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La perception du droit

Dissertation : La perception du droit. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  5 Novembre 2018  •  Dissertation  •  1 591 Mots (7 Pages)  •  646 Vues

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DROIT CIVIL

Dissertation :

Exposer votre perception du droit, sous la forme qui vous plaira mais de façon parfaitement sérieuse et démonstrative.

Le terme de droit n’a pas un seul sens mais cependant il n’a qu’une seule étymologie, directum, ce qui signifie ce qui est eu ligne droite, directe, sans détour, droit. Ainsi dans sa généralité, selon Cornu, le terme de droit consiste en un ensemble de règles de conduite socialement édictées et sanctionnées, qui s’imposent aux membres de la société. Donc dans cette globalité on en déduit que le droit porte sur de nombreux domaines comme ce qui attrait par exemple au civil, au domaine privé ou bien encore dans son aspect de régulateur administratif. Le terme de perception lui ne relève pas du domaine juridique et par essence vient s’opposer à l’aspect formaliste du droit puisqu’elle relève des sens. Par perception on entend donc par percevoir l’Acte par lequel le sujet prend connaissance des objets qui ont fait impression sur ses sens. Ainsi il s’agit ici de donner notre impression du droit selon nos sens et donc dans une dimension très précoce. Ce sujet est intéressant dans la mesure ou l’interrogation qui suit est mené par un sujet pour qui le droit ne relève absolument pas de cette dimension formelle. Ainsi il s’agit de donner sa propre idée du droit ce qui est largement faussé dans le sens où tout le monde ne peut parler de droit. Effectivement comme on a pu l’étudier eu droit civil, il y a plusieurs perceptions faussées du droit, la première consiste à démentir le fait que le droit se résume au bon sens et donc que chacun pourrait parler du droit dans la mesure où Descartes dit « le bon sens est la chose la mieux partagée du monde. ». Il est vrai que cette règle de droit relève partiellement du bon sens mais le commentaire de cette règle de droit ne peut être détourné bien que nous en soyons les destinataires. Il ne s’agit donc pas de donner ici notre avis. Sur ce que peut évoquer le terme de droit mais bien au contraire d’exprimer en quoi il consiste, dans une mesure très personnelle. Et qui relève de sa perception aux premiers abords.

Il s’agira donc de porter notre étude dans un premier temps sur les différentes confrontations au droit que nous pouvons rencontrer au quotidien (I) avec le sentiment de socialisation primaire (1) et notre expérience du droit à travers notre statut de citoyen (2). Dans un second temps il s’agira de décrypter cette perception du droit par rapport à notre expérience propre (II) avec le sentiment d’un droit injuste (1) et enfin de parler d’un droit complexe, inaccessible et trompeur dans une certaine mesure (2)

I.

1.

Chacun a sa propre expérience du droit, en tant qu’étudiant cette expérience du droit se limite en principe à peu de choses à notre « âge ».

Tout d’abord nous expérimentons le droit au quotidien à travers l’éducation, ces interdictions que nous subissons depuis notre plus jeune âge résulte du droit et cela passe à travers l’interdiction, la sanction, le sermon. Ainsi au quotidien nous sommes confrontés à cette autorité supérieur. Selon l’article 371 du code civil, les parents doivent notamment veiller à la sécurité, à la santé et la moralité de l'enfant. Ils doivent assurer son instruction et son éducation, tant sur le plan intellectuel que civique. Ainsi grâce à cette première approche nous sommes donc confrontés sur le plan éducatif à cette éducation. Au-delà de l’aspect parentale, la socialisation primaire que nous construisons à travers l’éducation que nous recevons dans nos établissements primaires et secondaires fait aussi partie de notre expérience du droit. Dans ces établissements, un règlement, une charte est à respecter et voire parapher de notre signature. « La signature c’est le prolongement d’une main » cette citation n’a aucun caractère d’authentique puisqu’elle est tirée du Comte de Monte-Cristo mais cependant explique bien qu’à travers l’approbation de ces règlements par notre signature, nous sommes d’ores et déjà dans le respect de règles. Le manquement à ces règles peut nous conduire à encourir des sanctions dont le caractère sera juridique (dégradation de matériel, harcèlement). Ces deux différentes approches qui sont celle de l’école et de la famille définissent les plus communs types de droit auquel nous avons pu être exposé.

2.

Au-delà de ces deux approches, nous sommes citoyens et avons donc des droits et des devoirs propres à notre nation, dans ce cas présent, la France. A travers ces droits et ces devoirs, nous sommes confrontés à la règle quotidienne. Effectivement à partir de 18 ans, nous sommes juridiquement responsables et avons donc un devoir direct de respect des règles et de nos devoirs. Ces règles s’appliquent donc au quotidien et passe par exemple par le respect de notre entourage, qui passe par la civilité. Par exemple, à Paris par exemple jeter un mégot par terre peut être sanctionné par une amende de 68 euros et cela dans une mesure de respect des lieux publiques mis à notre disposition et dont nous jouissons au quotidien. De plus le fait d’être citoyen, nous contraint à respecter certaines règles qui sont établi dans le code pénal par exemple, règles auxquelles nous sommes tous soumis de par leur caractère unique. Nous sommes tous dépendant des mêmes droit et devoirs et soumis aux mêmes juridictions. On peut ainsi définir les premières expériences du droit auxquelles nous étudiant sommes confrontées.

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