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Effet De Drogue

Dissertation : Effet De Drogue. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  20 Avril 2015  •  1 297 Mots (6 Pages)  •  798 Vues

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Herbe, Marijuana, cannabis, shit, etc.: tous ces termes recouvrent une quasi même réalité : le cannabis, transformé ou pas. L'illégalité de sa consommation (et plus encore de sa vente) donne la parole aux campagnes de prévention auprès des jeunes, ainsi qu'aux médecins. Pour sortir d'un listing très clinique ou très "propagandiste" concernant les effets de ces substances, il faudra vous rendre sur des forum ou des sites de témoignages. L'information grand public, si elle sert la cause des "antilégalisation" et de la prévention auprès des jeunes n'en reste pas moins parcellaire.

Le cannabis et ses dérivés

Il convient tout d'abord de revenir à ce qu'est cette substance: à l'origine, une plante dont les plans femelles uniquement sont "chargés" de THC (delta-9-tétrahydrocannabinol), molécule psychotrope. Sa consommation s'opère selon plusieurs modes : soit par combustion en le fumant mélangé ou non à du tabac (les fameux "joints"), soit dans des pipes et pipes à eau, soit encore par ingestion. Le mot cannabis est généralement associé à l'herbe, c'est à dire la plante, séchée soigneusement, dont on fume principalement les têtes qui concentrent les plus hautes doses de THC dans la plante. Le "shit" ou haschich est quant à lui la résine issue de la plante et se présente en pâte plus ou moins dure et friable.

L'herbe, considérée comme plus pure et plus "naturelle" est préférée pour son goût et ses effets (relatifs à la qualité de la plante), le shit étant quant à lui préféré pour son plus faible coût au poids.

Il est plus qu'intéressant d'apprendre que les babas-cool des années 1970 ne fumaient pas les même substances qu'en 2010... Alors que les taux de concentration en THC se situaient autour de 2% alors que la manipulation et les hybridations des souches portent actuellement ce taux entre 15 à 40%.

Les effets physiologiques immédiats du cannabis et ses dérivés

Fumer du cannabis, comme du tabac, a un effet quasi immédiat sur l'organisme. Si les effets sont variables selon les individus, certaines constantes existent cependant.

Détente, détente musculaire, relâchement pouvant aller jusqu'à la somnolence.

Affectation des capacités motrices : difficultés à se déplacer normalement, à saisir les objets, à avoir des gestes précis.

Désinhibition et rires plus ou moins spontanés. C'est l'imagerie la plus répandue ("les cigarettes qui font rire"). Elle peut s'accompagner d'une augmentation notable de la conversation du consommateur.

Changement de rapport au temps: selon les moments ou les consommateurs, 5 minutes peuvent en paraitre 50 ou une heure peut paraître avoir passé en 5 minutes.

Modification du "flux" de la pensée: l'esprit se laissant absorber par un détail, ou bien enchaînant les idées à grande vitesse sans lien entre elles.

Sensation physique de bien-être et d'apaisement.

Pseudo-hallucinations: c'est-à-dire la perception de formes, couleurs, sons, ou autres étant reconnues par le consommateur comme n'existant pas. On pourrait parler de pures hallucinations visuelles ou auditives ne correspondant pas à une perte de la notion de réalité.

Augmentation de l'appétit pouvant aller jusqu'aux véritables fringales.

Hyperesthésie c'est à dire l'amplification des sensations, tactiles, auditives, olfactives, qui peut s'avérer aussi agréable que gênante.

Cependant les effets listés ci-dessus, plutôt attrayants, ne sont pas les seuls possibles.

Perte de mémoire à très court terme: il peut s'avérer difficile de tenir une conversation suivie avec un fumeur de cannabis, qui peut même avoir oublié la dernière phrase prononcée!

Assèchement de toutes les muqueuses.

Difficultés d'élocution.

Augmentation du rythme cardiaque et augmentation de la pression artérielle.

Anxiété, légère panique, agitation.

Douleurs abdominales possibles.

Irritation des voies respiratoires, au-delà de celle provoquée par le tabac (3 fois plus de goudron, et 5 fois plus de monoxyde de carbone).

Phénomène dit "du bad trip".

Les circonstances de consommation de cannabis ainsi que l'état psychologique et physique du fumeur changent notablement les effets ressentis. Fumer seul ou en compagnie fera une différence sensible. Sans inter-action avec quelqu'un, le consommateur "seul dans sa tête" sera plus sujet à la somnolence

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