LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Epistémologie des sciences de l'information et de la communication

Cours : Epistémologie des sciences de l'information et de la communication. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Décembre 2020  •  Cours  •  4 672 Mots (19 Pages)  •  739 Vues

Page 1 sur 19

EPISTÉMOLOGIE DES SCIENCES DE L’INFORMATION

ET DE LA COMMUNICATION

Bertini

 Examens : contrôle continu, deux DST : mercredi 25/11 et 16/12 : 10H/12H > Question précise sur le cours et aspect précis à expliciter et préciser, nourrit par un développement, 1 page pleine sans fautes ortho.

La notion de l’épistémologie est constituée de deux termes, étymologie épistémé : connaissance, savoir et logos : connaissance, savoir, discours sont les deux mots grecs racines. Ces deux mots signifient la même chose mais n’ont pas la même signification, le premier mot est un méta-niveau par rapport au second.

Pour que le savoir d’un objet, qu’elle qu’il soit, autrement dit, l’épistémologie est l’étude des conditions de possibilité d’un savoir qu’elle qu’il soit (il existe une infinité d’épistémologie, ex : sciences, mathématiques, sic… Il existe ainsi toute une série de procédures qui permet de faire passer des données à un niveau élevé important : étudier comment une connaissance se constitue :  l’épistémologue. - Comprendre comment un savoir se crée et se développe, on le voit à l’articulation de ces savoirs, interroger les conditions de possibilité d’une mise à l’épreuve d’une œuvre scientifique.

On étudie la méthode cartésienne, qui se repose sur la logique hypothético-déductive (fabrication d’hypothèses, confrontation et expérimentation). Dans la logique de la connaissance, la dimension de méta s’interroge sur les conditions de scientificité, relève d’un savoir. La discipline des SIC est institutionnalisé à partir de 1975, très tardive, dès le début du XXème, les Etats-Unis dissocie la science de la Com et de l’Info mais en France, on les assemble. Jusque-là, on considérait la Communication comme importante, la numérisation du monde est l’approche du monde moderne. On ne vit plus de la même manière, on a cette lecture des faits. En effet, nos sociétés sont totalement configurées. La question centrale ici est la jeunesse de la discipline, dans nos sociétés, être jeune est associé au manque d’expérience et un manque de sérieux > il s’agit d’un avantage et un désavantage. Nous verrons comment grâce à notre discipline qu’il s’agit d’un atout/avantage.

Tous les éléments autour de nous sont des sujets de communication, l’information est partout et liée à tous. Tout relève d’un processus d’information et de communication, on l’appelle le paradigme informationnel et communicationnel (être submergé d’infos, à voir). C’est une chance énorme car cette hiérarchisation repose sur l’ancienneté et la jeunesse des infos.

L’épistémologie est une discipline ancienne, « vintage » signifie nostalgie, c’est une mode du retour vers un passé très proche, la nostalgie commence vite comme à 20 ans lors d’un souvenir sur ces jeux vidéo à nos 15 ans. Il s’agit de jouer sur les émotions, les souvenirs, c’est lié à de nombreux objets, films, séries etc… On appartient à de vieilles civilisations configurées, ce qui est positive afin d’éviter la mort de celle-ci. Ce qui peut faire le pire de cette civilisation, il s’agit de la renouveler. On appartient à des temps longs (asiatique, africaine, chine… hormis américaine qui est en temps court, plusieurs périodes). Donc être dans le temps long, être une société ou une culture n’empêche pas de diriger et métaboliser, sinon ils ne le disent pas, on à côté des disciples jeunes et anciennes (1975 : la philosophie entre le V et VII avant JC ou encore les mathématiques). On se retrouve à la protohistoire, nous ne sommes pas de taille à lutter contre ce type d’ancienneté mais cela permet de pouvoir légitimer ces savoirs (nombreuses pratiques, savoirs liées à celle-ci). La question de la légitimité veut dire que les implications sont des implications en terme de pratique et d’usage de la recherche. Ces disciplines plongent loin leurs racines dans l’histoire de l’humanité. Ce type d’ancienneté permet de connaître la légitimité de ces savoirs, car ils ont été mis en pratique, en conflit. ICI ce qui va conférait la légitimité c’est le temps. Combat qui se joue dans les disciplines.

Une des particularités de la discipline est qu’elle consiste à penser en temps réel, aux changements structurels de nos sociétés. On a les indicateurs de nos sociétés, peut-on penser aux changements. On fait face à des bouleversements sociétaux, technologiques… Premièrement, il y a une difficulté à penser aux changements, nous devons y penser car ils sont en train de se faire. Notre travail est de penser la transformation, le travail d’une discipline scientifique est de penser les moyens, les outils pour penser en temps réel.

Deuxièmement, le travail d’une discipline scientifique est de créer les moyens/outils d’une discipline… Difficulté de notre discipline, la monté en puissance très forte de l’information des médias, la médiatisation du monde (précède la numérisation de celle-ci) ex : on peut produire des thèses de doctorats, le rôle et l’impact des chaînes continue, ces chaînes (ex BFM) ont eu un impact sur ce qu’est l’info et le développement de ce débat au niveau économique ou scientifique.  Le propre de l’info continue est d’être en continue et d’assurer l’antenne 24H sur 24H, on transforme le RIEN en TOUT (transformer le plomb en or). C’est cette notion de non-information auprès de talkshows, des moyens de communication... Vendre de la pub, fabriquer un contenu tout le temps, étirer à l’infini le vide : bad buzz, fake news, annonces.... Modèle économique qui à un impact sur l’interaction, ces chaînes en continue sont une source d’aggravation, augmentation de la stigmatisation > l’économie dirige l’information et la communication. La financiarisation de ces modèles économiques à un impact sur l’état même de la société. La force des médias change notre impression du monde, la globalité de l’écosystème des réseaux sociaux > boîte à haine collective (twitter). Nombreux exemples : fake news, complots, propagande, mène la dérive et influence à mauvais escient. Cette explosion de l’information soulève certaines qualités humaines et politiques pour résulter du capitalisme de l’attention. Ex : le PDG de TF1 à dit « Je vends du temps de cerveau disponible, pour être exposé à l’annonce des publicitaires ». Aujourd’hui, on vend l’attention de « la belette » : évaluation du temps de concentration des jeunes.

...

Télécharger au format  txt (30.3 Kb)   pdf (155.2 Kb)   docx (19.7 Kb)  
Voir 18 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com