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Notion d'intelligence

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Par   •  8 Novembre 2015  •  Cours  •  1 542 Mots (7 Pages)  •  1 126 Vues

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LA NOTION D’INTELLIGENCE

Introduction

1 Définition

L’intelligence est la faculté de comprendre, de saisir par la pensée. En psychologie, l’intelligence est un concept difficilement définissable car ce que l’on nomme intelligence est appréhendé par ses manifestations et l’on considère que l’intelligence est une faculté variable selon les individus et les espèces de résoudre des problèmes de toute sorte.

2 Problèmes

a) de la possibilité de la quantification de l’intelligence. Nous avons des indicateurs de l’intelligence (QI), passage du qualitatif au quantitatif.

b) de l’unité ou de la pluralité de l’intelligence. L’intelligence est-elle une ou multiple ? Comment une pluralité de tests ramené vers une seule réponse qui est le QI. Questionnement quant à la forme d’intelligence des personnes atteintes du syndrome d’Asperger (autisme)

c) de la dimension socioculturelle de l’intelligence. L’intelligence dépend-elle de la stimulation du milieu ou se manifeste elle  quelles qui soient les conditions ?
Le développement de l’intelligence dépend il de l’environnement socioculturel, donc de l’éducation ?
*néoténie
Les facultés humaines s’acquièrent dans le temps : Rousseau au XVIIIème siècle appelle cela la perfectibilité : faculté d’acquérir de nouvelles facultés (qui peuvent être positives ou négatives)
*plasticité : le cerveau peut évoluer, sa structure n’est pas figée

3 Enjeux (Dans quel but mesurer l’intelligence ?)

Cf La mal-mesure de l’Homme de Stephen Jay-Gould

Pourquoi ne pas se contenter d’une évaluation qualitative ou descriptive ?
La mesure prétend donner une garantie objective.
L’origine de la mesure de l’intelligence est la craniométrie, mesure de la taille des crânes à des fins racistes. Elle était utilisée au XIXème siècle pour légitimes les préjugés raciaux. Le but recherché était la classification des « races » à partir de critères prétendument objectifs, donc de légitimer l’esclavage.

CHAPITRE 1
LE POLYGENISME ET LA CRANIOMETRIE
AUX ETAT-UNIS AVANT DARWIN

Milieu du XIXème siècle

Introduction

Les préjugés raciaux ont toujours existé, ce qui est nouveau avec cette science qu’était la craniométrie, c’est de justifier scientifiquement ces préjugés. Ça va être encore plus dur de les faire disparaître si il y a une prétendue base scientifique.

1 Samuel Morton, la tentative de légitimation des préjugés raciaux

Samuel Morton est le premier scientifique américain qui a voulu collecter ses données. C’est l’un des fondateurs de la science américaine moderne. Il le fait pour démontrer les préjugés. Il est partisan d’un courant qui s’appelle le polygénisme.

*polygénisme : idée que les espèces aient été créées séparément. Que l’origine humaine est multiple.

Samuel Morton n’a pas eu beaucoup de succès avec cette thèse car les USA sont croyant et donc croient à la théorie d’Adam et Eve et donc au monogénisme.

Morton présente les résultats de ses recherches en 1849 des 623 crânes. Il y a des biais de mesures qui contiennent beaucoup d’erreurs, aucune classification n’est possible. La taille d’un crâne dépend du sexe, de la taille, de la corpulence, du régime alimentaire…

2 Louis Agassiz, le théoricien du polygénisme aux USA

C’est LE théoricien du polygénisme. C’est un biologiste, géologue et physicien Suisse qui enseigne ensuite aux USA. Il a beaucoup étudié en France, son maître était Cuvier. C’était le principal porte-parole du polygénisme aux USA. Il était anti esclavagiste. La raison principale anti-esclavage était que les blancs voulaient que les noirs arrêtent de leur voler leur travail en étant esclave et en travaillant gratuitement et aussi pour que les noirs consomment davantage.

A la différence de Samuel Morton qui a essayer de prouver scientifiquement, Louis Agassiz n’a recueilli aucune donnée. Agassie était opposé au mariage mixte, au métissage, pour lui c’était aussi scandaleux que l’inceste, le droit l’interdisait : « Le métissage est un pêché contre la nature, tout comme l’inceste ».

3 Les justifications non polygénistes de la classification des « races »

Les sudistes (sud des USA) et les racistes n’étaient pas pour l’esclavage.

Pour concilier polygénisme et la théorie monogéniste de la Bible avec Adam et Eve come fondateurs, on dit qu’il y avait une origine unique qui s’est rapidement séparée.

Les justifications non polygénistes de l’esclavage sont allées très loin dans l’absurdité
exemple : On a voulu expliquer par une maladie le fait que les esclaves noirs avaient davantage tendance à s’échapper.

CHAPITRE 2
LA MESURE DES TETES (LA CRANIOMETRIE)

Introduction : l’attrait des chiffres

La théorie de l’évolution remplaça le créationnisme et met fin à la controverse entre polygénisme et monogénisme.
Cela néanmoins ne remet pas en cause une hiérarchie et la croyance entre des différences héréditaires majeures entre les « races ».

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