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La solitude

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Par   •  28 Novembre 2012  •  Cours  •  870 Mots (4 Pages)  •  2 379 Vues

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La solitude

Introduction et développement :

La solitude n'est pas une émotion, c'est un état de fait. Lorsqu'on emploie ce mot toutefois, c'est habituellement pour traduire autre chose que cette situation de fait; c'est dans le but d'exprimer un sentiment. Mais il est impossible de déduire automatiquement le sentiment de cette expression.

Être seul peut s'avérer une situation heureuse comme malheureuse, mais l'expression je me sens seul à toujours une connotation de manque, de privation. Ainsi, en plus d'être le lieu de la subjectivité, la solitude constitue aussi une condition nécessaire au développement de toute cette partie de son humanité qui nous est proprement individuelle - notre marque unique d'existence et de vitalité, notre individualité. Bien ancré dans le courage de s'inventer tel que l'on est, la solitude favorise l'enracinement de l'individuation et en étaye les conséquences.

Conclusion :

C'est maintenant à chacun, dans sa solitude, de compléter à sa façon ces propos, de s’approprier ces idées, de les faire siennes pour les recréer de telle manière qu'elles serviront à développer encore plus sa vitalité et sa créativité. La femme ou l’homme capable d’être seul aime sa solitude autant que le courage, l’effort et la peine qu’elle exige. La solitude peut devenir une véritable compagne pour ceux qui cherchent le développement et l'actualisation. Si ces pages ont pu créer quelque part en chacun de vous, multiplicateurs d’influence, cette amitié tellement enrichissante entre vous-mêmes et votre solitude, de nombreuses personnes en profiteront pour leur propre individualité et leur propre créativité.

L’ouverture de l’œuvre de fiction d’Ahmed Sefrioui, « La boîte à merveilles », nous fait d’emblée découvrir une solitude dont se plaint le narrateur/personnage, qui surgit dans les premières lignes du récit sous la forme d’une mise en relief du « moi » opposé aux autres individus qui peuplent l’histoire comme en témoigne : « quand tous dorment…moi, je songe à ma solitude » : l’antithèse, à coup sûr, souligne la différence entre la société et le personnage, mais cette note de tristesse qui l’accompagne (« et j’en sens tout le poids ») et parcourt « in extenso » l’histoire nous pousse, par le fait même, à chercher à en dévoiler les causes, les conséquences et la portée.

En effet, sidi Mohammed est le seul garçon de la maison. Il est presque tout le temps tout près des femmes, à « Dar chouafa ». Certes, la fille de Rahma a, à peu près, le même âge que lui. Mais, ils ne s’entendent pas bien ensemble. De plus, c’est une fille.

Aussi se trouve-t-il condamné à assister, tout le temps, aux conversations des femmes sans pouvoir, pour autant, y participer.

Cette marginalisation, en outre, s’accentue par les différents emportements de sa mère ; une femme qui ne peut dominer sa colère et traite son fils de tous les gros mots.

Cette situation pénible qu’il vit auprès des siens l’amène souvent à se réfugier dans un coin, à part, avec sa boite à

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