h30, j’ai fait une douche.

Lorsque j’ai effectué ce soin, j’ai fait attention de ne jamais m’éloigner de la personne. Le soin consiste en un nettoyage méthodique puis un passage d’une crème ou d’une poudre si rougeur ou coupure. De plus, un respect de la pudeur et de l’hygiène est primordial. Ici, les AS, AMP et ASH changent les protections plusieurs fois par jour, font des toilettes tous les jours (petite ou complète) et donnent des bains ou douches une fois par semaine. Si les changes ne sont pas suffisamment fréquents, des rougeurs dues à la macération dans les protections peuvent apparaître.

Mme P. est née le 09.03.0922 à St Ouen des toits. Elle a fait son entrée à la maison de retraite le 04.05.1994 à cause d’une polyarthrite rhumatoïde. ATCD

Le 21.05.12, à 07h30, je suis allée voir les transmissions et j’ai vu que Mme P. avait une douche ce jour-là. Lors de la distribution des médicaments, j’ai entendu que Mme P. toussait énormément. C’est pourquoi, avec l’accord de l’AS, j’ai donc décidé de faire sa douche en dernier juste avant le repas. Avant d’entrer dans la chambre j’ai préparé mon matériel : dans mon baquet j’ai mis deux serviettes, deux gants de toilette, des draps propres, un désinfectant, une chiffonnette et deux protections (une pour le matin et une pour le soir). En entrant dans la chambre, je me suis nettoyée les mains avec une solution hydro-alcoolique pour éliminer la flore transitoire et réduire la flore résidente. J’ai dit bonjour à Mme P. en lui demandant par la suite si elle voulait bien prendre une douche, si elle avait bien dormi, comment elle allait… J’ai ensuite déposé mon matériel dans la salle de bain. Dans un premier temps, je suis allée chercher le siège douche que j’ai placé à côté du lit. J’ai monté le lit, descendu la barrière et je lui ai demandé si je pouvais lui ôter ses couvertures. J’ai donc commencé par lui enlever sa chemise de nuit et son maillot de corps. Puis j’ai fini par la protection que j’ai examinée avec soin, car Mme P. a des pertes vaginales malodorantes qu’il faut surveiller, puis que j’ai jeté. J’ai appelé de l’aide pour l’assoir sur le siège, car Mme P. ne se déplace plus. Une fois installée, je lui ai mis une serviette sur les épaules, et une autre sur les cuisses. Cela est important pour préserver la pudeur de la personne mais aussi pour qu’elle n’attrape pas froid. Puis je me suis dépêchée à la déplacer jusque dans la salle de bain pour pas qu’elle n’attrape froid. Au préalable, j’avais allumé le radiateur, dans la salle de bain il faisait donc chaud.

J’ai commencé à fait couler l’eau car elle met du temps à chauffer. Quand il m’a semblé que la température était bonne, je lui ai mise progressivement, en la prévenant, sur la jambe, puis je lui ai demandé comment elle trouvait la température. Celle-ci étant correcte je lui ai placé un gant de toilette au niveau de ses yeux, pour que le moins d’eau possible soit en contact avec eux, en faisant attention à ne pas lui mettre sur le nez. Puis je lui ai mouillé les chevaux, le dos, et le reste du corps. J’ai commencé par le shampoing, puis j’ai mis du gel douche sur un gant de toilette et j’ai savonné son dos, son torse en surveillant avec une grande attention sous ses seins et sous ses bras, voir s’il n’y avait pas de coupures ou de rougeurs.

Je lui ai rincé les cheveux, et sécher tout de suite après pour éviter qu’elle n’attrape froid. J’ai ensuite savonné son ventre, ses cuisses. J’ai rincé mon gant de toilette, j’ai mis des gants à usage unique et j’ai fait la toilette intime, j’ai commencé par les plis de l’aisne d’abord le droit avec un coin du gant de toilette puis le gauche avec un autre coin en allant de l’avant vers l’arrière. Puis j’ai nettoyé la vulve en partant du même principe avec un troisième coin à droite et le dernier coin à gauche ? J’ai rincé mon gant, j’ai remis du savon et je suis passée à la zone anale, j’ai nettoyé le pli inter fessier puis j’ai rincé. Par mesure d’hygiène, j’ai ôté mes gants souillés et je les ai jetés, et j’ai commencé à rincer Mme P. en faisant bien attention à enlever tout le savon, en lui demandant si la température de l’eau était toujours convenable.

J’ai pris le temps de bien essuyer Mme P. en insistant sur les plis et en tamponnant jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’humidité au niveau de la zone genito-anale. Avant de commencer à l’habiller, j’avais pu observer pendant la douche que sous le sein gauche de Mme P. il y avait eu une coupure et malgré qu’elle soit guérie j’ai préféré mettre du talc en prévention. Du plus cette résidente a le siège très abimé dû au fait qu’elle ne marche plus, je lui ai donc mis du zinc cream avec une compresse, et au niveau des plis de l’aisne des compresses sèches en prévision.

J’ai alors pu commencer à l’habiller

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