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Platon et vertu

Commentaire de texte : Platon et vertu. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Décembre 2022  •  Commentaire de texte  •  2 173 Mots (9 Pages)  •  220 Vues

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PHILOSOPHIE

1)Qui est Platon ? Faites une brève recherche sur l’auteur. (2 points)

Platon était un philosophe grec né en 427 avant JC à Athènes, qui était le disciple de Socrate. Il appartient au siècle de Périclès. Il a fondé l’Académie, une école de philosophie. Il a trouvé un lieu pour enseigner, c’était un gymnase qui s’appelait « l’Academios ». Il a développé ses pensées autour de la métaphysique, l'éthique, l'esthétique et la politique. L’œuvre de Platon est uniquement composée de dialogues qui abordent chacun un sujet.

2)Dans ce texte, qui sont les deux protagonistes ? Développez votre réponse à l’aide de vos connaissances et recherches. (2 points)

Dans ce texte, les deux protagonistes sont Socrate et Ménon. Socrate était un philosophe grec du Vème siècle avant JC. Il est connu car il est considéré comme l’un des fondateurs de la philosophie morale. En effet, ce qui l’intéresse par excellence c’est la philosophie morale, il se penche principalement sur le sujet : qu’est-ce que la vertu et qu’est-ce que le bien ? Tout ce que nous savons de Socrate, de ses pensées, de sa vision et de sa personne nous vient de témoignages de son entourage et non de Socrate lui-même car il n’a laissé aucun écrit. Socrate a très souvent été représenté dans les œuvres de ses disciples, Platon et Xénophon. Il est décédé après avoir bu la ciguë, car il a été condamné pour impiété. Ménon était un personnage historique qui détenait une très bonne éducation et beaucoup de savoirs. Il a été l’ami ainsi que l’élève de Gorgias, donc un élève sophiste. Il s’intéressait à la vertu et était doué pour les discours concernant cette dernière.

3)A quelle question ce texte cherche-t-il à répondre ? Formulez-la clairement. (1 point)

Ce texte cherche à répondre à la question suivante : « En quoi consiste la vertu ? ».  

4)Quelle est la thèse de l’auteur dans ce texte ? (2 points)

Dans le Ménon, Platon soutient qu’un homme peut désirer le mal mais qu’aucun homme ne désire le mal en connaissance de celui-ci et que les hommes qui désirent le mal ne le connaisse pas comme mal, ils pensent simplement que c’est le bien. En effet, au départ Ménon affirme que l’homme peut désirer le mal. Mais, grâce aux questions que lui pose Socrate, Ménon finit par admettre que l’homme qui désire le mal ne le connait pas. En clair, tout homme désirant le mal le voit comme un bien et n’est pas en connaissance du mal.

5)Repérez la structure argumentative du texte : distinguez les grandes étapes et reformulez l’idée principale de chaque partie du texte. (2 points)

Selon moi, ce dialogue entre Ménon et Socrate comporte trois grandes parties : la définition de la vertu, Ménon et Socrate qui échangent quant au fait de désirer le mal ou le bien, puis la « conclusion » c’est-à-dire ce qu’en concluent Socrate et Ménon à la fin de cet échange.

-Dans un premier temps, Ménon et Socrate tentent de définir la vertu. En effet, ils pensent que la vertu est le fait de désirer ce qui est beau et bon, et donc se procurer ce qui est bien. Un homme vertueux serait donc un homme qui désire le beau et le bon et qui est en capacité de se procurer ce qu’il désire de bien. Les « belles choses » doivent se comprendre dans le sens de bonnes choses, bonnes pour l’homme.

-Dans un second temps, Ménon et Socrate entrent dans une sorte de débat sur le bien et le mal, qui prend la forme d’un « question-réponse ». Dans ce dialogue, Socrate pose des questions, qui, à la fois répondent aux propos de Ménon, mais cherchent également à contrer ses idées. En effet, Ménon pense que l’homme est en capacité de désirer le mal, et que tous les hommes ne désirent pas le bien. Socrate ne semble pas être d’accord avec les propos de Ménon. Ainsi, Socrate cherche à en savoir plus et à développer cette idée de l’homme désirant le mal, tout en cherchant à détourner Ménon de sa pensée. Au fur et à mesure des questions qui lui sont posées, Ménon commence à réfléchir à ses propos et comprend que Socrate a peut-être raison : un homme qui désire le mal n’est peut-être pas en connaissance de ce mal, peut être que cet homme pense désirer le bien.

-Enfin, dans la dernière partie, Socrate explique qu’aucun homme ne veut être malheureux et être à plaindre, aucun homme n’est à la recherche du malheur ; mais à l’inverse l’homme cherche toujours le bonheur. Ménon affirme être d’accord avec lui. Ainsi, Socrate explique qu’en partant de cette optique, aucun homme ne peut donc désirer le mal en connaissance de celui-ci car il est nuisible et l’homme ne veut pas, ne cherche pas à se nuire.

6)Pourquoi Socrate reformule-t-il la définition donnée par Ménon ? Expliquez ce glissement sémantique « désirer les belles choses ce soit désirer les bonnes ». (2 points)

Ménon dit : «[…] la vertu consiste, […] à se réjouir des belles choses et à pouvoir se les procurer ». Lorsqu’on lit cette phrase, on l’interprète dans le sens où la vertu est le fait de désirer ce qui est beau uniquement et de se le procurer. Or, ce qui est beau n’est pas forcément bon. Prenons un exemple très simple : je vais dans un restaurant dont la décoration est incroyable, et dont la présentation des plats ne peut faire l’objet de critique car les plats sont très beaux. Ce restaurant avait donc des très bonnes qualités pour me plaire ; or, quand je mange ce plat je ne trouve pas cela très bon, et plusieurs clients sont du même avis que moi. Ce restaurant, dans l’esthétique était très beau, et ce n’est pas pour autant qu’il était bon. La beauté renvoie directement à l’esthétique, et je nous renvoie donc à une expression bien connue : « Il ne faut pas se fier aux apparences ». En effet, tout ce qui est beau, n’est pas forcément bon.

Ainsi, Socrate reformule la définition donnée par Ménon en le questionnant : « Entends-tu que désirer les belles choses ce soit désirer les bonnes ? », question à laquelle Ménon répond : « Précisément ». C’est exactement ce que je cherchais à illustrer précédemment, le beau n’étant pas forcément le bon, Socrate cherche à savoir ce qu’entend Ménon par « les belles choses ».

7)Quelles sont les deux alternatives possibles proposées par Socrate et Ménon quant au désir du mal ? Expliquez ces deux sens, ces deux possibilités. (1 point)

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