Théorie Moderne Du Pouvoir

Théorie moderne du pouvoir

Les partisans des conceptions politiques classiques (Montesquieu, Locke, Rousseau …) ont adoptés une analyse qui est resté spécifiques et très catégorielle vis-à-vis de la question du pouvoir.

L’apport contemporain de son côté, va reprendre cette analyse mais avec une vision globale et plus général.

Pour illustrer et cerner la notion du pouvoir telle que précisé par la théorie moderne, on basera notre étude sur deux théoriciens qui ont marqué ce courant à savoir : Michel Foucault et Pierre Bourdieu.

Quand est-il alors de leurs interprétations vis-à-vis de la conception du pouvoir ?

I) La logique du pouvoir

D’après son fameux ouvrage intitulé « Surveiller et punir, édition 1975 », Michel Foucault donna une logique à la notion du pouvoir et où il développa l’idée que celle-ci est le fait d’exercer une surveillance continu sur l’individu.

Le pouvoir au sens moderne d’après Foucault, ce n’est pas le fait d’agir par intermittence, comme ce que les rois faisaient jadis sur leurs sujets mais plutôt c’est un contrôle en permanence.

En faisant analyse de sa pensée, Foucault et à contrario des théoriciens classiques sus-précités, pose la problématique à savoir que la question n’est pas de connaître qui est le détenteur du pouvoir, mais plutôt, comment ce pouvoir s’exerce t-il ? On est plus préoccupé et focalisé pour savoir qui détient le trône et les rênes du pouvoir : président, magistrats, capitalistes … mais, comment s’exerce ce pouvoir sur nous, du simple cuisinier, ouvrier et fonctionnaire au chef, au patron et au président ?

Le pouvoir alors est omniprésent et universel, on peut dire alors que le triplet : règles, transgressions, sanctions est applicable à tout le monde et pas seulement qu’à une élite.

II) Le pouvoir symbolique

En faisant référence à son ouvrage intitulé « langage et pouvoir symbolique, édition de 2001 », Pierre Bourdieu donne l’importance au simple mot, au simple verbe et la manière d’employer ce langage, car les discours sont des signes de richesses destinés à être évalués, et des signes d’autorité destinés à être obéis. Pour cela il faut faire très attention à ce qu’on dit, car dans le cas d’abus de ce pouvoir, une mal formulation de ce qu’on veut dire ou une mal interprétation de ce qu’on a entendu, cela pourrait éventuellement se transformer en une violence symbolique, celle-ci est animé par des motifs économiques, financiers mais surtout socioculturels.

Meilleur exemple pour illustrer ce que je viens de préciser, sont les répercussions qui ont suivies le discours du 22 février dernier et avec ce fameux discours de Kadhafi, qui en fin de compte a causé sa mort et malheureusement la mort de beaucoup d’innocents.

D’après son analyse sur la notion du pouvoir et dans le but de cerner et d’expliquer l’étendu de ce concept, Bourdieu est parti du micro-pouvoir au macro-pouvoir, c'est-à-dire que pour lui, le pouvoir est naturel, dès la naissance avec ce lien de pouvoir parental.

On dédie alors que le pouvoir est omniprésent à chaque début de dialogue et de relation entre les individus,

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