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L'Utilitarisme - Le bonheur

Dissertation : L'Utilitarisme - Le bonheur. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Décembre 2017  •  Dissertation  •  1 274 Mots (6 Pages)  •  2 498 Vues

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Introduction

Le bonheur. Tel est le but que cherche à atteindre tout être humain. C’est pourquoi ce sujet est l’un des plus importants dans le domaine de la philosophie. On retrouve, notamment, ce sujet dans la théorie morale utilitarisme prônant le bonheur du plus grand nombre d’individus. Cependant, cette idée amène une controverse : l’utilitarisme menace-t-il les droits individuels? Il sera donc mention, dans cette dissertation, des positions de Bentham et de Mill sur cette question, mais aussi, de mon opinion personnelle.

Conceptualisation

L’utilitarisme est une doctrine éthique, de forme conséquentialiste, qui adopte le principe du plus grand bonheur comme fondement moral. Elle soutient que les actions bonnes ou mauvaises le sont en proportion de leur tendance à favoriser le bonheur ou à produire de la douleur.

Les droits individuels sont des règles juridiques misent en vigueur dans une société et qui régissent les rapports des hommes, nous mettant tous sur le même pied d’égalité. Ils protègent nos droits acquis en tant qu’individu. Ceux-ci représentent aussi des contraintes strictes à respecter dans nos actions envers autrui.

Problématisation

L’utilitarisme étant une théorie conséquentialiste cherchant le bonheur du plus grand nombre, cette doctrine crée une controverse au sujet des droits individuels. Selon plusieurs personnes, cette doctrine serait une menace pour ces droits, car ils pourraient être bafoués dans certaines situations pour le bonheur du plus grand nombre. Un seul individu ou ses droits seraient donc moins importants qu’un ensemble de personne. D’un autre côté, d’autres affirment que l’utilitarisme ne menace en rien les droits individuels puisqu’aucun humain, être égoïste, ne se sacrifierait pour l’ensemble de la population.

Position de Bentham (Utilitarisme classique)

Selon l’utilitarisme classique de Bentham, les droits individuels sont menacés. En effet, cette théorie morale a comme summum bonum le bonheur du plus grand nombre. De ce fait, dans certaines situations, des individus pourraient voir leurs droits être bafoués pour répondre à ce besoin suprême. Ainsi, en suivant cette idée, nous pourrions être privés de notre liberté, de notre libre abrite, de notre vie privée et même de notre propre vie. Par exemple, Mme Gelmy va dans un centre de police pour porter plainte. Le policier qui s’occupe de son dossier lui dit qu’il doit prendre des photos pour le dossier. Il l’amène donc dans une salle attenante pour les prendre et lui demande de se déshabiller. Une fois que madame est partie, ce policier décide de distribuer ces photos à ses compagnons, pour qu’ils puissent en profiter. Il y a donc viole des droits de cette femme, mais puisque le plaisir est plus grand que la souffrance ressentie, l’action est moralement correcte selon la vision de Bentham.

Position de Mill (utilitarisme de la règle)

Contrairement à celle de Bentham, l’utilitarisme de la règle de Mill ne menace pas les droits individuels des membres d’une société. En effet, Mill croit que l’utilitariste peut décider, par l’entremise des expériences de son passé, d’effectuer ou non une action, car il affirme que «les hommes ont acquis des croyances fermes concernant les effets de certaines actions sur leur bonheur; et les croyances qui sont ainsi parvenues jusqu’à nous sont les règles de la moralité que nous devons suivre» . Ainsi, il instaure une ou des règles que personne ne pourrait violer, par exemple qu’il nous ait interdit de tuer, peut importe que cette action entraînerait le bonheur du plus grand nombre. Cette règle de la moralité joue donc le rôle d’intermédiaire entre l’utilité et l’action posée. Par exemple, une femme tombe enceinte suite à un viol et ne veut pas garder le bébé, car il lui rappelle ce mauvais moment. La femme doit donc décider s’il est plus utile de suivre la règle de moralité de ne pas tuer ou de contourner cette règle. Selon l’utilitarisme de la règle, il serait plus juste pour elle d’avoir recours à l’avortement puisqu’elle a été victime d’un acte criminel et qu’elle ne peut vivre avec le bébé qui en a résulté.

Thèse personnelle

Je crois que l’utilitarisme menace les droits individuels.

Argument 1

Premièrement, avec son idée «du plus grand nombre», l’utilitarisme dépersonnalise tous individus qui constituent une

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