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Peut-on Faire Le Bonheur D'autrui Malgré Lui ?

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Par   •  16 Avril 2015  •  1 442 Mots (6 Pages)  •  6 462 Vues

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Introduction :

Le bonheur est un état de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit. Le bonheur est affaire de volonté, de réflexion, fruit d'un long exercice que personne ne peut faire à ma place.  Toutefois, peut-on faire le bonheur de quelqu'un sans qu'il le veuille lui-même ? Ou qu'il ne veuille pas être heureux ?

Si le bonheur est lente élaboration liée à la réflexion, il semble difficile, simplement, de faire le bonheur de quelqu'un : on peut lui faire plaisir, tout au plus. Mais si autrui veut être heureux avec nous et par nous, le bonheur est affaire commune.

 En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu'"autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.

Je vais répondre à la question suivante : Peut-on faire le bonheur d'autrui malgré lui ?

Dans un premier temps, nous allons voir qu'il est légitime et possible de faire le bonheur des autres malgré eux. Puis dans un second temps, qu'il n'est ni possible ni légitime de faire le bonheur des autres

Effectivement, il est légitime et possible de faire le bonheur malgré autrui.

Le plaisir est le premier bien spontanément recherché. Mais l'agréable se distingue cependant du bien.. De plus, l'agréable peut correspondre au simple soulagement d'une douleur, et donc coexister avec un mal. Platon montre que l'homme de plaisir est insatiable et jamais satisfait, il ressemble à un tonneau percé : le plaisir s'oppose donc parfois non seulement au bien (moral), mais aussi au bonheur lui-même. Le caractère éphémère du plaisir et son indifférence au bien manifeste qu'il est du ressort du sensible, et non du rationnel : et pourtant chacun cherche son bien (et poursuit donc la représentation qu'il se fait du bonheur) à partir d'une logique qui reste celle du principe de plaisir. ·         On comprend alors, dans cette perspective, qu'il est possible de procurer aux autres, même lorsque leurs désirs n'y sont pas directement orientés, du plaisir : mais en aucun cas l'immédiate et éphémère satisfaction que procure le plaisir (celui d'une attention par exemple) ne peut se substituer au bonheur qui semble, du moins c'est comme cela qu'on se le figure, devoir se définir comme  quelque chose qui dure, voire qui à la propriété de l'éternité. On ne peut donc que faire le plaisir de quelqu'un, même quand celui-ci n'est pas prêt à le recevoir : le plaisir naît aussi de la surprise, tout comme la joie, mais certainement pas le bonheur. ·         Sans doute faut-il distinguer ici encore entre plaisir et joie : le plaisir concerne les éprouvés corporels et psychiques qui sont vécus comme agréables ; la joie est une qualité de l'âme que Spinoza décrit comme une augmentation de sa puissance d'être. Le plaisir nous affect, mais la joie est d'abord interne, et concerne notre être même. Le plaisir peut me venir d'un autre, mais il reste partiel, lié à ce que je ressens ; la joie concerne l'ensemble de ma relation avec cette autre personne, c'est sa personne et son attitude qui me réjouissent.

KANT dit dans « Traité de Pédagogie » , « Il faut lui prouver que la contrainte qu’on lui impose a pour but de lui apprendre à faire usage de sa propre liberté, qu’on le cultive afin qu’il puisse un jour être libre, c’est-à-dire se passer du secours d’autrui ». Il affirme donc que lorsque les parents posent des limites à l’enfant, c’est pour son bien, pour son éducation. Certes sur le moment l’enfant en voudra à ses parents, mais les remerciera plus tard pour cette éducation qui lui a était donné. De plus, cela l’aidera à murir, à avancer dans la vie. Il reproduira donc le même schéma à ses enfants plus tard, qui eux reproduiront aussi la même chose et ainsi de suite.

La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen affirme que « le but de la société est le bonheur commun. Le gouvernement est institué pour garantir à l’homme la jouissance de ses droits naturels et imprescriptibles ». Le peuple ne sera au début peut être pas en accord avec ce qu’impose le gouvernement, mais finira par accepter et par comprendre que ce n’est que pour le bien du peuple, pour son bonheur malgré tous les vices de la société.

La séduction est une sorte de stratégie de conquête

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